Il fait nuit, je ne sais pas où je suis... Dans une forêt ? Il pleut, je n'ai qu'une lampe torche sur moi. L'ambiance est étrange. J'avance sur le chemin, je trouve un véhicule abandonné. Je ramasse des piles pour la lumière et un papelard qui m'explique que ce vieux parc abrite ce qui pourrait être un labo d'expérimentation pas très réglo. Soudain, ma vue se brouille, comme de la neige sur un écran de télé, je me retourne... AAAHHH !

C'était quoi çaaaa ?

Ok bon, je n'aurais surement pas dû démarrer Haunt en difficulté « Paranormale ». On va se contenter de « Gamer », le niveau moyen. Et effectivement je me balade un peu plus loin. Haunt vous propose un terrain assez ouvert, avec plusieurs routes menant à divers bâtiments à explorer. Des documents expliquent plus ou moins le scénario, des photos étranges donnent le ton. Et il faut retrouver des clés pour pénétrer certains lieux. Le souci, c'est que vous n'avez pas intérêt à rester trop longtemps au même endroit : une sorte de spectre tentaculaire vous pourchasse. Il apparaît ici et là, et mieux vaut courir vite !

Droopy version flippé

À part les sons un peu trop classiques (surtout les pas), l'ambiance de Haunt est une vraie réussite. Visuellement, c'est très perturbant et la zone ouverte (mais qui ne manque pas d'obstacles) se révèle aussi un terrain de jeu intéressant pour ce type de gameplay. Malheureusement, la source de la peur reste assez identique en cours d'aventure, ce qui rend l'action un peu répétitive. C'est le principe dit du « Slender Man », une créature mythique grande, mince et sans visage. On y adhère ou non, mais n'espérez pas non plus vous en tirer sans la moindre petite frousse !

Haunt possède largement de quoi vous occuper un moment donc, si possible, la nuit, seul, avec un casque... D'autant plus que ce titre est gratuit sur PC et Mac. Pas de sous à débourser, rien, nada. Visitez la page officielle d'Haunt pour le télécharger (ou via Desura).