Les jeux vidéo sont dangereux                                                               

Vous l'avez forcément déjà vu ou entendu. A la télévision, à la radio, dans les journaux, certains faits divers sont accompagnés d'une relation au jeu vidéo. Politiques et personnalités n'hésitent plus à montrer ce média du doigt comme étant une des causes phare de la dégénérescence des principes de notre société et de la décadence de notre jeunesse. En tête de liste des jeux vidéo visés, on retrouve quasi systématiquement GTA et Call of Duty. Des jeux où il est question de guerre, de meurtre, de vol, de drogue et de sexe. Rien que ça.

Nier l'influence de tels jeux sur nos bambins n'a aucun sens, mais vous allez voir que les causes et les responsabilités sont quand mêmes plutôt déplacées et qu'il existe surtout plusieurs moyens de se prévenir de voir notre progéniture devenir un serial killer en puissance.

Etablissement de la relation violence réelle/violence virtuelle

Plusieurs médias citent le jeu vidéo comme un vecteur de la violence ou de la bêtise d'un fait divers. Pour références, vous pouvez consulter quelques articles comme celui sur la Fusillade d'Istres d'Avril 2013 ou celui sur la Disparition d'Agnès en Novembre 2011.Vous pouvez aussi taper dans votre moteur de recherche les mots "Jeux vidéo meurtre" ou "Jeux vidéo tuerie", histoire de voir l'ampleur de la relation établie par les médias entre le jeu vidéo et les divers évènements marquants impliquant des morts et des jeunes. 

Il est toujours question d'un acte de violence extrême, accompagné d'une enquête qui révèle que l'auteur de ces actes possédait ou jouait aux jeux vidéo, parfois avec excès.

Ces faits sont marquants mais les médias passent souvent à côté de leur sujet:

  • La relation est toujours établie sans véritable cause à effet. Rien ne montre que le joueur devient tueur par le jeu. Aucune étude sérieuse ne prouve d'ailleurs la moindre relation directe ou indirecte entre la pratique de ce divertissement et le passage à l'acte.
  • Le jeu vidéo est toujours mis en avant dès les premiers mots, voir dans le titre, de telle sorte qu'il attire un public plus enclin à la polémique qu'à l'information.
  • Les informations sur la possession d'armes, sur l'environnement familial ou sur des possibles antécédents sont reléguées au second plan, voire complètement occultées.

Alors soyons clairs, je ne fais pas dans ce chapitre la défense du jeux vidéo violent, écartant la moindre relation entre violence virtuelle et violence réelle. Je pointe simplement certains médias généralistes qui, au travers de leur ignorance ou de leurs convictions personnelles ont franchement tendance à braquer les projecteurs sur le jeu vidéo alors qu'il n'y a aucune raison particulière de le faire. Que la pratique excessive d'un jeu de guerre puisse participer à la catalyse d'un acte de violence, je peux l'admettre si c'est argumenté. Mais que le coeur du problème soit un divertissement, ça me paraît complètement impossible. Ne faudrait-il pas plutôt regarder du côté des relations sociales ou familiales, de la stabilité morale et intellectuelle, des accidents de la vie ou de l'éducation pour trouver des causes plus tangibles, plus profondes, rarement uniques et n'ayant aucun rapport avec le jeu vidéo, qu'il soit pratiqué sous forme d'addiction ou de simple passe-temps?

Au delà du jeu...l'écran

Quoi qu'il en soit, au delà de ces faits divers graves, c'est toute une partie de notre société qui se voit tournée de façon plus prononcée vers la violence.

Sans tomber dans le classique "c'était mieux avant" ou dans un alarmisme de vieux jeune frustré, je constate avec mon expérience personnelle que les réseaux sociaux, les forums, les chats ingame (les moyens de communication dans un jeu, par écrit ou par la voix) voient proliférer une agressivité verbale décomplexée, pleine de haine raciale, de mysogynie, de moquerie, de domination ou de méchanceté gratuite. Cette violence quasi généralisée, je ne l'ai jamais rencontrée lors de parties multijoueurs avec canapé commun, mais caché derrière son écran, tout est beaucoup plus facile que dans la vraie vie où l'éducation, la réserve, le regard des autres, sont des remparts à de nombreuses attitudes violentes ou déplacées. Vous pouvez certainement vous en rendre compte vous mêmes en navigant au gré de l'internet ou en regardant ce genre de vidéo montrant ce que peuvent faire vos enfants quand vous n'êtes pas là:

Dites vous que ces gamins n'ont probablement pas plus de 15 ans et qu'ils usent pourtant d'un language et d'attitudes largement attribuables à des adultes. Leur attitude est violente par leur propos, leurs actes et la pression mise sur ce joueur fictif au pseudonyme féminin. La faute à l'écran .... ou à l'anonymat qui en découle? La faute au groupe ou au jeux vidéo auquels ils jouent? A moins que les fautifs soient tout autres.

Parents, VOUS êtes responsables

Fautifs, peut être pas totalement. Responsables? Oui à 100%.

L'éducation d'un enfant revient à ses parents, en droits comme en devoirs. Il n'y a pas de secret, tout passe par l'apprentissage et la surveillance. L'apprentissage d'abord des règles de vie, de la différence entre réel et virtuel. Fixer des limites est important, notamment en termes de temps passé à jouer. Proposer une diversité des activités semble essentiel à l'épanouissement et évite que le jeu vidéo devienne l'unique refuge des diverses frustrations.

Quelle que soit votre attirance pour les jeux vidéo, vous devez gardez le contrôle:

  • Sélectionner les jeux auquels joue votre enfant
  • Maîtriser le temps passé à jouer
  • Contrôler et aiguiller votre enfant dans ses attitudes face au jeu et aux autres joueurs

Et pour être capable d'agir en conséquence, il faut maîtriser un minimum son sujet. L'attraction naturelle de votre enfant vers le jeu vidéo ne doit pas s'accompagner de votre part d'une forme de cécité face à l'inconnu sous prétexte qu'à la base vous n'y connaissez rien.

Protéger un enfant d'un monde ignoré revient à essayer de le sauver de la noyade sans savoir nager. Faut il pour autant l'empêcher de s'approcher de l'eau alors que ses amis plongent, sautent et se coulent mutuellement ou faut-il laisser faire et donner au hasard la possibilité d'attribuer une fin heureuse ou malheureuse aux évènements?

Si nécessaire, renseignez vous auprès de personnes plus compétentes que vous: éducateurs, psychologues, amis, famille. Internet est également un excellent outil. Je peux vous conseiller de lire ce petit article, court et bien résumé sur la façon d'apréhender la "dose" de jeu vidéo raisonnable pour un enfant: 

Combien de temps pour le jeu vidéo ? par Tomislav Govekar

Des articles de ce type, il en existe des tonnes sur internet. L'essentiel étant de faire son propre tri, en fonction de l'éducation que l'on souhaite donner à son enfant.

Et surtout, ne pas oublier la donnée qui est peut être la plus importante: Il faut jouer à des jeux adaptés à son âge! On ne fait pas la guerre à 8 ans, c'est une évidence... mais à quel âge peut on vraiment la faire? 10, 12, 16 ou 18 ans? Il en va de même que pour le cinéma ou pour la littérature. Aborder des sujets comme la violence, le sexe, les drogues, dépend de la maturité de votre enfant et surtout de votre implication dans son éducation vidéoludique, comme vous le feriez pour la littérature ou le cinéma.

Sinon, encore une fois, faites appel à des personnes compétentes. Les vendeurs de jeux vidéo sont souvent des joueurs eux mêmes et sont capables de vous dire si tel ou tel jeu convient en termes d'age. Ils peuvent généralement vous dire si la violence y est présente et quelle est sa nature car ils en connaissent les codes. Ne laissez pas votre enfant dicter les règles, sous prétexte que plusieurs de ses amis ont la permission de jouer à des jeux inadaptés (ce qui arrive très souvent). Surtout qu'il existe un système simple à comprendre et parfaitement visible sur la boite des jeux pour vous guider dans vos choix.

Le système PEGI - perfectible mais présent

Le système PEGI est un marquage présent sur la quasi totalié des boites de jeux vidéo.

Il a été créé comme un outil de protection des mineurs, à l'intention des parents. Il fait correspondre le contenu d'un jeu vidéo avec une tranche d'âge précise et offre en plus une identification claire des types de contenus présentant un risque. Ce marquage utilise un système de pictogrammes clairs, assez parlant et dont vous trouvez l'explication officielle ci dessous:

 

 PEGI 3

Avec cette classification, le contenu du jeu est considéré comme adapté à toutes les classes d'âge. Une certaine violence dans un contexte comique (par exemple les formes de violence présentes dans les dessins animés de type cartoon comme Bugs Bunny ou Tom & Jerry) est acceptable. L'enfant ne doit pas pouvoir associer le personnage à l'écran avec des personnages réels, ils doivent être totalement imaginaires. Le jeu ne doit pas comporter de sons ou d'images susceptibles d'effrayer ou de faire peur à de jeunes enfants. Le jeu ne doit faire entendre aucun langage grossier.

 

 

PEGI 7

Tout jeu qui obtiendrait normalement une classification 3 mais qui contient certaines scènes ou sons potentiellement effrayants peuvent être considérés comme convenant à cette classe. 

 

 

PEGI 12

Les jeux vidéo montrant de la violence sous une forme plus graphique par rapport à des caractères imaginaires et/ou une violence non graphique envers des personnages à figure humaine ou représentant des animaux identifiables, ainsi que des jeux vidéo montrant des scènes de nudité d'une nature légèrement plus graphique tomberaient dans cette classe d'âge. Toute grossièreté doit rester légère et ne pas inclure d'insultes à caractère sexuel.

 

 

PEGI 16

Cette classification s'applique lorsque la représentation de la violence (ou d'un contact sexuel) atteint un niveau semblable à celui que l'on retrouverait dans la réalité. Les jeunes gens de cette classe d'âge doivent également être en mesure de gérer un langage grossier plus extrême, le concept de l'utilisation de tabac et de drogues, et la représentation d'activités criminelles.

 

 

 PEGI 18

La classification destinée aux adultes s'applique lorsque le degré de violence atteint un niveau où il rejoint une représentation de violence crue et/ou inclut des éléments de types spécifiques de violence. La violence crue est la plus difficile à définir car, dans de nombreux cas, elle peut être très subjective, mais de manière générale elle peut regrouper les représentations de violence qui donnent au spectateur un sentiment de dégoût. 

Le système PEGI offre en plus l'explication précise du type de contenu choquant que vous pourriez retrouver dans le jeu. Les pictogrammes ci dessous, accompagnés ici de leur explication, se retrouvent systématiquement à l'arrière de la boite du jeu vidéo:

 Violence

Ce jeu contient des scènes violentes

 Language grossier

Ce jeu contient des expressions grossières

. Peur

Ce jeu risque de faire peur aux jeunes enfants.

 Sexe

Ce jeu montre des scènes de nudité et / ou des comportements ou des allusions de nature sexuelle.

 Discrimination 

Ce jeu contient des images ou des éléments susceptibles d'inciter à la discrimination.

  Jeux de hasard 

Ce jeu incite à jouer aux jeux de hasard ou enseigne leurs règles.

 Drogue

Ce jeu illustre ou se réfère à la consommation de drogues.

 En ligne

Possibilité de jouer à ce jeu en ligne.

Le système PEGI a ses défauts. Tout d'abord, il ne conseille en aucun cas l'âge requis pour jouer à jeu, dans le sens de la possibilité (intellectuelle ou manuelle). Il ne s'agit pas d'une estimation du degré de difficulté. Un jeu estampillé PEGI 3 peut tout à fait ne pas convenir à un enfant de 3 ans en termes de jouabilité, de difficulté ou même de plaisir de jeu.

De plus, le système PEGI se veut naturellement plus sévère que les jugements habituels rencontrés. Au cinéma, la présence de violence caractérisée, de racisme, de sexe modéré, amènent en général une interdiction aux moins de 12 ans, voire de 16 ans. Les mêmes critères pour un jeu vidéo offrent généralement un PEGI 18. Cela peut s'expliquer par le caractère immersif plus fort pour le jeu vidéo que pour le cinéma ...sans que cela ne soit totalement prouvé.

Pour finir, le PEGI ne constitue aujourd'hui aucunement un organisme faisant loi et permettant l'interdiction de vente dans le cas d'une personne n'ayant pas l'âge requis. Un adolescent de 16 ans peut tout à fait acheter un jeu PEGI 18 sans que le vendeur ne puisse lui refuser la vente.

Néanmoins, on ne peut reprocher au système de ne pas être présent, compréhensible ou visible. Les pictogrammes sont facilement identifiables et donnent en général une explication claire et précise pour le néophyte. Ne vous reste plus qu'à vous fier à votre bonne intelligence pour juger de l'adaptation d'un jeu à votre enfant.

Mais pourquoi je n'en ai jamis entendu parler?

La violence des jeux vidéo est un fait. Elle concerne une partie des jeux du commerce et ces jeux sont identifiés comme contenant de la violence. Malheureusement, peu de publicité ou d'information est faite autour des systèmes de protection existants. Savez vous par exemple que les consoles modernes possèdent toutes un système de contrôle parental, facile à mettre en place. Une fois activé, un jeu classé pour une catégorie d'âge minimum ne peut fonctionner si le compte en cours n'est pas adapté. Un bon moyen d'éviter toute triche ou mégarde de la part de votre enfant ou de son entourage. Mais avez vous seulement lu le manuel de votre console de jeu?

Et côté politique, bien peu d'actions d'envergure sont mises en place auprès des parents. Il serait pourtant simple de communiquer autour du système PEGI ou de la protection parentale (une publicité existe, visible à cette adresse, mais elle est très peu diffusée sur les médias généralistes), avec des publicités à but informatif. Au lieu de cela, nous avons droit à des mises en gardes maladroites et contre productives, dans lequel le jeu vidéo est mis au niveau du racisme, de la prostitution ou de la pédophilie:

Ce manque de discernement vient de la méconnaissance des personnes politiques, de leur arrogance et de leur utilisation du jeu vidéo comme un spectre ou une excuse expliquant la violence sociétale actuelle. Un peu comme les dessins animés Japonais durant les années 80-90 qui valaient à Dorothée les pires insultes quant à son détournement de la jeunesse.

Nadine forever

Le cas de Nadine Morano est probablement l'exemple le plus flagrant de ce manque de réflexion face au jeu vidéo. Après avoir eu "l'idée" de mettre en place un système de marquage européen (alors que le PEGI existe et qu'il est bien implanté en Europe), elle se rattrape en pointant son manque de visibilité et de connaissance ... mais finit par ne rien faire pour que ça change. Alors qu'il n'est pas compliqué de se renseigner un minimum sur les systèmes déjà en place, surtout quand on est ministre en charge de la jeunesse, et qu'on sait normalement que 80% des jeunes jouent aux jeux vidéo. Et qu'il est tout aussi facile, avec la visibilité dont elle jouit, de transmettre les informations nécessaires et utiles aux parents en quête de renseignements.

Mais Nadine Morano préfère polémiquer, donnant aux jeux violents la responsabilité de la violence qui nous entoure, comme si le passé n'avait pas eu son lot d'hyper violence, alors même que le jeu vidéo ou la télévision n'existait pas encore.

Pire, elle va jusqu'à se ridiculiser en se laissant prendre en photo alors que ses enfants jouent à GTA 4 devant elle. A ce moment là, sa fille a 13 ans et GTA4 est un jeu PEGI18, donc normalement déconseillé aux moins de 18 ans. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Elle est depuis, la personne politique française la plus ridiculisée du monde du jeu vidéo.

Mais le vrai problème que cela pose, c'est la confusion créée par tant de communication foireuse et de méconnaissance mal assumée. Le grand public ne peut pas, en écoutant la parole de nos "dirigeants" se faire une opinion saine et claire du jeu vidéo puisque le message est soit inexistant, soit diabolisant. Car s'il existe bien des jeux violents et inadaptés à vos enfants, il existe aussi et surtout de nombreux jeux pour tous les âges. Et lorsque l'âge recommandé est respecté, le jeu vidéo dévoile alors tout son potentiel de plaisir, d'histoire, de stimulation des réflexes et de la réflexion. Mais ça, on n'en entend pas souvent parler: ca ne fait pas le buzz!

En conclusion

Ce qu'il faut retenir absolument, c'est votre responsabilité de parent. Le jeu vidéo est un outil de divertissement et d'éducation qui ne peut en aucun cas se soustraire à votre présence et qui nécessite de toute façon votre vigilance...comme toute autre activité. De même, si vous notez la méconnaissance générale du système PEGI, vous pouvez communiquer votre savoir autour de vous. Un jeu PEGI18 n'est pas adapté à un enfant de 12 ans...même si tous ses copains y jouent. 

Et pour finir, ne vous laissez pas influencer par les différents reportages ou interventions politiques. Faites vous votre opinion vous même. Ne diabolisez pas ce média qui ne le mérite pas. Le jeu vidéo n'est pas un monde parfait, mais bien utilisé il peut offrir beaucoup. Tout est question d'adaptation et de dosage. Et ce n'est que par la connaissance du média que vous apprendrez à le maîtriser.

Olive Roi du Bocal

Petite note: Et si vous avez de l'humour (ce dont je ne doute pas!), je ne peux que vous conseiller de lire cet article de legorafi.fr En se voulant satyrique, il en devient finalement parfaitement juste. Un bijou!

Postambule

Cet article est avant tout destiné aux parents. Comme tout joueur adulte, habitué depuis des années à choisir mes jeux, je connais aujourd'hui mes gouts et mes limites. J'ai toujours connu le jeu vidéo et ai toujours joué à des jeux pour enfants ou pour adultes. Si mes souvenirs sont bons, jeux de combats et jeux de guerre ont toujours existé. On tape, on mange, on tire on meurt. Des mécaniques usées dans le jeu vidéo...Mais avec l'évolution technique, le monde réel et celui du jeu se rapprochent fortement. Dangereusement peut être, si on n'y fait pas attention. Mais en tant que père, j'espère que je saurai faire l'éducation de mes enfants avec sagesse et en laissant une place au jeu...qu'il soit vidéo ou non d'ailleurs.

Hors sujet

Derrière chaque test, chaque article, chaque news et chaque blog, se cache une personne. J'ai aujourd'hui en horreur les réactions pleines d'animosité que je trouve quasi systématiquement dans les commentaires des news, des articles, des vidéos ou des tests de jeux. Cet article m'a pris du temps et de la passion...alors restez courtois entre vous et dans vos propos envers cet article. Si vous avez des remarques, faites les avec arguments afin que nous puissions ensemble en débattre sereinement. Comme je le fais parfois dans le forum, j'adresse une fois de plus toute mon affection aux créateurs et aux rédacteurs de ce site, ainsi qu'aux amateurs qui se lancent dans l'aventure de l'article. Encaisser les critiques, surtout quand elles ne sont pas constructives ou balancées en place publique, n'est pas un exercice facile. Je remercie en tout cas ceux qui me permettent aujourd'hui de m'exprimer, de partager mon avis et ma pensée, grâce à cet outil formidable qu'est Gameblog. Longue vie à ce site.