Un bref rappel du concept de Dying Light est nécessaire afin de rafraichir les mémoires. Les joueurs progressent dans un monde ouvert plutôt dynamique et infesté de zombies, qui gère le cycle jour/nuit. Deux spécificités d'ailleurs très importantes, qui influent directement sur le comportement des infectés. En effet, la journée, ils sont plus longs à la détente et ne vous repèrent pas instantanément. Tandis que lorsque la nuit tombe, c'est une tout autre histoire. Bien entendu, votre périple peut tout autant se faire en solo qu'en coopération avec trois autres compères. A vos risques et périls...

Ici, tout le monde vous entendra crier !

Après ce petit laïus d'intro fort sympathique, passons désormais à la version de la Paris Games Week. Celle-ci tournait sur PC, un Alienware plus précisément avec une manette Xbox 360. Je sens déjà certains d'entre vous crier à l'hérésie du fait de jouer à un jeu à la première personne à la manette, mais que voulez-vous, on s'y fait.

Précisons tout de même que la démo en question disposait d'une limite de temps de 7 minutes. Bien entendu, plusieurs sessions furent possible pour bien appréhender le gameplay et tous ses rouages. C'est donc manette en main que nous plongeons dans ce monde hostile...

Une porte s'ouvre, la lumière du soleil m'éblouit ! Où suis-je ? À vrai dire je n'en sais rien. Mais je suis certain d'une chose : je dois survivre et remplir divers objectifs pour accomplir ma mission. Je suis dans les favelas brésiliennes remplies d'infectés à chaque recoin, mais heureusement, mon inventaire me permet de me défendre en cas de pépin. Un pistolet, une batte de baseball, une arme blanche permettant d'électrocuter mes assaillants et trois kits de soin... C'est parti pour l'aventure !

Une aire de jeu qui semble énorme

Concernant l'aire de jeu, celle-ci est plutôt grande, il m'était possible d'aller où bon me semblait. À la manière de Mirror's Edge. Grimper sur les maisons, sauter de toit en toit ou encore faire des glissades furent d'une facilité déconcertante et est vraiment jouissif. Même si ce n'est pas aussi fluide que le titre de Dice en termes de Parkour, cela reste vraiment très agréable. Rentrer dans les bâtiments comporte des risques, des zombies endormis peuvent s'y trouver. À vous donc de faire le nécessaire pour ne pas ébruiter votre présence.

Les zombies sont partout à chaque coin de rue. Ces derniers se divisent en plusieurs catégories. Les infectés de base tout d'abord, qui vous donneront des coups au corps-à-corps, d'autant qu'à plusieurs, ils peuvent vite faire très mal. Et il y a ceux qui vous cracheront des fluides à distance. Pour ces derniers, il faudra véritablement se méfier. De grosses brutes sont aussi de la partie, armées de masse, ceux-ci vous mettront d'augustes mandales enlevant une bonne partie de votre barre de vie.

Le Jour des morts-vivants !

Techniquement, le jeu tient amplement la route, sans être véritablement une grosse claque. Il impressionne par le nombre de zombies à l'écran et sa distance d'affichage plus que correcte. Lorsque des coups sont infligés, une localisation des dégâts est même gérée par le titre. Plus précisément, il est possible de voir où le coup est porté et ainsi voir les os se briser. Une spécificité bien "cool" pour juger de l'impact des coups.

Les objectifs proposés permettent de parcourir divers endroit de la carte et ainsi montrer la diversité du level-design. De plus, les éléments du décor disséminés un peu partout dans le niveau peuvent être utilisés pour berner les infectés. Par exemple, il est possible d'utiliser des klaxons de véhicules pour occuper les zombies et ainsi se frayer un chemin sans risquer de se faire voir. Ca me rappelle quelque chose...

Malheureusement, la version du jeu ne permettait pas de customiser ses armes même si l'inventaire contenait une arme modifiée. L'option n'était tout simplement pas présente dans la démo. Il faudra attendre la version finale pour se faire une idée à ce sujet. Concernant la mort de notre personnage, dès que ce dernier termine ad patres, le jeu nous faisait revivre à un safe point, un endroit où il ne peut rien nous arriver du moment que l'on y ... reste.

Au final, ce fut une expérience stressante, intense mais courte. Dommage que la nuit n'était pas disponible, afin de voir les différentes réactions des zombies, mais dans tous les cas, les développeurs de Techland sont sur le bon chemin pour sa sortie prévue pour le 30 janvier 2015.

ON L'ATTEND... BEAUCOUP

Difficile de ne pas s'enthousiasmer sur Dying Light tant le gameplay augure du bon pour la sortie du titre. Mise à part quelques errances de la part de l'IA, l'ambiance pesante notamment due à l'omniprésence de zombies et le gameplay déjà bien solide laissent penser que le prochain bébé de Techland s'avérera de qualité.