Bonjour à tous,

 

Pour être honnête avec vous qui me lisez, j'ai beaucoup hésité avant de vous parler de ce jeu, de peur d'égratigner le tableau de maître que représente Portal. Ce jeu, édité par Valve Software et par Microsoft Games Studios pour le XBLA, développé par Valve Software est sorti le 10 octobre 2007 sur Xbox 360 et PC, et le 11 décembre 2007 sur PS3. Une version Mac est sortie le 12 mai 2010, en même temps que la version Mac de Steam.  Le principe de base est assez simple : le joueur incarne un cobaye dans un laboratoire d'Aperture Science, et il s'agit de sortir successivement de différentes salles de test, le cobaye étant accompagné par GLaDOS, une intelligence artificielle au caractère mégalomane et complètement barrée. Le joueur se posera constamment la question suivante : GLaDOS, narratrice du jeu, est-elle une alliée ou une ennemie ? La réponse est contenue dans un gâteau.

 

Intro et le premier niveau de Portal

 

Du coté du gameplay, Portal est un jeu à part. En vue à la première personne, le joueur incarne le cobaye qui pour s'en sortir a un Portal Gun qui lui sert à créer des portails pour passer à travers les parois du niveau afin de résoudre les énigmes des différentes salles de test d'Aperture Science. Avouez qu'un FPS couplé à un puzzle-game, c'est quand même un mariage improbable non ? Il y a une petite vingtaine de niveaux à traverser, ce qui nous amène au principal (et unique ?) défaut du jeu : sa durée de vie. Comptez 2 heures de jeu pour le faire en ligne droite et en connaissant les énigmes parfaitement, entre 4 et 6 heures si vous prenez votre temps et si vous vous attardez sur le mode Challenge du jeu. Portal est unique par son mélange des genres et aussi par sa patte graphique, simple et sans fioritures, ce qui me fait dire que c'est l'un des rares jeux de cette génération qui ne vieillira pas. 

 

Ending de Portal - Still Alive

 

Portal, avec son concept unique, ce mélange des genres improbable et GLaDOS, cette intelligence artificielle féminine, m'a complètement retourné le cerveau. Portal possède deux défauts rédhibitoires à mon affect de joueur : premièrement, c'est un jeu en vue à la première personne et j'ai horreur de ça. Ne pas voir ce qu'il y a derrière moi quand je joue, ça m'énerve. Deuxièmement, c'est un jeu avec des énigmes, et me creuser la tête pour avancer, pourquoi pas, mais vraiment à des doses homéopathiques. Portal étant un jeu de réflexion, il n'y avait aucune raison de je m'y mette. Mais non seulement je l'ai acheté un peu par hasard dans l'Orange Box (une compilation de jeux Valve sortie en décembre 2007) mais je l'ai refait plusieurs fois, alors que je n'aime pas trop réfléchir ! Portal représente à lui seul une des raisons qui font que j'écris ces articles : le domaine des jeux vidéo est un éternel recommencement, et une perle magnifique et unique peut sortir de nulle part et nous émerveiller. C'est ça, la beauté des jeux vidéo.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.