Que le jeu soit en territoire ouvert ou non, il faut toujours aux développeurs, faute de puissance et de stockage, tailler à la serpe pour fixer les limites. Quitte à se moquer de toute notion de cohérence, les voilà obligés de placer ce qu'on appelle communément des murs invisibles. Ils peuvent être :

Grossiers : aucun obstacle et pourtant il s'avère impossible d'avancer.

Légèrement maquillés : un muret d'un mètre infranchissable.

Complètement assumés : dès que vous approchez de la "frontière", on vous renvoie immédiatement sur l'aire de jeu prévue.

Souvent, c'est agaçant. Comme dans les trois derniers Resident Evil, par exemple. Une barrière, un cordon de sécurité, un carton à bananes, des linges étendus (et durs comme de la pierre) dans le cinquième volet, des mini-couloirs où l'on devrait s'engouffrer facilement... On y croit. Mais non. Impossible.

On peut aussi pointer du doigt les interstices que l'on souhaite exploiter dans certains jeux d'action mais qui appartiennent bien aux murs qui les entourent, la faute à des hit boxes mal fichues. Frustrant.

Un mur invisible dans un Battlefield 4.

Un autre, dans Castlevania : Lords of Shadow.