La recette Dark Souls, ça marche. La preuve, Sekiro vient de battre pas mal de records de vente dans son genre, si exigeant. Mais dès qu'on voit l'univers de Code Vein s'animer devant nos yeux, c'est à un autre jeu de Bandai Namco que l'on va penser : La direction artistique est visuellement très proche de ce que se fait avec la série des God Eater. Et alors que ce clone marche - plus ou moins - sur les pas de Monster Hunter World avec son dernier épisode en date, Code Vein va quant à lui aller tâter un autre jeu de l'éditeur question gameplay... Dark Souls, bien évidemment.

Code Eater

Pour nos premiers pas sur Code Vein, on nous propose de passer par l'étape de la création de son avatar virtuel. L'éditeur se montre très complet, que ce soit en termes d'options physiques, de coupes ou de vêtements. Tout est là pour se créer une combattante exubérante ou un bel éphèbe androgyne. Et ensuite, on va découvrir le scénario de Code Vein, qui s'annonce bien Dark Fantasy dans un monde post apocalyptique très proche de celui de... God Eater. On vous rassure, le tout devrait être bien plus accessible que Dark Souls avec la bande de joyeux drilles qui vont vous servir de co-équipiers pendant les missions. Le tout à un petit côté Mad Max post-apo en manga shonen kawai, et les musiques, sur ce qu'on en à entendu, étaient plutôt classes. Le bestiaire devrait être assez varié, avec pas mal de types d'ennemis. On recroisera même quelques vieilles connaissances, comme du slime collé au plafond. Un classique. Néanmoins, la réalisation nous à pour l'instant semblé un peu datée, avec des modèles 3D vieillots et des textures pas au top non plus.

Le découpage de la version démo de Code Vein était assez maladroit, puisqu'une fois l'éditeur terminé, il fallait passer par un long tutoriel qui nous enseignait absolument toutes les notions du jeu, même le maniement des menus, sans rien expliquer, même le changement de classe où l'acquisition de compétences, comme ça de but en blanc. On espère que tout ceci sera un peu mieux intégré au jeu final. On nous lance ensuite vers la première zone de Code Vein qui fera office de prologue dans la version finale, avec quelques ennemis de plus en plus puissants, puis un boss, avant d'arriver sur le HUB central ou c'était la fin de la démo. En parlant avec un PNJ, on a tout de même pu accéder à une mission bonus bien plus chaude, dans un genre de donjon annexe, aux couloirs labyrinthiques et aux ennemis de plus en plus puissants avec là encore, de redoutables boss, parfois par paire, qui demanderont probablement bien des essais, même avec un partenaire, avant d'en venir à bout.

God Vein

Sur ce qu'on a vu, le level design de Code Vein ne nous à pas paru des plus inspirés : Surtout des couloirs, avec quelques raccourcis maladroits au début pour bien faire référence à Dark Souls. On s'y repère avec une carte qui apparaît au fur et a mesure sur le HUD, et on peut visualiser sa trace pour savoir d'où l'on vient. On attend de voir si le jeu sera plus ouvert. Mais avec sons système de HUB central, on parierait plutôt sur des missions indépendantes à la Nioh. Ce dernier s'en était bien sorti, à voir comment Code Vein pourra s'en dépatouiller. Le mystère est total.

Pour continuer sur les comparaisons, si on meurt dans Code Vein, on aura une chance, et une seule, de récupérer son précieux chèrement farmé. Les combats se font avec une jauge d'endurance, et une autre pour les compétences. Comme dans God Eater (ou dans Sekiro), on peut absorber la vitalité de ses ennemis pour regagner du point de compétence, avec une attaque à l'animation lente qui laisse sa garde bien ouverte. En défense, on aura quelques options, comme une garde ou une parade, qui se joue sur un dangereux timing très serré, mais qui peu tuer en un coup. Sincèrement, sur ce qu'on à vu, Code Vein propose plutôt un feeling hack'n slash, un peu pataud, et pas vraiment Beat'em all. C'était du moins notre sentiment après ce premier contact : Il faut bien connaître les patterns ennemis, et avancer avec parcimonie, mais on sent l'ensemble plus rigide. La caméra et le lock, capricieux, n'aident pas. A confirmer lors du TEST.

Code of War

Question RPG, Code Vein devrait proposer pas mal de choses : Notamment un changement de classe à la volée, ou l'on devient un guerrier, puis un magicien à distance... Au début, les classes sont basiques, mais la chose se complexifie au fil du temps, et on pourra accéder à moult classes différentes. On choisit en fonction de ce qui est en face de nous. Chaque classe a accès à ses propres skills passifs, ou actifs comme des attaques ou des bluffs, et le fait que le jeu soit entièrement jouable à plusieurs en ligne - selon les dires de Bandai Namco - devrait rendre la chose encore plus intéressante. Code Vein souffle donc le chaud, mais aussi un peu le froid. Est-ce que ça sera suffisant pour détrôner Sekiro ? Rien n'est moins sur.

ON L'ATTEND... AVEC CURIOSITÉ
Lors de ce contact avancé avec une version preview du jeu, Code Vein à montré du bien, et aussi fait naître quelques incertitudes. Prenant place dans un univers post-apocalyptique fantastique manga ressemblant à celui de God Eater, le jeu possède un design qui sera apte à séduire les amateurs. Dark Souls-Like autoproclamé, on y découvre des mécaniques similaires au jeu de From Software, et un système de classe interchangeable qui devrait faire des merveilles en coop, mais une jouabilité qui nous à semblé pataude et qui devra faire ses preuves, et un level design qui lui aussi, devra en faire tout autant. On reste malgré tout plutôt intrigués par ce premier gros contact, et on espère vous en dire plus bientôt si l'on recroise sa route d'ici le TEST, à une date encore indéterminée...