Spyro (1998)

Avec Crash Bandicoot, Spyro le dragon faisait la paire sur PlayStation. Pas étonnant quand on sait que les studios respectivement responsables du bandicoot et du dragon, Naughty Dog et Insomniac Games, partageaient les mêmes locaux et donc beaucoup d'affinités. Tellement proches qu'il était aisé de les mélanger.

Héros lui aussi d'un jeu de plates-formes où la collecte d'objets constituait le gros des missions, Spyro se distinguait par plus d'exploration 3D à la Super Mario 64, et toujours à la manière de son compère marsupial, il tirait le meilleur des capacités graphiques de la PlayStation. Son humour mais également sa bande-son demeurent dans les mémoires, celle-ci étant composé par Stewart Copeland, rien de moins que le batteur du groupe The Police.

Mais à la manière de la sortie de route de Crash, la flamme pour le petit dragon violet va s'éteindre au fil des années et des jeux de qualité discutable. Comme pour la trilogie Crash Bandicoot, Universal Interactive Studios avait conclu un accord pour trois jeux Spyro sur la console de Sony par Insomniac Games, la mascotte devenant par la suite multi-supports et passant de studio en studio au fil des échecs, dans l'espoir d'être relancée un jour. Passé par Vicarious Visions, Étranges Libellules studio lyonnais fermé désormais, ou encore Toys for Bob, c'est avec ce dernier studio situé du côté de San Francisco que le dragon renaîtra de ses cendres.

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Car si Activision Blizzard n'a pas su remettre Crash Bandicoot sur le devant de la scène, Spyro est de nouveau une star, mais pas en solo, en troupe, avec ses copains Skylanders ! En effet, on peut l'oublier tant les petites figurines NFC sont désormais nombreuses mais le premier jeu de la série s'intitule Skylanders : Spyro's Adventure. Second reboot pour Spyro qui devient un héros comme les autres, un Skylander parmi d'autres, mais qui peut quand même se targuer d'être présent dans l'un des succès les plus massifs du jouet et du jeu vidéo de ces dernières années.