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Ze Troll
L'année de trop. J'ai essayé de m'emballer pour le jeu vidéo cette année. J'ai essayé TRES FORT. Je vous jure. J'ai même tenté avec des champis et des barbituriques (pas ensemble)(quoique)(je ne me souviens plus)(ça me reviendra). Mais rien n'y fait. Tout ce que j'ai vu en 2016, c'est des croûtes, grasses et purulentes, qu'on nous a fait passer pour des jeux du siècle. Des AAA qui ont résonné en moi comme des triple p... (et vas-y la cens...)(ho mer....), des indés désespérants. On m'a survendu tellement de trucs censés me coller la larme à l'oeil : Uncharted 4, Final Fantasy XV, Inside, The Last Guardian. Le seul liquide qui aura giclé hors de moi face à ces... trucs, c'est mon café, que j'ai dû recracher de dépit à chaque fois. Remarquez, si je vous parle de la réalité virtuelle, c'était à peu près la même chose. Avec des grumeaux en plus. Non, vraiment hormis si vous portez des lunettes mal réglées comme la plupart des membres de cette rédac, eh bien y a rien à sauver en 2016. Ou presque.
Mon TOP 3
Avec la belle année de daube qu'on a vécu, j'avoue que ça a été compliqué de donner un classement aux bigleux. Mais j'y suis arrivé au final. Et c'est grâce à Nintendo, qui a été le déclencheur. Juste l'année où je me dis que je préfère retourner dans le passé depuis mon pieu plutôt que de vivre un présent vidéoludique douteux dans mon salon, PAF... ils me sortent des jeux Super NES sur New Nintendo 3DS. Ça tombe bien, j'avais craqué pour ce modèle et sa liste incroyable de jeux exclusifs et améliorés - un peu comme sur PS4 Pro. En plus, j'avais du fric planqué, alors racheter Super Mario Kart ou Super Metroid à 8 euros, franchement, face à des ristournes Steam ou GOG, impossible de résister.
Bon, faut avouer que Sony aussi ils ont su s'y prendre comme il faut pour toucher mon p'tit coeur. C'était quoi le plan avec la PS4 Slim ? La machine est déjà dans la nature, elle tourne pépère chez un britannique fin août, tout le monde l'a vue... Shushu et sa bande s'en foutent et l'annoncent à la mi-septembre, OKLM, comme si de rien n'était, entre deux graphiques de Mark Cerny. Plus fort que toi. Que moi. Que nous, quoi. Des génies !
Pour finir, je dois absolument remercier Sean Murray et ses copains de Hello Games. Put...(encore ?), mais c'est du génie. Le mec il a réussi à devenir moins crédible que Peter Molyneux et Jérôme Cahuzac en, allez, une journée. 100% Bullshit et un oubli qui relève d'un twist à la Hitchcock : la mention Early Access qui n'est nulle part. Tout le monde a couru, et c'est parti pour le train de la hype magique ! Chapeau. J'adore. Bon, en revanche, je suis pas trop rassuré par les mises à jour promises. J'ai peur que ça dénature un peu trop le concept initial de jeu vide, qui tourne en boucle, et dans lequel on croise personne.
Mes FLOP
- La réalité virtuelle
- Vivendi
- L'eSport
Grâce à mes économies bien placées en Argentine, j'ai pu me procurer l'Oculus, le Vive et le PlayStation VR. Je comprends toujours pas l'intérêt. Ça apporte quoi par rapport au Virtual Boy qui, au moins, avait un parti pris couillu avec son affichage monochrome ?
Bon, et les tournois de jeux vidéo qui commencent à être médiatisées en France, c'est sérieux ? On va finir comme la Corée du Sud à remplir des stades pour applaudir des fragiles qui se prennent pour des athlètes ? Déjà que l'intérêt des Let's Play et autres vidéos de YouTubeurs me laissaient perplexes... Mais alors là, faire croire qu'il y a de la compétition sur des jeux patchés matin midi et soir, ça me laisse pantois.
Bon et je vais finir avec un petit coup de gueule. Vincent, bordel. Vince. Mon Bollo. Qu'est-ce que tu fous ? T'as le sandwich Ubisoft devant toi, tu le grignotes comme un mannequin taille 34 s'attaque à une biscotte sans gluten alors que t'as de quoi tout bouffer d'un coup et faire un coup de génie comme avec Canal +, faire émerger des talents à la Cyril Hanouna. Franchement, je pensais que chez Vivendi y'avait du bonhomme. Je suis déçu. Me fais pas la même en 2017.