Cet article avait été initialement publié pour un précédent tournoi de Roland-Garros...


La lutte avec Top Spin 4 et Grand Chelem Tennis 2 s'avère âpre pour déterminer l'étalon technologique. VT4 affiche ainsi des courts extrêmement colorés, presque jusqu'à la saturation, des lieux assez exotiques, et des surfaces dotées de riches textures, le tout souligné par de jolis jeux de lumière et une bonne dose de blur.

TS4 joue davantage sur les détails, tels que les traces de glissades sur la terre battue. Quant à GCT2, il dissimule la modélisation sommaire de son public par l'aspect globalement très authentique des arènes, en particulier l'environnement des courts annexes. Du côté des personnages, les joueurs VT4 arborent un faciès au rendu quasi chirurgical, renforcé par le ruissellement de transpiration sur la peau et des rides d'expression marquées. Ceux de TS4 se montrent moins fins, quoique plus naturels, et c'est finalement GCT2 qui parvient à trouver un relatif équilibre entre les deux.

Enfin au niveau des mouvements, GCT2 se retrouve vite sur la touche, la faute à des personnages qui planent sur le court et au nombre restreint de véritables gestes parmi son prestigieux panel de professionnels. Un reproche qui s'applique aussi à TS4 et ses rares "signatures moves", ce dernier tirant sur épingle du jeu grâce à la multitude d'animations intermédiaires, gage d'une vraie crédibilité dans les échanges.

VT4 ne brille pas spécialement dans ce domaine, par contre la gestuelle de l'immense majorité des champions a été reproduite avec un soin admirable. Si l'on y ajoute la mise en scène décapante des super frappes lors d'un "Match Momentum", VT4 s'impose donc comme le plus agréable à l'oeil, malgré sa tendance à surjouer, et c'est encore plus frappant sur le bel écran OLED de la PS Vita.