Malgré une campagne pré-sortie pour vanter les mérites de l'un des « meilleurs films de super-héros jamais », voire même LE meilleur, The Flash a divisé. Et depuis son arrivée au cinéma, les avis divergent toujours autant. Le réalisateur Andy Muschietti est revenu sur l'une des critiques les plus répandues. Ça ne plaît peut-être pas mais c'est conforme à la vision du cinéaste.

La mocheté de The Flash défendue jusqu'au bout

Maintenant que les critiques sont parues, on peut dire que The Flash ne sera pas le sauveur du nouveau DCU. Finalement, les retours en France comme à l'étranger, sont plus mitigés que prévu. « En plus d'être visuellement très compliqué, le film ne sert pas à grand chose et ne tire pas le meilleur de ses éléments les plus intéressants, à savoir Batman et Supergirl. Une perte de temps qui laisse de marbre » estime CinéSérie.

« Visuellement très compliqué », un défaut qui revient (quasi) systématiquement dans les reproches faits à The Flash. Pour Ecran Large, c'est « laid » tandis que Première utilise le terme de « carnage en CGI » pour la fin et uniquement la fin ? Non. Les problèmes au niveau des effets spéciaux semblent légion, au point où c'est devenu un véritable sujet lors d'une interview d'Andy Muschietti. Le réalisateur de The Flash. Un cinéaste qui s'est fait connaître avec Mama ou la nouvelle version de Ça

Pour le metteur en scène, aucun problème avec les effets spéciaux car le rendu est fait exprès. Y compris lors de la scène d'ouverture. « L'idée, c'est que nous sommes dans la perspective de Flash. Tout est déformé au niveau des lumières et des textures. Nous entrons dans ce « monde aquatique » qui est en vérité le point de vue de Barry. Cela faisait partie du design. Donc si cela vous paraît un peu bizarre, c'était voulu ». The Flash est moche, mais c'est normal. Il faut souligner que les critiques, y compris celles qui portent sur cette séquence, ne pointent pas un choix artistique. Mais bien des visuels qui sont tout sauf à la hauteur d'un tel blockbuster.

Julien Lepers en Chevalier Noir et deux Ezra Miller pour le prix d'un (crédits : CinéSérie).

Le nouveau film Batman entre les mains du même réalisateur

Que The Flash soit beau ou moche, de façon volontaire ou non, ça ne change rien pour James Gunn (The Suicide Squad, Les Gardiens de la Galaxie...) et Peter Safran. Pour les deux patrons de DC Studios, Andy Muschietti est un « réalisateur visionnaire ». Et c'est pour cette raison que le metteur en scène a toute la confiance des deux hommes.

À l'avenir, ils vont d'ailleurs retravailler ensemble puisque Muschietti sera aux commandes du nouveau film Batman : The Brave and the Bold. « Nous avons vu The Flash avant même de prendre les rênes de DC Studios. Nous savions alors que nous tenions non seulement un réalisateur visionnaire, mais également un grand fan de DC. C'est un long-métrage fantastique - drôle, émouvant, passionnant - et l'affinité ainsi que la passion d'Andy pour ces personnages se ressent dans chaque image. De ce fait, lorsque le moment est venu de trouver un réalisateur pour The Brave and the Bold, il n'y avait en fait qu'un seul choix. Heureusement, Andy a dit oui. Barbara (ndlr : la sœur d'Andy) a signé pour produire le film avec nous et c'était parti. C'est une équipe extraordinaire, et nous ne pourrions pas avoir de meilleurs partenaires alors que nous nous embarquons dans cette nouvelle aventure passionnante du DCU ».

Un choix qui va encore diviser, mais qui est assumé par James Gunn et Peter Safran. À tort ou à raison, on le verra dans les prochaines années. Batman The Brave and the Bold traitera du justicier de Gotham et de son fils Damien Wayne, alias Robin qu'on a pas revu dans un film live-action depuis l'horrible Batman et Robin de Joel Schumacher. Ça aussi, ça fait froid dans le dos en y repensant.