L'entreprise était ambitieuse. Car bien qu'il ait de nombreux kilomètres au compteur, Dying Light représente, par sa nature et son envergure (soulignés dans notre TEST de 2015), le genre de projet capable de mettre la Switch à genoux. Mais plutôt que des inquiétudes, on adressera à ses développeurs des félicitations. Sans passer par le Cloud Gaming, Techland est parvenu à livrer une version complète de très bonne tenue. Comme pour The Witcher III, par exemple, les concessions ne manquent pas sur les détails ou la distance d'affichage. Mais l'essentiel est préservé. Hormis dans des moments de panique de frame rate assez rares, Dying Light Platinum Edition se révèle un portage au poil.

On s'amuse à Harran

Voire impressionnant, permettant de retourner dans les différents quartiers de Harran et sa cambrousse sans se sentir floué. Un peu brut mais pas déplaisant, de jour comme de nuit tant que l'on reste en mode portable, il a également la bonne idée de ne pas souffrir de temps de chargement trop prononcés entre les différentes zones. Ce qui en fait une proposition parfaitement indispensable si vous aimez les zombies, les ambiances de fin du monde et appréciez pouvoir vous mouvoir comme un pro du parkour au cas où votre arsenal et vos ressources s'épuisent. Le contenu pléthorique - soit tout ce qui est arrivé comme DLC, mode ou extension depuis la sortie initiale en 2015 - vous occupera pour longtemps en solo comme en coopération.