On ne s'en lasse pas : Capcom est décidément le plus éco-responsable de tous les éditeurs-développeurs, puisqu'il s'emploie à recycler encore et encore les mêmes jeux sur toutes les générations de consoles. Et là, avec la Next-Gen qui débarque, l'occasion est toute trouvée pour nous refourguer quelques vieilles cartouches. Mais-là, ce n'est pas n'importe laquelle qui esr remise dans le chargeur pour le lancement de nos nouvelles-futures-ex-machines de salon, puisque c'est Devil May Cry 5, qui avait fait grand bruit lors de sa sortie il y a un peu plus d'un an, qui va venir régaler nos yeux, nos oreilles, et nos articulations. Sort-il grandi de cet upgrade générationnel ? C'est ce que nous allons voir.

Super DMC5 Turbo'

S'il y a bien un domaine dans lequel Devil May Cry 5 excelle toujours, c'est sa jouabilité. Clairement, Dante est rétro et arcade à souhait, Nero enfin plaisant à jouer, et V, le petit nouveau, détonne mais casse la baraque avec ses pouvoirs de marionnettiste. Chaque personnage propose une profondeur de gameplay assez folle, et on alterne régulièrement entre les trois pour encore plus de variété. Le palais sanglant, déployé via une mise à jour gratuite après la sortie du jeu, est bien évidemment du voyage.

Vous pourrez y éprouver vos skills au fil des nombreux étages qu'il faudra conquérir. Mais ce n'est pas tout ! Pour justifier son statut de Special Edition et appâter le chaland, il fallait bien quelques nouveautés. Au programme, la plus grosse, le mode "Vergil", disponible d'entrée. Ce dernier va vous proposer de revivre l'aventure DMC5, mais avec l'autre fils de Sparda. Une idée plutôt bonne, qui vient ajouter un personnage supplémentaire, à la jouabilité différente de Dante, mais tout aussi prenante. Plusieurs armes seront disponibles d'entrée pour, là encore, varier les plaisirs.

Vergil May Cry

Une autre des nouveautés de ce Devil May Cry 5 Special Edition, c'est son mode Chevalier Sombre Légendaire. On savait Capcom spécialiste de l'affichage de moult modèles 3D depuis Dead Rising notamment, et ils récidivent un peu ici en profitant de la puissance de nos nouvelles machines, et proposant ce qui peut être vu comme une difficulté supplémentaire, ou un mode Musô : bien plus d'ennemis sont affichés à l'écran. C'est assez amusant, même si bien évidemment, seuls les plus valeureux pourront en voir le bout. Enfin, l'autre dernière "grosse" nouveauté, c'est le mode Turbo, qui augmente de 20% la vitesse du jeu. Là encore, ça détonne, et il faudra des réflexes bien aiguisés pour reproduire des combos déjà posés des centaines de fois.

Niveau technique, nous sommes en présence d'une version améliorée, c'est évident. DMC5 était déjà beau sur PS4 et Xbox One, il l'est encore plus sur la 9e génération de consoles. Première nouveauté, un mode 120Hz en 1080p, accessible si vous disposez d'un écran compatible, équipé des dernières normes HDMI. Et quand vous passez en 4K, vous pourrez alors activer le Ray Tracing. Dans ces conditions, on a préféré privilégier le mode "performance", qui garantit un framerate bien évidemment moins spectaculaire qu'en Full-HD, mais stable. En mode "Ray Tracing graphismes" l'augmentation de la résolution est perceptible et agréable, mais le jeu souffre de nombreux ralentissements. C'est vraiment dommage.

Nextgénifié

Ne reste plus qu'à vous parler des petits détails spécifiques à notre session TEST sur la PS5 flambant neuve de la rédaction. Déjà, l'utilisation des retours haptiques des gâchettes reste... limitée. Cela s'active quand on se sert de l'épée de Nero, et c'est à peu près tout ce que nous avons noté. Quelques nouveaux trophées sont de la partie, et sont déblocables dans une nouvelle ligne dédiée.

Enfin, notons quelques petits crashs, survenus à des distances raisonnables, et probablement dus au lancement de la nouvelle machine. On a aussi testé d'insérer notre disque PS4 de Devil May Cry 5 : l'application est venue se superposer à la version PS5. Bien évidemment, aucun des bonus de la Special Edition n'étaient disponibles, mais le jeu présentait une fluidité exemplaire, et un rendu qui n'avait pas forcément à rougir face à la Special Edition. Il a fallu supprimer la version disque PS4 du jeu pour pouvoir ré-accéder à la version PS5. Vous savez tout !