Dans cette catégorie, je me propose de rassembler sous une même bannière l'ensemble des DLC les plus insignifiants, futiles et accessoires. On va voir pourtant que cette absence de bien-fondé n'a rien d'incompatible avec leur attrait commercial et le succès qu'ils rencontrent.

Les DLC en question peuvent ainsi prendre la forme d'un costume supplémentaire pour un personnage ou encore d'une arme légendaire. Ces objets qui semblent si disparates présentent pourtant la même particularité : impossible d'en faire l'acquisition dans les jeux de base. Ces contenus sont en général peu onéreux - dans le jargon, on parle même dans le cas présent de microtransactions. Nous pourrions dès lors penser que les sommes engrangées par l'éditeur ne s'élèvent pas bien haut. Pas d'inquiétude à avoir pour eux : les ventes sont en réalité très satisfaisantes ; qui plus est, les ressources nécessaires pour produire ce genre de DLC sont si faibles que leur taux de rentabilité s'envole très vite. D'un point de vue éthique, cette pratique apparaît contestable : on aurait pu s'attendre à voir ces bonus payants inclus directement dans le jeu - surtout dans le cas, malheureusement très fréquent, où l'on voit paraître ces DLC... le jour même de la sortie du titre.

À l'évidence, ces contenus résultent d'une amputation préalable de l'oeuvre de base et relèvent ainsi d'une démarche purement commerciale. Rien ne justifie donc de mettre la main à la poche pour en bénéficier. Elle est loin désormais, l'époque où une ribambelle de bonus se trouvaient cachés au sein même des jeux et où nous devions jouer de notre habileté pour découvrir toutes les petites attentions laissées par les développeurs ! À ce jour, pour posséder la garde-robe de tous les combattants d'un épisode de Street Fighter IV, il vous faudra débourser aux alentours de quarante euros ; de même dans Lightning Returns, où le prix d'un nouveau costume pour l'héroïne pourra s'élever jusqu'à quatre euros. On se demande si le terme de microtransaction est alors employé à bon escient !