Petit à petit, produit après produit, Tronsmart se taille une jolie réputation en Europe. La marque chinoise s’est fait remarquer à plusieurs reprises avec des périphériques à l’excellent rapport qualité / prix. Ce ne sont pas les moins chers du marché, mais ils gardent un niveau de finition qui fait souvent défaut aux compatriotes de Tronsmart. La Splash 1 suit elle cette logique ?
Au catalogue de Tronsmart, la Splash 1 trouve sa place dans la gamme des enceintes d’extérieur. Elle vient logiquement compléter la Splash « tout court » que le fabricant avait mis sur le marché il y a près de trois ans et en améliore la recette à pratiquement tous les niveaux. Elle est certes un peu plus grosse, mais elle développe le double de puissance, ajoute une entrée auxiliaire, dispose d’une meilleure autonomie et passe au Bluetooth 5.0. Bien sûr, le tarif augmente lui aussi, mais dans des proportions raisonnables et à moins de 30 euros, la Splash 1 ne semble pas avoir beaucoup de concurrence.
Tronsmart Splash 1, un joli design, pratique qui plus est
Sur la plupart de ses enceintes Bluetooth, Tronsmart adopte un format allongé pour des objets souvent « cylindriques ». La Splash première du nom faisait exception et, tout en rondeur, elle avait un petit côté galet qui n’était pas désagréable. Le fabricant a logiquement décidé de s’en inspirer pour cette nouvelle version et la Splash 1 peut aussi faire penser aux Clip de JBL. On retrouve la même forme de « disque » avec ce revêtement « grille » sur le dessus, ces boutons sur la tranche et un système pour attraper / tenir / transporter l’enceinte.
Alors que JBL adopte un style mousqueton – que Tronsmart avait d’ailleurs retenu sur la Splash – la Splash 1 se distingue avec une petite lanière agréable, mais peut-être pas aussi rassurante. Pour le reste, c’est en revanche un sans-faute. Non seulement, l’enceinte est jolie, mais sa forme lui assure une remarquable stabilité : on la pose à plat et aucun risque qu’elle ne roule ou ne tombe. De plus, une fois l’enceinte posée, les boutons ont le bon goût d’être parfaitement accessibles et s’il fallait vraiment critiquer, on dirait que ce n’est alors plus tout à fait le cas des connecteurs.
Histoire de parler chiffres, précisons que la Splash 1, quoiqu’un peu plus grosse que la Splash, reste une enceinte particulièrement compacte : elle prend la forme d’un disque de 11,2 centimètres de diamètre pour une épaisseur de 5,4 cm et un poids d’à peine 260 grammes. Autant vous dire que la transporter est une partie de plaisir et qu’elle se glissera à peu près partout. Puisque nous avons évoqué le cas de la JBL Clip 4, il est intéressant de noter que la Splash 1 est plus large, moins longue, mais plus épaisse et un rien plus lourde. Rien de dramatique.
Notons également que contrairement à ce que propose JBL, Tronsmart a amélioré la Splah première du nom en ajoutant un port jack 3,5 mm sur sa Splash 1. On peut ainsi profiter d’une entrée auxiliaire parfois bien pratique et, surtout, tellement rare aujourd’hui. En revanche, on ne dispose que d’une certification IPX7 : la Splash 1 n’est pas protégée contre les poussières, mais elle résiste à une immersion d’un mètre pendant 30 minutes. Enfin, sur le dessus, on trouve les trois boutons principaux (volume +/- et lecture) alors que la mise sous tension se fait sur la tranche.
Et elle « sonne » comment cette petite ?
Forcément, compte tenu de la compacité de la Splash 1, on ne peut pas lui demander la Lune. Il faut aussi tenir compte de son positionnement tarifaire qui la place à plus ou moins 50% du prix d’une JBL Clip 4. Pour autant, elle ne démérite pas le moins du monde. Commençons par les défauts et un petit manque de coffre au niveau des basses. Celles-ci ne sont pas assez nettes, pas assez « rondes », mais elles ont malgré tout le mérite d’être présentes et sur la plupart des orchestrations, des styles, cela suffira pour profiter d’une bonne ambiance.
Dans le même ordre d’idées, les aigus ne sont pas suffisamment nets pour nous convaincre complètement. Certaines oreilles pourraient même déplorer un léger chuintement, mais là encore, il faut garder à l’esprit la tarification de la Splash 1 qui, sensiblement moins chère que la Clip 4, n’a pas à rougir de la comparaison. De plus, le son est plutôt équilibré, les médiums très corrects et les voix, chaudes, font plaisir. De plus, même si le volume ne suffira pas pour sonoriser une soirée, on peut monter en puissance sans artefacts.
S’il nous fallait vraiment émettre un doute, ce serait sur la compatibilité Bluetooth. Tronsmart a logiquement retenu la version 5.0 de la norme. Aucun problème à ce niveau. En revanche, côté codecs, le fabricant s’est contenté du minimum syndical. Là encore, il a sans doute été contraint de faire des économies et on ne pouvait pas s’attendre à retrouver des codecs HD. Reste que la présence d’un petit aptX n’aurait pas fait de mal et ce sont surtout les utilisateurs Apple qui seront déçus : seul le SBC est au menu, pas même l’AAC habituel de la marque à la pomme.
Heureusement, la Splash 1 compense avec sa batterie de 2200 mAh. Celle-ci a le bon goût de lui assurer une autonomie assez remarquable pour un produit de ce gabarit. Attention aux 24 heures avancées par Tronsmart : elles sont mesurées avec un son réellement bas. À un volume d’environ 50%, nous avons pu tenir près de 18 heures ce qui représente un peu plus que la JBL Clip 4 dans les mêmes conditions. De plus, il ne faut que 2 heures pour la recharger complètement.
Tronsmart Splash 1 : Fiche technique
- Prix : 30 euros environ
- Poids : environ 260 grammes
- Dimensions : environ 112 x 112 x 54 millimètres
- Connexion : Bluetooth 5.0, jack 3,5 mm
- Autonomie : environ 24 heures
- Temps de recharge : environ 2 heures
- Câbles fournis : USB-C vers USB-C (recharge), jack 3,5 mm vers jack 3,5 mm (auxiliaire)
- Puissance de sortie : 15 Watts RMS
- Spatialisation du son : stéréophonie
- Garantie : 2 ans
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