7. "Boss de meeerde !"

Ah, combien de fois suis-je arrivé à la fin d'un jeu... pour ne jamais le terminer. Le dernier affrontement lourdingue contre Arès dans God of War, Suikoden III et ses combats enchaînés par équipes qui obligent à leveler des personnages qu'on avait jusque-là laissés de côté... Même la fin de Halo, avec sa course chronométrée en Warthog - dont j'ai toujours détesté la conduite - m'avait bien gavé à l'époque.

Certes, ce ne sont pas les meilleurs exemples du monde, mais à chaque fois j'ai laissé ma sauvegarde de côté, et n'ai jamais eu le courage de m'y remettre pour diverses raisons. Alors attention, je ne dis pas qu'un jeu doit être facile du début à la fin. J'aime bien les challenges un peu corsés, si le gameplay suit, et/ou si c'est totalement assumé (God Hand, Ninja Gaiden, Bionic Commando Rearmed...). Ou bien lorsque c'est une épreuve "à part", à laquelle on peut décider ou non de s'attaquer (les éons cachés de certains Final Fantasy, par exemple). Je souligne juste que dans nombre de productions vidéoludiques, un passage particulièrement pénible - souvent la fin - frustre, énerve, voire décourage, et qu'il est tout de même dommage de les abandonner définitivement pour ça. Un système intéressant, intégré par exemple à Yakuza 2, c'est le jeu qui, après plusieurs morts successives, vous propose de continuer au niveau de difficulté inférieur. Vous pouvez évidemment refuser...