Vous vous souvenez, il y a 366 jours, quand nous nous sommes tous souhaité une ‘Bonne et heureuse année 2020 !’ ?

Un an plus tard, le constat est douloureux. 2020 marquera un tournant dans les esprits, de bien des manières. En tout cas pour moi elle sera de toute évidence la fin d’un chapitre qui aura durée une décennie. Pour le pire et le meilleur 2021 marquera un nouveau départ à tout point de vue. Une page blanche sur laquelle il m’appartient d’écrire ce que bon me semblera.
Mais en attendant cette année du renouveau, faisons le bilan de cette pandémique période que fut cet an de grâce 2020. Je ferai fi de la situation sanitaire et de polémiques stériles sur le grignotage de nos libertés, car on n’est pas là pour çà et surtout les Peuples semblent s’en accommoder avec plaisir et satisfaction. Dont acte. La majorité à parlé. Telle est la Démocratie… jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus.
Pour ceux qui suivent, j’avais promis l’année dernière de faire court l’année prochaine. Je ne pense pas tenir cette promesse même si je vais tenter de faire dans le synthétique. Pour ce faire, point de « Krevawards » cette année mais une structure qui me sied plus, en quatre grosses parties. À savoir Films, Séries, Livres, Jeux. Au vu du nombre restreint de nouvelles œuvres sorties - et acquises – dû aux événements que tout le monde connaît, cela devrait tout de même être assez rapide (tout est relatif, comme le disait ce cher Albert).
Sur ce, nous voilà parti pour entamer ce bilan, avec la première section consacrée au cinéma…

 

FILMS

En terme de sortie ‘Cinéma’, 2020 fut à la dièt’. Grave. Si bien que l’industrie est sur le point de mourir de faim. Cette famine permis cependant à une autre ‘manière de consommer des films’ de se gaver jusqu’à s’en péter le bide. C’est un fait connu de tous, les services de streaming on explosé, et il est assez facile d’en comprendre la raison en période de confinement quasi-généralisé. Mais au moment de faire les comptes, je n’ai finalement vu que peu de ‘nouveautés’ en 2020. Revenons rapidement dessus.

Mulan (De Niki Caro): Et bien moi, j’ai bien aimé cette version Live des aventures de Hua Mulan. Un coté ‘Mary-sue’ évident, une certaine naïveté qui colle parfaitement à l’ambiance qui se veut ‘Conte Chinois’ et de très belles images on fait ma joie. Moins pour les chinois apparemment, qui on boudé le film. À noter qu’il est sorti en salle chez eux et uniquement sur Disney+ chez nous. Ce qui a fait grincer quelques dents… sans parler du prix scandaleux qu’il a fallu débourser pour y avoir accès.

Mulan restera dans l’Histoire comme le premier ‘Gros’ film à avoir abandonné le cinéma pour un service de streaming.

Le Phare (De Robert Eggers): J’en avais très vaguement entendu quelques échos. Quel ne fut pas le choc à son visionnage. ‘The Lighthouse’ de son nom original est un film sans concession, entièrement dévoué à sa narration. Chaque plan est au cordeau, millimétré dans ses moindres cadres et donnant aux comédiens tout le loisir de laisser éclater leur performance d’acteur. Willem Dafoe et Robert Pattinson sont exceptionnels dans ce huis-clos en noir&blanc, au format d’image peu courant (pas tout à fait du 1:1 mais presque. C'est-à-dire quasiment carré). MA claque cinoche 2020, sans l’ombre d’un doute (film sorti en 2019 mais que j’ai vu en salle en 2020, avant que les salles ne ferment of course…).


Les Nouveaux Mutants
(de Josh Boone): je suis assez indulgent avec ce film qui n'est franchement pas terrible car je suis un fan depuis toujours des X-Men. Par 'Charité Mutante' on va dire pour sortir un bon mot. Son problème est en fait assez simple, il ne s'agit nullement d'un projet pensé pour être un film à part entière mais un pilote friqué de série TV pour adolescent. Alors forcément ca n'a pas grand chose à faire en salle. Et alors forcément c'est un bide. Si il y a bien UN film qui aurait eu la légitimité de sortir uniquement sur Disney+, c'était bien lui. Incompréhensible qu'il sorte sur gran écran...


Wonder Woman 1984
(de Patty Jenkins): j'en ferai un article plus complet mercredi prochain mais en gros et sans tourner mille ans autour du pot, c'est un film pour fillette de 8 ans. Et si vous n'êtes pas une fillette de 8 ans ce deuxième métrage consacré à la super-héroine ne s'adresse pas à vous. Point barre.

21 Bridges - ou Manhattan Lockdown (de Brian Kirk): métrage peu connu avec dans le rôle principal le regretté Chadwick Boseman. Une chasse à l’homme à Manhattan oblige les forces de l’ordre à boucler l’île et fermer tout ses accès. Au milieu de tout çà notre héros devra à la fois capturer les fugitifs tout en faisant éclater la vérité. Une ambiance très (très !) ‘Une Journée en Enfer’ – mais de nuit – même si on est loin d’atteindre la qualité du chef d’œuvre de John McTiernan. Une bonne petite série B comme on dit.

2067 (de Seth Larney): j’en ai fait un article ici. Un film ‘sorti au bon moment’ malgré lui, avec quelques plans qui nous font voir un futur qui ne semble pas si farfelu que cela au vu de ce qui se passe en ce moment… Là encore une série B correcte, bien qu’un peu gnangnante par moment.

Vu également cette année :

Bienvenue à Marwen (de Robert Zemeckis): un petit film un peu bizarre avec un Steve Carell assez touchant, en traumatisé de guerre qui photographie des ‘poupées Barbie’ en mode militaire dans son jardin, transformé en village miniature assiégé par des nazis. Les effets spéciaux sont assez spectaculaires et l’histoire peut émouvoir les âmes sensibles. Tiré d’une histoire vraie et mis en scène par Robert Zemeckis le Grand.

Mon Ami Dahmer (de Mark Meyers): assez déçu par cette adaptation brouillonne et paresseuse du livre de John Backderf. Certaines scènes sont tout bonnement incompréhensibles si on n’a pas lu le bouquin. À choisir entre le roman graphique et l’adaptation ciné, préférez le comics ! Et de loin…

IP Man (de Wilson Yip): vu le ‘0’ et le ‘1’ cette année. Saga considérée comme cultissime mais à laquelle j’ai du mal à accrocher. Les combats sont certes de haute volée mais le coté inébranlable et invincible de son héros me laisse de marbre. Donnie Yen donne clairement tout ce qu’il à dans le personnage cependant. Je voulais me faire l’entièreté des films en 2020 mais franchement non, j’ai passé mon tour. Peut-être en 2021 ?

Whiplash (de Damien Chazelle): Que d’émotions devant ce film qui aura su me faire passer de la colère noire à l’admiration béate. J. K. Simmons y campe un mentor ô combien détestable, que personnellement j’aurai passer à tabac depuis bien longtemps, et ce avec beaucoup de plaisir tant l’homme est une raclure de première et le mérite largement. Mais la performance de l’acteur laisse bouche bée. Face à lui, un Miles Teller tenace et revanchard, empli de doute mais aussi d’amour pour cet instrument de torture musicale qu’est la batterie. L’opposition entre les deux protagonistes construira ce récit initiatique qui se parcourt dans la douleur et la haine, pour finir par ce final en apothéose, où maître et élève finissent par se retrouver devant l’amour de la musique. Un indispensable à voir, qui ne laissera personne indifférent. Même si pour certain le visionnage peut s’avérer difficile tant parfois ce qu’il décrit est odieux, il est nécessaire de rester jusqu’au bout…

J’ai aussi vu Atomic Blonde dont je parle par ici et revu le très bon Copland dont je parle par là


SERIES

Passons désormais à la partie série, qui va se révéler étonnement courte, vu qu’elle ne va consister qu’en quelques liens amenant aux articles des dites séries. J’en ai vu relativement peu en 2020, mais cela devrait se rattraper l’année prochaine avec la myriade de production ‘Marvel/Star Wars’ pour Disney+. J’attends avec circonspection d’en savoir plus sur la série ‘Willow’, sachant que je n’avais mais alors pas du tout aimé la suite parue en roman écrite par Chris Claremont – célèbre auteur de comics. La série prendra-t-elle en compte ces romans au rabais ? Espérons que non !

Cliquez pour voir les différents articles:
Raised by Wolves
Fargo
The Mandalorian
His Dark Materials
Space Force & Avenue 5

LIVRES

 

Nous arrivons à toute allure au chapitre des livres, qui là aussi ne sera guère long. Car même si il me reste tout un tas de bouquins à lire, je n’ai pas accumulé de retard au vu du peu que j’ai acheté ces derniers mois. Ce qui n’est déjà pas si mal…

Mon Ami Dahmer de John ‘Derf’ Backderf : Cela faisait un moment que ce roman graphique me faisait de l’œil, plus dû à son récit qu’à son style graphique… ce dernier étant très particulier il ne m’enchantait guère à dire vrai. Mais j’ai fini par franchir le pas et je ne fus pas déçu. L’auteur y relate ses années lycée, au cours desquelles il fréquentait peu ou prou Jeffrey Dahmer, un camarade étrange au comportement parfois grotesque. Dahmer qui se révélera bien plus tard un tueur en série, l’un des plus sordide qu’ai connu les États-Unis. Ce ‘retour en arrière’ glaçant sur la jeunesse d’un type devenu l’un des plus grand monstre américain est une formidable plongée au cœur de cette Amérique perdue, celle d’on on ne parle pas à la télévision. Celle où ‘Jamais rien ne se passe’. Un témoignage fort et prenant d’une génération laissé à l’abandon. À lire.

L’auteur est surtout connu pour ‘Trashed’ qui suit le parcours plein de péripéties d’un…éboueur.

Kim Trauma de Florant Maudoux: Plus ou moins suite de Freak’s Squeele, cette BD nous invite à nous pencher sur l’infirmerie du campus universitaire de la F.E.A.H., l’école pour super-héros. On y retrouve Val la valkyrie de la série principale, les jumeaux Castor et Pollux de Funérailles le spin-off et nous faisons connaissance avec donc la Kim Trauma du titre, tatoueuse et guérisseuse de traumatisme divers et variés. On est en terrain connu avec ces deux aventures qui reprennent les codes établis de la série (parodie de tous les univers dessinés – comics, manga, BD) mais cette fois avec un coté ‘psychologie pour adolescent’… qui ne m’a pas franchement captivé. J’ai passé l’âge dirons-nous pudiquement. Et les ‘Psy’ je les porte en horreur… Mais bon, cela reste agréable de se replonger dans cet univers un brin loufoque, rempli ras le bord de références geeks et au dessin toujours agréable.

Spiderman Loves Mary Jane de Sean McKeever et Takeshi Miyazawa: tombé par hasard sur cette réédition de cette série dont j’avais entendu parler lors de sa sortie initiale en 2004. Il s’agit d’une chronique adolescente dans un lycée du Queens dont l’héroïne à pour nom Mary-Jane Watson. Et ses amis de s’appeler Flash Thompson, Liz Allen et Harry Osborn. C’est donc du point de vue de MJ que nous découvrons les débuts de Spiderman, qui apparaît de temps en temps au cours de l’histoire. MJ qui de son propre aveu à le béguin pour le tisseur, au grand dam de sa meilleure amie qui la prends pour une rêveuse écervelée alors qu’Harry ‘le bon parti’ Osborn n’attends qu’elle depuis des lustres. Et que ce dernier ne cache pas son visage – surement d’un vieux fripé – derrière un masque ridicule.


Nous voilà donc à découvrir les joies des premières amourettes et les peines de cœur d’une gamine de 16 ans dans le Queens du début des années 2000. Très loin de ce qu’on lit d'ordinaire lorsqu’on suit l’Araignée. Bien qu’habituellement ce genre d’histoire ‘à l’eau de rose’ me laisse de marbre, j’avoue avoir lu avec plaisir les aventures ‘banales’ de Mary-Jane, qui se soucie plus du bal de fin d’année du Lycée et du fait qu’elle n’a rien à se mettre que de la dernière attaque du Bouffon Vert sur Time’s Square. C’est rafraichissant et la qualité du dessin, coloré et assez épuré, participe à ce petit plaisir coupable. J’apprécie particulièrement le chara-design des différents personnages, tous assez stylés.

Bien entendu la relation entre les quatre camarades va grandement évoluer et mettre leur amitié à rude épreuve. La Mary Jane va alors élargir son cercle d’amis, notamment en entrant dans la troupe de théâtre du lycée et aussi en s’appropriant l’ami tête d’ampoule d’Harry pour l’aider dans ses révisions. Un type assez timide et très discret, un certain Peter Parker…

Gotham Central de Greg Rucka et Ed Brubaker: Après Marvel on passe chez DC car j’ai relu cette année l’anthologie sur les Flics de Gotham City. Cette série inspirée de NYPD Blues mais à la sauce Batman nous fait donc suivre les différentes équipes du service des crimes spéciaux de la GCPD. On suivra principalement trois personnages (avec une ribambelle d’autres qui virevoltent autour): Marcus Driver, dernier agent choisi pour ce service de choc par Jim Gordon lui-même, Josie McDonald, première agent à avoir été choisie par le successeur de Jim Gordon et enfin et surtout Renee Montoya. La fameuse. Peut-être l’un des personnages les mieux construit de l’univers de l’homme-chauve-souris dans son ensemble. Enfin c’est mon point de vue. J’adore Montoya, la fliquette prise entre la perfection inébranlable de Gordon et la roublardise de Bullock. Et tiraillée entre ces deux options en permanence. Sans parler de sa vie privée…un brin compliqué. Elle forme avec son coéquipier Crispus Allen le duo d’enquêteurs le plus efficace de Tout Gotham. Ce qui n’est pas à prendre à la légère.

Gotham Central s’est achevé au numéro 40 en 2006. Son aura perdure cependant depuis lors et à inspiré en partie la (très mauvaise) série Gotham. Actuellement une nouvelle série est en préparation basé sur ce comics et qui est censé narrer la première année de Batman à Gotham. Fusion donc avec ‘Year One’ scénaristiquement parlant. Ce qui est assez cocasse car ‘Year One’ raconte les débuts de James Gordon au GCPD et ‘Gotham Central’ débute au jour de sa retraite. Mais donc à priori Gordon (campé par Jeffrey Wright) sera bien présent dans ce nouveau show qui sera canon avec le nouveau film trèèèès attendu de Matt Reeves mettant en scène Robert Pattinson sous le masque du Dark Knight. Mais les deux productions connaissant de grandes difficultés chacune de leur cotés tout cela est encore mis à caution. Allez savoir si au final ‘The Batman’ ne restera pas comme une sublime bande-annonce…

 

JEUX

Nous en arrivons enfin au cœur du sujet qui nous amène par ici, le jeu vidéo. Entamons sans plus attendre cette rétrospective 2020.

Les jeux sortis (et terminé) cette année :

Blacksad: Grand fan de la BD, j’attendais le jeu avec impatience. Résultat, une catastrophe technique. Le jeu est mis sur le marché de toute évidence loin d’être fini. Reste la fidélité graphique et une enquête potable… mais quelle déception !

L'un des très nombreux Bug présent dans le jeu. Après le patch Day One. Avant c'est un cauchemar, rien ne fonctionne. Une expérience psychédélique.

River City Girl: J’en ai entendu parler presque par hasard et l’ai commandé en version physique chez Limited Run. Un jeu *PoP* et nerveux avec de menus défauts qui sont loin de ternir l’expérience partagée avec ses deux furies complètement déjantées. Le petit bonbon acidulé pour les neurones de 2020.

Resident Evil 3 Remake: Décrié pour sa durée de vie et les coupes scénaristiques par rapport à l’épisode d’origine (le Beffroi !), je dois bien avouer que moi j’ai bien aimé cette relecture de Resident Evil Nemesis. Un poil moins bon que le 2 mais tout de même réussi. Et le RE Engine, quelle claque !

Streets of Rage 4: Je n’y ai pas cru avant de réellement mettre la main dessus, mais ce quatrième épisode de l’une de mes franchises cultes est une grande réussite. Combinant le meilleur de la trilogie classique en rajeunissant les graphismes, c’est un véritable plaisir que de retourner à Wood Oak City. Un grand Bravo aux Studios qui on fait renaître la licence !

The Last of US part II: Considéré par beaucoup comme LE gros jeu de l’année, je concède que ce second opus des aventures d’Ellie ne m’a personnellement pas beaucoup marqué. Tout est OK mais son récit par trop sombre et désespéré, ce n’est pas mon trip. En fait je crois que je jugerai la réussite du II à l’aune de ce qu’il feront dans le III . Si le ‘part III’ revient à un récit plus clair, teinté d’espérance et de lendemain meilleur, alors la trilogie suivra le chemin classique de toute tragédie (Blanc teinté de gris/ noir de chez noir /gris teinté de blanc) et là le deux fera plus sens ‘narrativement parlant’.
Le gros point fort de cette suite est de poser la question sans ambages sur la violence dans le jeu vidéo et surtout sur la notion de ‘héros’ massacrant des hordes entières d’inconnus. Ils mettent les pieds dans le plat et laissent le soin aux joueurs de tirer leur conclusion. Le titre à cependant un énorme défaut pour moi, qui me rebutera certainement au moment d’y rejouer un jour, à savoir le personnage de Dina, que je ne supporte viscéralement pas. Le gros point noir du jeu sans conteste. Quelle plantade que cette nunuche qui n’a rien à faire dans cet univers !

Les jeux sortis (et pas terminé) cette année:

Ghost of Tsushima: jeu qui propose une plongée dans le japon féodal très immersive mais dans lequel je n’ai pas réussi à pleinement m’investir. J’ai stoppé ma partie au moment où le héros récupère l’armure de son pater au domaine familial, et je n’y ai pas retouché depuis. L’ambiance me convient pourtant et la jouabilité et plutôt agréable…mais un peu trop calqué sur le modèle ‘jeux SONY’, qui commence à devenir sérieusement redondant (The Last of Us, Horizon Zero Dawn, Days Gone etc…). J’y reviendrai sans nul doute un jour pour terminer l’aventure…mais pas prochainement. Notez que je dois être le seul cinglé au monde à faire l’entièreté du jeu dans ce fameux mode ‘Kurosawa’, et que cela me plaît beaucoup. À un tel point que quand je vois le jeu en couleur, ça me surprend toujours.

Man Eater: j’ai à peine commencé ce SharkPG, alors j’en ai qu’un avis très parcellaire pour le moment. Le jeu à l’air très ‘simple’ dans son gameplay mais va se révéler compliqué dans ses combats apparemment. Son enrobage ‘TV réalité’ complètement barré me fait beaucoup sourire, ses références détournées également. Et il est bien plus beau que ce que je n’aurai cru. Il va me falloir un peu de temps avant de pleinement m’y consacrer mais une fois dedans ca devrait le faire…

Jedi Fallen Order: Alors… Acheté ce jeu en promo car bien que Fan de Star Wars ce jeu ne me faisait mais alors Pas du tout envie…et en le découvrant mon impression initiale s’en est trouvé confirmée. Ersatz sans saveur d’un Uncharted sauce space-opéra, combats mous du genou, cartes labyrinthiques et hyper mal conçues… Il n’y a pas grand-chose à sauver là-dedans. Même rien en fait. On est à des années-lumière de la saga ‘Jedi Knight’ qui mettait en scène Kyle Katarn (et ses combats au sabre-laser tellement intenses !) ou même du coté Punchy et sur-vitaminé des ‘Pouvoir de la Force’. J’ai arrêté ma progression après avoir exploré - pour la seconde fois - la planète Bogano. Ce fut un véritable calvaire tant encore une fois le level-design est aux fraises… Je vais devoir me faire violence pour m’y remettre et tenter d’en voir le bout. Mais c’est certain je n’en ai pas fini avec les soupirs d’agacement. Que la Force soit avec moi…

Mafia Definitive Edition: La vache, ça c’est ce qu’on appelle une refonte complète ! Quel plaisir de redécouvrir Lost Heaven avec des graphismes modernes. Et ce bon vieux Tommy des familles accompagné de ses potes Sam et Paulie. Et ce bon vieux filou de Salieri… Tout en respectant l’essence du jeu dont il s’inspire il parvient à redéfinir le destin de ce simple chauffeur de taxi et son ascension dans la Mafia. Les quelques modifications scénaristiques sont bienvenues, car renforçant la crédibilité de l’ensemble. La séquence finale reste poignante et permet d’introduire – ‘Enfin !’ dirons-nous avec malice – correctement Vito pour la suite tout aussi sublime qu’est Mafia II.

Gris: second jeu commandé chez Limited Run cette année. Et je ne peux rien en dire car le facteur s’est visiblement fait plaisir en prétendant avoir bien déposé le colis dans ma boite aux lettres…ce qui est faux. Joies de cette fabuleuse institution qu’est la Poste. Je n’ai donc pas pu jouer à Gris, ce chef d’œuvre visuel. Triste.

Les jeux terminé cette année (mais sortis avant 2020):

The Walking Dead Intégrale: J’avais fait les deux premières saisons sur XBOX 360 mais n’avais pas poursuivi l’aventure aux cotés de Clémentine. La sortie de l’intégrale sur PS4 m’a donc permis de retrouver la gamine la plus bad-ass de l’univers pour enfin parcourir l’ensemble de son houleux destin. Et sa réputation n’est pas usurpée, loin de là. Quatre saisons vraiment ‘trippante’ (Ha Ha !) où la tension est souvent palpable. La saison 2 est pour moi la plus faible et j’ai une véritable affection pour la troisième que beaucoup jugent la plus mauvaise. Comme quoi.
Des rumeurs prétendent que Clémentine reviendrait prochainement. Je ne l’espère pas. Il ne le FAUT pas. Il faut la laisser en paix et ne pas revenir sur ces jeux qui sont rien de moins que ce que la franchise ‘The Walking Dead’ à produit de mieux. Par contre le vrai coup de génie serait de la faire apparaître dans les films centrés sur Rick (le jeu se déroulant dans l’univers du Comics, pas de la série, il ne s’agirait donc pas ‘techniquement’ de la ‘même’ Clémentine, mais de son double-Live). À voir.

Bee Simulator: Bzzz Bzzz … fait la petite abeille émerveillée par la beauté de ce monde. Petit jeu extrêmement sympathique, pas difficile pour un sou, très court (un peu plus de 3 heures pour ma part), ambiance estivale des plus agréables et musique enchanteresse. Quelques bugs ici et là un peu fâcheux car empêchant la validation de certaines quêtes annexes mais le tout reste satisfaisant pour un titre quasi-indé. Même si il se veut didactique, il occulte volontairement tout le coté ‘violent’ et ‘cruelle’ de la nature (voir même ‘cradingue’) pour préserver le jeune public auquel est destiné ce jeu. Un peu dommage mais compréhensible d’une certaine manière. On en ressort avec le sentiment un peu mitigé d’un titre qui se voulait pédagogique mais qui aurait été passé à la moulinette Disney.

Life is Strange 2: Je suis un grand admirateur du premier jeu (et de sa préquelle Before the Storm) et c’est avec appréhension que je me suis lancé dans cette suite. Pas la peine d’en faire des caisses, bien que les aventures des deux frangins soient globalement potables, je n’ai pas vraiment apprécié cette deuxième saison. À cause de sa noirceur, de l’absence de grandeur dans le petit destin de Sean et Daniel. Tout cela se résume parfaitement avec le visionnage des différentes fins (sept au total je crois): aucune (je dis bien aucune), n’est véritablement ‘bonne’. Même la meilleure reste au mieux mitigée. Je n’apprécie pas les récits qui ne se terminent pas par une note d’espoir, par la promesse, même ténue, de lendemains ensoleillés (le plan final d’un bateau sur un coucher de soleil devant un bâtiment circulaire par exemple ou bien encore le simple bruit d’ambiance d’une cour de récréation durant le générique de fin). Autre exemple marquant avec la situation de départ qui lance la cavale des frérots. Quiproquo surréaliste et - pour ma part - pas crédible du tout, car trop caricaturale et surtout invraisemblable de ‘surécriture’ faussement politique. Alors là encore j’attends de voir l’éventuelle suite pour juger de l’ensemble de la trilogie. Mais comparé à tLoU où je suis persuadé qu’il y aura une suite, la saison 3 de The Life is Strange est déjà plus compromise. En reste cependant quelques très beaux passages sur la fraternité, des décors parfois magnifiques (les Rocheuses) et quelques twists qui font leur effets.


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Au final de cette ubuesque année 2020, qu’est ce que j’estime être la chose la plus marquante, le truc qui aura eu le plus d’impact sur ma modeste personne ? Mon ‘Krevaward’ de l’année en somme. Et bien pour la première fois je crois de ma vie, il ne s’agira nullement d’un événement culturel mais d’un fait de société. L’acceptation par les Peuples du monde entier de mesures restrictives sur les libertés individuelles au nom de ‘la Santé pour tous’. Acceptation jusqu’à l’absurde. Acceptation jusqu’à en demander encore plus, et d’acquiescer avec satisfaction quand les gouvernements serrent encore plus la vis. Je ne pensai pas les peuples si prompts à se soumettre. Je ne pensai pas cela possible. Je ne pensai pas cela si facile. On relativise à l’aune de ces derniers événements ‘les heures les plus sombres de notre histoire’ et comment un despote peut mettre la main si aisément sur tout un peuple. Avec les applaudissements de surcroît.
Alors non, je ne crie pas à la fin de la Démocratie Française, on en est pas là. Mais constatez avec moi où nous en sommes rendus en à peine une dizaine de mois. Imaginez vous raconter à votre vous du réveillon d’il y a un an ce que vous avez acceptez cette dernière année. Le croiriez-vous ?

Où en serons-nous si la crise pandémique perdure des années ? Des décennies ? Je n’ose y penser. Je ne peux que voir dans ces événements une grave régression de nos sociétés, mais là encore c’est l’avenir et la sortie de crise qui me donnera raison ou tort. Tort, je l’espère de tout cœur.
Cette année 2020 marque donc la fin d’un monde. Et le début d’un nouveau. Aussi bien à l’échelle planétaire qu’au niveau de ma modeste existence. 2021, je l’attends avec à la fois beaucoup d’espoirs mais aussi de craintes. Car d’ici un an ma vie aura forcément changé du tout au tout, c’est inéluctable. Il ne tient qu’à moi d’en tirer le meilleur.
Dans tout les cas, et même si la dernière fois la formule n’a pas vraiment eu d’effet dans les faits, je vous souhaite à toutes et tous une très bonne année 2021 ! Elle s’annonce difficile et pleine de doutes mais on en verra tout de même le bout.

J’espère…