C'est un peu général pour un début, mais c'est vrai : ces jeux que l'on veut retrouver de nos jours, ce sont les jeux d'une époque importante de notre vie... une époque forcément révolue. Notre jeunesse quoi. C'est normal, ça arrive dans tous les domaines, pour tous les médias. C'est d'ailleurs fortement exploité, même si vraiment, pas grande chose ne mérite d'être nostalgique !

A l'époque, on avait plus de temps pour jouer (en sacrifiant l'éducation), moins de jeux à essayer, et certains pirataient sans trop savoir l'impact que cela avait sur l'industrie... Qui n'a pas un jeu associé à une musique de l'époque, un film, ou une petite amie ? Ouais, bon, oubliez la petite amie. Disons plutôt un "amour transi unilatéral". La nostalgie pure et dure, qui englobe tous les aspects de la vie, et pas que les jeux vidéo, est donc un bon terreau pour le retrogaming. C'est quasiment une évidence, mais il s'agit d'une base pour déballer le reste.

Il y a tout de même une différence notable avec les autres éléments de notre vie, comme la télé, le cinéma, les livres et la vie quotidienne : le jeu vidéo a progressé terriblement vite en 20/30 ans.

Des titres d'il y a 10 ans semblent faire partie de la préhistoire. Souvent, un jeu des années 90 va nous sembler très lointain, alors qu'un film ou un clip, ou encore un événement qui lui est associé nous sera rappelé comme étant beaucoup plus récent. Quoi, Fallout est sorti en 1997 ? J'ai l'impression que ce RPG date de mon enfance, mais j'avais déjà 24 ans bon sang ! C'est peut-être aussi lié à l'effet adulescent...

Quoi qu'il en soit, le jeu vidéo est devenu un mouvement culturel, il faut donc lui donner de la substance. Ce ne sont pas les dates et les faits notables qui manquent pour cela, ni les gens pour en parler. Notre loisir sera bientôt mieux documenté que n'importe quoi d'autre !