Nous le constatons ensemble, il existe tout de même de bons DLC.

Revelations, l'extension de Castlevania : Lords of Shadow 2, apparaît comme l'un d'eux. Cet épisode annexe se révèle même plus équilibré que le jeu qu'il prolonge. Le gameplay y est toujours aussi efficace, mais c'est avant tout l'apparition d'énigmes qui va rythmer habilement l'aventure.

Le diptyque Tombeau sous-marin faisant suite au jeu BioShock Infinite propose de la même manière une expérience complémentaire de très grande qualité. Enfin, il arrive parfois que certains de ces DLC s'articulent autour d'un concept difficilement intégrable au jeu de base. C'est alors que, de par sa nature même, le contenu téléchargeable prend tout son sens.

Par exemple, le fabuleux The Last of Us nous offre avec Left Behind un DLC tout aussi brillant. Dans ce dernier, le studio Naughty Dog présente au joueur deux pans de l'histoire : un prologue et une séquence tirés de The Last of Us, mais du point de vue d'Ellie. Par des ellipses, les deux fils narratifs alternent, formant un tout cohérent. En complément, quelques idées de gameplay bien trouvées ponctuent ce DLC de qualité. Left Behind profite donc de son statut d'extension pour apporter une mise en scène qu'il aurait été difficile à offrir dans le jeu initial.

Enfin, relevons un détail d'importance concernant ces DLC. Souvent, ils s'avèrent bien plus retors que les titres fondateurs. C'est le cas, parmi les exemples que nous avons cités, de l'épilogue de Prince of Persia (2008), des DLC de Castlevania : Lords of Shadow et de Tombeau sous-marin 2. Un constat qui nous invite à penser que cette difficulté accrue vise à prolonger artificiellement l'expérience pour permettre aux éditeurs de justifier un prix relativement élevé.