Keem

Master Chief garde la pêche. Comme en témoigne mon podium conjugué aux couleurs de Microsoft, j'ai décidé de rendre hommage à la Xbox One cette fois-ci. Pour les améliorations effectuées sur l'interface. Pour les nombreuses offres et intéressantes propositions. Pour la variété et la qualité du catalogue. En fait, cela fait déjà quelques temps que de gros efforts sont fournis à différents niveaux et la machine mérite vraiment que l'on s'y attarde dessus. Simplement, cette (fin d')année s'avère juste époustouflante, avec un line-up monstrueux, et je me devais de le souligner. Définitivement LA console de 2015.

TOP

  1. Halo 5 : Guardians
  2. Forza Motorsport 6
  3. Ori and the Blind Forest

Si la campagne de Halo 5 n'offre pas des moments aussi épiques que les meilleurs passages époque Bungie, force est de reconnaître que 343 Industries emprunte la bonne voie. Tout ici est mieux maîtrisé que dans le précédent volet. Avec des ajouts bienvenus. A l'arrivée, l'aventure se révèle à la fois cohérente et prenante. Marquante. Quant au multi, il reste un modèle de calibrage et d'équilibrage. Généreux dans son contenu, il parvient même à se renouveler avec des modes inédits et jouissifs. Toujours une référence en la discipline.


J'ai également aimé : Rise of the Tomb Raider, The Witcher III : Wild Hunt, Mortal Kombat X, Divinity : Original Sin - Enhanced Edition, Batman : Arkham Knight, Pillars of Eternity, Splatoon, Heroes of the Storm


FLOP

Cauchemar en cuisine : les carottes semblent trop cuites... J'aurais pu parler du bon gros LOL sur PC. Non, cela ne renvoie aucunement à League of Legends et je fais bien sûr allusion aux mauvaises blagues qu'ont été les nombreuses sous-versions apparues sur cette plateforme. Inadmissible.

J'aurais aussi pu pester contre le manque de temps qui m'empêche de profiter davantage des excellents titres proposés cette année (je n'ai ainsi pas pu toucher à Xenoblade Chonicles X, Fallout 4, Bloodborne, Dying Light, Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, et tant d'autres) ou encore vomir mon désarroi sur le dernier Call of Duty mais cela n'aurait pas été constructif. Ou si peu.

Finalement, je vais plutôt faire écho à mon coup de coeur de l'année : la Xbox One. Plus précisément de son "échec". Certes, avec un parc installé d'environ 17 millions d'unités après deux ans d'existence, ce n'est pas proprement dit un fail non plus. Pourtant, la PS4 caracole en tête loin devant (le rapport tient du simple au double !). Et ce, en ne faisant pas grand-chose...

Malgré toute la bonne volonté du monde et les excellentes cartouches régulièrement délivrées ici et là, Microsoft paie (probablement trop) cher aujourd'hui ses erreurs de communication ainsi que les incohérences techniques des débuts. Cela me rappelle un peu ce qu'a vécu Sega face à Sony avec la Saturn puis la Dreamcast. Souhaitons de tout coeur ne pas assister à une issue aussi funeste qu'injuste... Nous serions en effet les premiers à pâtir d'une telle situation.