Sommaire
Sur sa notion de choix, l'épisode Bandersnatch de Black Mirror tape assez fort. Et notamment dans la mise en abîme dont nous vous parlions (peut être) tout à l'heure. Non content d'exploser le quatrième mur assez régulièrement, de façon assez détonante et parfois ultra originale et référencée, les choix effectués vont permettre d'accéder à pas moins de cinq fins différentes, sans compter les plus basiques, toutes calquées sur le même modèle, où notre héros à connu diverses fortunes et conclusions à son aventure et à l'aboutissement de la réalisation de son jeu, notamment via une critique télévisuelle qui se rappellera au bon souvenir des anciens, ceux qui ont eu la chance de mater quelques épisodes de Micro Kids. Mais on va très vite s'en rendre compte : en fait la personne qui est prisonnière de ce système n'est peut être pas celle que l'on croit, ce qui fait un joli pied de nez à la jouabilité extrêmement binaire du titre, avec là encore une nouvelle mise en abîme, assez subtile cette fois, où au final on n'est peut-être pas véritablement le héros de cette fiction... tout en ne l'ayant plus que jamais été dans le scénario.
Sans être fondamentalement révolutionnaire, cet épisode de Black Mirror nous à surpris et c'est une bonne chose, puisqu'on est sans cesse ballottés entre un sentiment de contrôle, ou au contraire de perte de ce dernier.
- Ok, donc niveau artistique et mindfuck, on est servis. Mais est ce que c'est bien fichu, au moins ? --> Allez donc en page 16.
- WOW, je suis épaté, mais qu'est ce qui pourrait être mieux que cet épisode ? --> Allez zou, en page 8 !
- Bon c'est cool, mais il doit forcément y avoir quelques ombres au tableau... --> Ouvrez donc la page 11 je vous prie.