Nicolas Sarkozy est... la Xbox One
Parce que : Début bling bling, "j'ai changé", tout est encore possible

De retour sur le ring, l'infatigable Nicolas Sarkozy incarne sans mal la Xbox One de Microsoft. La console aux débuts bling bling qui n'a pas eu peur d'en faire des caisses pour lancer de la poudre aux yeux, a fini par lasser et tente aujourd'hui de grignoter son retard face à Sony, lentement mais sûrement... et en réalité, rien n'est réellement perdu.

J'ai changé !

... nous avait balancé de but en blanc un Sarkozy en mode Retour du Jedi. « Ma place ne pourra plus être la même », annonçait-il plus tôt devant une amère défaite électorale. Voilà qui nous rappelle un chemin bien similaire aux premiers discours de campagne de Microsoft lors du lancement de la Xbox One : débarrassée dans la douleur de sa caméra Kinect, la Xbox One avait elle aussi changé, on ne l'y prendrait plus. Finies les affaires !

Sommé d'écouter l'opinion, Microsoft tentait tant bien que mal de se refaire une virginité auprès des consommateurs parfois déboussolé par un positionnement à géométrie variable. Sa place non plus n'était plus la même : pour ceux qui avaient rempli un peu tôt leur bulletin d'adhésion, Kinect passa directement du salon à la cave (comme les promesses non tenues), tant les jeux exploitant l'excroissance se tarirent rapidement. Il fallait opérer une opération reconquête, l'heure de lifting avait sonné. Juste en façade ?

Depuis, chaque jour à sa vérité entre problème et raison d'espérer. Certes les affaires continuent, mais quelques bonnes nouvelles viennent rendre l'espoir de retour en grâce non négligeable.

Attention, donc nous tenons là un véritable animal politico-ludique : rien n'est encore fini ! Prenez garde à eux dans les prochaines semaines, car le calendrier sait se montrer généreux avec ceux qui savent serrer les dents. Que ce soit avec le Black Friday, dont on sait qu'il est toujours propice au géant américain pour approcher en fin d'année ses objectifs de ventes, ou l'élection de Trump qui aurait pu donner une nouvelle puissance au "candidat à la candidature", à l'image de la future Scorpio annoncée comme le titan numérique des prochains mois, le vent peut vite tourner à leur avantage... ce n'est qu'à la fin du bal qu'on paye les musiciens.