2014. L'année du premier bilan. Déception. C'est inhabituel que des nouvelles consoles me procurent aussi peu d'excitation. Pire, la Xbox One et la Playstation 4 me font même très peur quant à l'avenir. Tout cela à cause d'une communication calamiteuse de la part de Microsoft l'an passé (gâchant une vision intéressante) et Sony, qui n'a rien fait d'exceptionnel si ce n'est ralentir toute perspective d'évolution. Et ce ne sont pas leurs incroyables chiffres de vente qui me feront changer d'avis. Tel quel, ça sent le surplace.

A ce propos, il faut croire que moins il y a d'idées, de titres et de propositions, plus cela attire le chaland. Nintendo, avec sa Wii U, est sans conteste le constructeur qui donne accès au catalogue le plus intéressant. Malgré cela, il se retrouve au pied du mur. Microsoft fournit des efforts en termes de jeux et d'offres, c'est vrai. Le support cartonne plutôt pas mal, c'est vrai aussi. Cependant, cela reste bien loin des performances de Sony, qui n'a pourtant réellement rien procuré de bien croustillant cette année. Incompréhension totale. 2014, quand transition rime avec régression...

MON TOP 3

J'ai également aimé : Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre, Mario Kart 8, Titanfall, Persona 4 Arena Ultimax, Dragon Age : Inquisition, The Talos Principle.


Par rapport à d'autres années bien plus riches, "peu" de titres m'auront véritablement fait vibrer en 2014. Cependant, les rares productions ayant parvenu à attirer mon attention seront pour la plupart devenues des drogues dures. CCG à l'apparence classique, Hearthstone capte pourtant dès les premiers instants. Interface haute en couleurs, design accrocheur, environnement sonore inspiré et animations pêchues... C'est tout simplement une leçon en termes de présentation. Appeal instantané. Ses mécaniques de jeu, certes simplifiées mais habilement pensées (la marge de progression et les possibilités sont énormes !), son arène, son système de désenchantement et de création des cartes, sans oublier son mode classé, finissent par totalement rendre accro. En 3 mots : savoir-faire, chronophage, Blizzard.

Bayonetta 2. Ah, Bayonetta. Confirmant, que dis-je, transcendant les qualités du premier volet, ce jeu justifie presque à lui seul l'acquisition d'une Wii U. Il y a eu Ninja Gaiden Black puis Devil May Cry 4, maintenant, il faudra clairement compter sur Bayonetta 2 comme référence culte du beat'em all. Dommage que les ventes ne suivent pas. Une injustice de plus...

Je n'aurais jamais imaginé inclure un jeu mobile dans mon top de l'année, mais il est impossible pour moi de passer à côté de Terra Battle. Avec une narration rappelant celle de Lost Odyssey, ce puzzle-game fait montre d'une efficacité sans faille. Incluant des éléments avancés de RPG, le titre évoque par moments Final Fantasy Tactics ou d'autres gloires pérennes du jeu de stratégie. Un gros coup de coeur !

Mon FLOP 2014

S'il faut aborder le sujet des choses qui m'ont affligé cette année, je retiendrais essentiellement deux points tout à fait irritants. En premier lieu, le fait qu'il y ait eu autant de produits non fonctionnels à leur sortie (oui, toi là-bas, et toi aussi tiens), impliquant des patchs en pagaille, m'horripile au plus au point. Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes : il y en a juste marre des jeux en kit !

L'autre gueulante que je souhaite pousser concerne les réactions disproportionnées d'une partie du public. A force de beugler quasiment pour tout et pour rien, certaines communautés gamer ont entraîné des changements et retours en arrière ahurissants. Et pas dans le bon sens du terme. Je le répète, le rétropédalage de Microsoft à propos de sa Xbox One constitue une monumentale erreur.

Et nous risquons amèrement de le regretter. Cela ne remet en aucun cas les "maladresses" du département communication de la firme lors de l'E3 2013 en cause, toutefois, il aurait été plus judicieux de laisser un peu de temps et, surtout, de pousser au dialogue, aux explications claires et précises. Mauvaise idée que d'avoir réfuté en bloc cette vision avant-gardiste donc. Un autre exemple démontrant la bêtise sans nom de telles attitudes : le retrait d'un personnage dans le prochain épisode de Tekken, simplement parce que son aspect ne plaisait pas à quelques joueurs, qui l'ont bien évidemment crié sur tous les toits de l'interweb. What the...