Olivier "Roi du Bocal" Pastor

2016, cette année super-haute en couleurs. A commencer évidemment par une avalanche de matos qui a débarqué à la maison, dont l'excellent TMX de Thrustmaster ainsi que toute une floppée de volants et accessoires pour la course. Et pour accompagner tout ça, il fallait bien quelques jeux de bagnole et, là encore, mes PS4 et Xbox One ont été servies entre Dirt Rally, Assetto Corsa et le très bon F1 2016 que plus personne n'attendait. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour me motiver à revenir dans la « vraie » course avec l'achat d'un PC de competition, de quoi profiter au maximum de l'édition Game of the year de Project Cars qui reste, pour le moment, mon petit préféré pour les soirées entre potes.

Ce fut aussi le temps de revenir aux jeux de stratégie grâce aux deux bijoux que sont Xcom 2 et Civilization 6, ce dernier m'ayant définitivement réconcillié de la demi-déception du cinquième épisode. Sans oublier le vrai coup de coeur que fût Aurion, l'Héritage des Kori-Odan, un jeu qui porte bien haut les couleurs de l'Afrique traditionnelle, avec juste ce qu'il faut de fierté Camerounaise. Il me tarde désormais de voir ce que Kiro'o est capable de nous enfanter dans le futur (Et Olivier, si tu me lis, n'oublie pas qu'un Aurion Tactics me remplirait de joie !).

Evidemment, tout ne fut pas rose ces derniers mois et j'ai particulièrement pesté sur le report, presque prévisible, de Gran Turismo Sport. Si on y ajoute les previews pas forcément enjouaillées, l'absence de météo, de dégats ou la grosse désillusion face à la démonstration online lors de l'event de Londres, il y a de quoi perdre une bonne partie de son enthousiasme avant le test en 2017. Mais le prochain bébé de Polyphony ne fut pas la seule déception... Que dire du maigre contenu de Street Fighter V, jeu en kit de Capcom, incapable de mobiliser les foules faute de vision claire et de mode solo. Comment ne pas se souvenir non plus de l'attitude de Konami en début d'année, l'éditeur ayant bien pris soin de mépriser ses artistes, ses clients, ses fans ... juste pour donner un peu de fil à retordre à ses community managers.

Enfin, et pour finir sur une note plus que positive, je grave à jamais dans ma mémoire l'énormissime et excellent podcast 371. Descente de l'avion complètement crevé, amende pour excès de temps de parking, mais 1h30 de joutes délicieuses aux côtés de Plume, Julo et de l'incorrigible Cyril Drevet. Merci encore à la rédac pour ce joli cadeau !

Mon TOP 3

  1. Dirt Rally
  2. Assetto Corsa
  3. F1 2016

Qu'il fut difficile de départager ces trois monuments de la course. Mais pour être honnête avec vous, j'ai le coup de coeur pour la difficulté parfaitement dosée de Dirt Rally.


Au-delà de la réalisation et des sensations de conduite, c'est clairement sur sa capacité à apprendre et à faire progresser le joueur, qu'il m'a vraiment touché. Combien d'heures d'entrainement avant de taquiner le podium ? Et quelle pression en fin de championnat quand les secondes qui nous séparent des concurrents sont moins nombreuses que les occasions de mettre la voiture sur le capot. Alors oui, Dirt n'est pas aussi accessible qu'un WRC 6 ni même qu'un Forza Horizon 3 mais, avec lui, le fun se mérite et gagne finalement en saveur.


Mon FLOP 3

  1. Sebastien Loeb
  2. WRC 6
  3. Street Fighter V

Qu'on prenne le nom de notre superstar du rallye ou qu'on porte avec soi la licence officielle de la WRC, on se doit de rendre une copie à la hauteur. Et malheureusement, dans un cas comme dans l'autre, le compte n'y est pas. Enfin, le compte en banque peut être, mais pas le panache ni le coeur des joueurs. A force donc de vouloir sortir une édition par an, ou tous les deux ans, ce que Milestone et BigBen s'attachent à faire, on finit par perdre toute réputation positive, voire toute saveur. Alors bien sûr, tout n'est pas négatif pour ces deux jeux et on peut espérer une vraie amélioration au fil du temps, mais en ce qui me concerne, je préfère prendre une bonne claque que plein de petites fessées de rien du tout. Voilà qui est dit.