Les présidentielles américaines de 2016 auront livré leur verdict... à contre sens de nombreux sondages et prédictions. Dans quelques mois, ce sera au tour de la France d'élire son nouveau président.
Direction 2017 donc, pour une série de portraits atypiques de ceux et celle qui n'en finissent déjà plus de squatter les plateaux télé. Les équipes de campagne respectives ayant évidemment décliné toute demande d'interviews comprenant les termes framerate, upscaling et autres MEUPORG, nous avons passé au crible les parcours des principaux candidats en capacité de se retrouver sur la ligne de départ afin de dresser un parallèle et un profil qui nous parle hautement plus que la langue de bois : le jeu vidéo.
Croquez nos portraits chinois humoristico-politico-ludiques en mode : mangez des pads (et des claviers) !
Sommaire
François Hollande est... la Nintendo Switch
Parce que : Ne sais pas garder un secret, pas toujours compris, avide de reconquête
Et à tout "saigneur", tout honneur : commençons notre série de portraits par celui qui occupe encore ce bunker républicain qu'est le palais de l'Elysée, et qui va sans doute attraper le pompon pour tenter de gratter ni vu ni connu un deuxième tour de manège : François Hollande.
Hollande, c'est évidemment la NX. Pardon, la Switch, puisque c'est ainsi qu'il incombe désormais de nommer la future console de Nintendo. Ira ? Ira pas ? Comme le mystérieux concept hybride resté le secret de polichinelle le plus éventé de la toile, le Président de la République (PR pour les intimes, un autre nom de code en deux lettres) laisse planer un flou plus qu'artistique sur sa participation à la plus grande course à l'échalote du pays. Ayant patiemment attendu que la planète entière soit au courant du concept pour finalement le révéler en traînant des pieds et en tirant une tronche de dix kilomètres (la même semaine qu'un certain Rockstar officialisait nonchalamment un Red Dead Redemption 2), le géant kyotoïte nous prouve que, malgré l'annonce catastrophique de la Wii U en 2011, il peut encore nous surprendre.
Et puis finalement, lui qui est le président "normal" peut-il être autre chose que la console "normale", celle qui ne veut faire que du jeu vidéo ?
François Hollande aussi nous prouve qu'être constamment entouré de conseillers payés à prix d'or ne permet pas d'être plus pertinent que le quidam lambda. Avec ses confessions sur l'oreiller aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, on ne parle même plus de fuite organisée : nous sommes ici en présence d'un véritable Casseur Flotteur qui laisse couler son flow comme bon lui semble. Finalement, à cumuler faux suspens, vraies erreurs de communication et tempo à contretemps, François Hollande et Nintendo via ses Nintendo Direct parviennent au même résultat une fois leur prise de parole effectuée : le désintérêt le plus total d'une toujours plus grande partie du public visé, ou comment en toucher royalement une sans jamais faire bouger l'autre...
A force de s'embourber dans une com' mal maîtrisée, on fait progressivement fuir tout son auditoire : chute de popularité d'un côté, chute de l'action en bourse de l'autre, y aura-t-il encore quelqu'un pour sécher leurs larmes quand sonnera le temps des résultats ? Le président peut-il nous surprendre ? Peuvent-ils réenchanter la vie politique/ludique ? La Switch peut-elle réconcilier les déçus de Nintendo et casser la baraque ? Face au mur, tout est possible...
- Alain Juppé est...
- Nicolas Sarkozy est...
- Emmanuel Macron est...
- Marine Le Pen est...
- Jean-Luc Mélenchon est...
- Le candidat bonus est...
Vous aimez les chroniques et interviews de Gameblog ?
Soutenez directement et concrètement la rédaction
en devenant membre Premium et aidez-nous à vous proposer un meilleur Gameblog...