Sous couvert de "poésie", une énième fois, on nous refait le coup de la petite princesse vêtue d'une belle robe de mousseline (envoyez la purée, lol - NDN), comme si toutes les fillettes du monde rêvaient encore de porter une couronne ou des tenues du siècle dernier. Ce qui peut être acceptable (A LA RIGUEUR) dans le contexte d'une institution telle que le concours des Miss France (compte tenu des enjeux financiers derrière) semble particulièrement déplacé dans celui de ce conte guimauve qui cumule les clichés et les stéréotypes (l'héroïne est douce et innocente, elle n'aime pas la violence, elle n'est jamais vulgaire, elle parle en rimes... Ils le savent, ou pas, les programmeurs, que les gamines ont évolué depuis les années 20 ?). Alors effectivement, Aurora manie l'épée mais qu'on ne s'y trompe pas : elle est loin d'avoir la même aisance qu'un Kratos ou même qu'un Cloud Strife, et on sent bien qu'elle serait plus à l'aise avec une poelle à frire (c'est donc ça, qu'on appelle une femme à poelle ? - NDN) ou un rouleau à patisserie. Lamentable.
Comment y jouer de manière non-sexiste :
Honnêtement, je l'ignore. Je pense pourtant avoir amplement prouvé sur ce blog que j'ai de la ressource quand il s'agit d'imaginer des façons non-sexiste de jouer aux jeux vidéos (quitte à peut-être en faire trop parfois ?) mais pour moi, Child of Light est une cause perdue, la faute à une direction artistique (si on peut appeler ça comme ça) puante façon Familles de France. Si vous tenez à jouer à un jeu dont le scénario lorgne sur celui du film Sucker Punch (la fille qui vit des aventures dans sa tête), à mon avis, les American Mac Gee's Alice et Madness Returns constituent de bien meilleurs choix : le gameplay est plus nerveux, l'univers plus moderne, plus inventif, moins hypocrite et moins nianian (cat ? - NDN). Même s'ils font dans l'excès, ces deux titres correspondent mieux aux aspirations et aux obsessions de la jeunesse d'aujourd'hui.
En bref et pour me moquer gentiment :
