Agassi Tennis, tête d'affiche (avec ou sans perruque)

"Image is everything", un slogan publicitaire qui allait parfaitement au flashy Kid de Las Vegas pour ses débuts, avant sa transformation en athlète assidu pour enfin pouvoir exprimer son talent. Les jeux de tennis portant son nom n'ont hélas pas connu la même évolution. Le premier, développé en 1994 par Radiance Software, souffre d'une maniabilité aussi souple que ses fameux shorts en jean, doublée d'une réalisation qui ne tape guère à l'oeil, surtout en comparaison d'un certain Amazing Tennis, privé lui de licence officielle mais avec un chevelu plus vrai que nature (quoique cloné).

Une décennie plus tard, Agassi Tennis Generation parvient à faire encore pire, puisque les sbires d'Aqua Pacific oublient carrément de lui faire effectuer son revers à deux main. Seul son visage plutôt correctement modélisé permet de le distinguer du panel des autres joueurs, tout aussi génériques que son gameplay, brouillon et aucunement réaliste en prime, car en provenance directe de leur précédent méfait, l'indûment nommé Perfect Ace. De là à se demander si les développeurs n'ont pas également pris certaines substances illicites pour se remonter le moral...