Emmanuel Macron est... la PlayStation 4
Parce que : Bien marketé, dynamique, mais faussement nouveau

Ca y est, c'est officiel depuis quelques heures : le jeune Emmanuel Macron, frais comme un gardon ou la rosée du matin (en fonction de goûts) est candidat. Autant dire que le lionceau à peine débarqué de sa banque Rothschild natale compte bien bouffer de l'éléphant toutes griffes marketing dehors. Un peu comme la PlayStation 4 à sa sortie ! Car si la cadette de Sony s'impose dans les charts et dans les coeurs, quand on prend le temps de la disséquer (tournevis obligatoire), on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'elle embarque en termes de réelles nouveautés.

La PlayStation première du nom changeait la donne avec son lecteur CD 2x (un truc de fou !), la PlayStation 2 nous faisait entrer dans l'ère du DVD, la PlayStation 3 celle du Blu-ray et du full HD, et... Et la PlayStation 4, donc ? Oui sa ludothèque n'a clairement pas à rougir face à la concurrence, oui son expérience en ligne est un modèle du genre sur console, et oui elle propose une flopée de services embarqués dans son OS... Mais franchement, entre nous, en quoi se différencie-t-elle de sa rivale américaine ? Vous y venez ? C'est l'effet Macron ! Reflets de leur époque made in selfies, nos compères nous amènent à l'amer constat qu'avec une bonne dose de marketing, on vous ferait vraiment acheter n'importe quoi ! L'homme/console qui aura su capter le "moment"... mais qui le fait bien. Seule la victoire est belle ?

Il faut dire qu'Hollande et Valls l'avaient vendu, leur trouvaille : la fenêtre de lancement était idéale, le produit vendait du rêve... Jeune premier au sourire ultra bright, il séduirait à coup sûr la ménagère de moins de cinquante ans célébrée quelques décennies plus tôt par Patrick Le Lay. La PlayStation 4 ne serait-elle donc pas un choix par défaut ? Face à une Xbox One et une Wii U ayant à essuyer les plâtres de communications désastreuses, elle n'avait qu'à ne pas balancer de connerie en off pour remporter la mise. Safe.

Face à un Hollande noyé dans le mutisme et un Valls menotté, Emmanuel Macron marque des points en faisant du neuf avec du vieux. Une bonne leçon à retenir pour nos lecteurs qui souhaiteraient se lancer dans l'aventure (dépêchez-vous par contre !) : faute d'innovation, mettez le paquet dans la com' ! Vous avez déjà le soutien de Kaz Hirai. Pour la France, pour les joueurs ?