Loin de moi l'idée de cracher sur l'imaginaire de la SF et de la Fantasy dans les années 80/90, que ce soit au cinéma ou en littérature. Mais dans le même temps, le jeu vidéo à apporté quelques-uns des univers fictifs les plus marquant pour notre imaginaire. On a tous nos favoris, donc je ne citerai qu'Ultima ou Fallout (une fois de plus), mais la liste est très longue. Monkey Island, Another World, XCOM, King's Quest, Syndicate... Oui bon, j'arrête.

A vrai dire, c'est encore plus vrai pour les joueurs consoles, qui en dehors des dessins animés relayés par les émissions "pour enfants" (surtout en Europe, moins aux états-unis), se sont pris toute la culture japonaise en pleine poire. Ça devait faire bizarre (NDJulien : mais qu'est-ce que c'était bon !!!).

En France, on avait certes un aperçu du monde nippon avec des animes tronqués et aux prénoms changés pour des Sophie, Marc, Max & compagnie. Avec un Final Fantasy ou un Zelda, c'était tout de même autre chose ! Le design, le mode de narration, les thèmes abordés, les valeurs... tout montrait les énormes différences de culture. De quoi s'ouvrir l'esprit et pas qu'un peu. C'est d'ailleurs ce qui est toujours recherché de nos jours, et que beaucoup de développeurs japonais, en tentant d'occidentaliser leurs titres, n'ont pas compris.