Olivier Cortinovis

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1. RiME

Si Zelda: The Breath of The Wild a évidemment et pour de magnifiques raisons marqué cette première moitié d'année, un autre titre, dont il emprunte certaines références, m'a tout émoustillé. Rime ne restera pas, contrairement à son modèle, comme une aventure qui a bouleversé les codes du genre, mais a délivré quelques scènes mémorables et d'une douce poésie. Un petit choc émotionnel conditionné par son style épuré, sa bande-son magique et la force de son propos. Les Madrilènes de Tequila Works, même sans Zizou à la baguette, se sont mis en mode Ligue des Champions pour hisser haut les couleurs du jeu vidéo. Avec, à l'image de leur équipe de foot, un pragmatisme intelligent et une réussite maximale.

2. Little Nightmares

Autre jeu imparfait, autre bijou d'ambiance: Little Nightmares. J'en ai bavé de plaisir. Quelle gueule, quel style ! Ce jeu de plateforme horrifique défie les lois du genre en nous permettant d'affronter nos rêves d'enfant et de captiver notre imaginaire. Dès les premières secondes, j'ai été happé par cette atmosphère dérangeante évoquant les oeuvres de Tim Burton, cette esthétique sublime qui fait de cette exploration sous-marine un régal pour les yeux. Un voyage court mais intense dont il serait dommage de se priver car certains auraient l'impression de l'avoir déjà effectué (Inside ou Limbo). Quand on aime, tout ça ne compte pas. Je pars bien en Corse tous les étés...

3. NBA Playgrounds

Mon petit plaisir coupable de cette fin de printemps/début d'été. Coupable car NBA Playgrounds est un défouloir loin d'être parfait. Coupable également car il fait honte au puriste de la balle orange que j'espère être en suivant amoureusement les playoffs jusqu'à pas d'heure depuis X années. Quelque part entre NBA Street et NBA Jam, cette nouvelle égérie du basket arcade joue avec notre corde nostalgique en renouant avec les parties survoltées d'antan, les joueurs caricaturaux au possible et les dunks d'une autre époque. Mais il s'avère plus technique qu'il n'y parait. Voilà un jeu qui sent les chips et le rosé, un appas pour réunir tes potes d'enfance qui vénéraient George Eddy et Space Jam. Boom Shakalaka !