En Septembre 2002 tous les fans de la licence Resident Evil ont eu la joie et le plaisir d’accueillir sur leur GameCube le plus beau jeu tournant alors sur la console de Nintendo, à savoir Resident Evil Rebirth. Après ce voyage magnifique, horrifique mais sublime au cœur des entrailles diaboliques du Manoir Spencer, Capcom nous livra au mois de mars 2003 la préquelle de Resident Evil : le très décrié Resident Evil Zero. Cet opus se déroule la veille des événements prenant place dans le premier opus.

Disponible tout d’abord en demat’ en 2015, Resident Evil Remaster HD est sorti il y a quelques jours en dur, accompagné du fameux Resident Evil Zero dans une compilation portant le doux nom de Resident Evil Origins Collection. Il est assez marrant de voir que l’histoire se répète et que ces deux jeux et leurs versions HD se suivent comme en 2002 et 2003.

Resident Evil sur PS1 et son remake sur GameCube ont toujours eu une place de choix dans mes Tops de jeux préférés et près de 20 ans plus tard, le premier opus conserve une place de choix dans mon cœur de joueur. Je garde du remake HD sur GameCube un souvenir tout aussi impérissable tant sa refonte, sa beauté et les nombreux ajouts dont il bénéficia hissa ce jeu au sommet des sommets. J’accueillis donc l’année dernière le portage sur PS4 de R.E. HD les bras grands ouverts. Je l’avais laissé en stand by courant 2015 mais m’y suis remis assidûment ces derniers jours avec toujours autant de plaisir, excité et boosté par la sortie de R.E. Zero, en demat’, et /ou en dur. Aimant particulièrement avoir mes jeux en boîtes et détestant le principe du tout démat’, surtout avec une connexion en carton, je me suis précipité sur le net, comme tout bon fan, pour commander ladite compilation et attendre sa réception avec autant d’impatience qu’un enfant devant ses cadeaux le matin de Noël…

 

Reçu très rapidement je déballais mon précieux avec enthousiasme et avidité. Je commençais par rejouer à R.E. histoire d’errer quelques heures dans le Manoir Spencer pour me replonger dans l’ambiance et me familiariser à nouveau avec les contrôles rigides, puis je lançais Resident Evil Zero. Pour la petite anecdote je l’avais commandé un vendredi de mars 2003 et le reçu le lendemain. Vous le croirez ou non, il est toujours chez moi et je n’y ai jamais joué… Allez savoir pourquoi… Toujours est-il que 13 ans plus tard je vais enfin pouvoir embarquer dans ce train de l’Enfer aux côtés de Billy Coen et Rebecca Chambers afin de vivre pour la première fois cette journée qui marqua Raccoon City pour toujours.

 

Même si critiqué et décrié, j’ai très envie de voir ce que cet opus qui fait le lien direct avec le début de Resident Evil a dans le ventre…

Premier constat graphique, c’est toujours aussi beau et les effets de lumière sont d’une efficacité et d’un réalisme redoutable. Question maniabilité, après quelques ajustements bienvenus on retrouve ses marques et l'éternelle rigidité du gameplay même si l’option Remake est sélectionnée.

 

N’ayant aucune idée précise du scénario ni de l’emplacement des pièces et actions à mener à bord de ce train et plus tard une fois arrivé à destination, c’est un réel plaisir de découvrir un "nouveau" Resident Evil à l’ancienne. Décors fixes et d’une beauté toujours bluffante et énigmes à résoudre… La vraie nouveauté ici est l’absence de coffres permettant le stockage d’items à foison et le fait de pouvoir laisser où bon vous semble les objets ou armes de votre choix. Ceci vous permettant de faire de la place dans votre minuscule inventaire et de laisser lesdits objets à disposition de votre équipier. Rappelant les interactions entre Léon et Claire dans Resident Evil 2. Car ici l’autre nouveauté est de pouvoir switcher entre Billy Coen et Rebecca Chambers quand bon vous semble afin que les deux protagonistes puissent s'entraider.

 

Par exemple, passer une clé via un passe-plat pour que le second personnage s’en empare, aille chercher un objet dans une pièce fermée à clé dans laquelle il récupère ledit objet nécessaire à votre libération qu’il vous le redonne par le passe-plat en question… Bref une nouvelle manière de jouer et de réfléchir quant à l’interaction entre les deux personnages que vous contrôlez… Intéressant sur papier, quelque peu bancal manette en main. Tout du moins le temps de s’y adapter.

De ce que j’ai pu lire un nouveau mode fait son apparition appelé le Mode Wesker vous permettant comme son nom l’indique de refaire l’aventure avec le plus gros traitre de la licence : le charismatique Wesker. Ce dernier prenant la place de Billy dans le jeu et se trouvant doté du pouvoir délivré par le virus Uroboros… Pas vraiment le + qui m’excite vraiment. Pour l’instant j’ai envie de continuer ma progression dans le jeu et dans l’histoire afin de découvrir enfin comment Rebecca Chambers se retrouve dans le Manoir Spencer. En espérant quelques allées et venus dans ledit Manoir en fin de jeu…

 

Pour moi c’est un véritable plaisir d’errer dans ce Resident Evil Zero Remaster HD qui nous est livré ici dans son plus bel écrin. D’une beauté affolante et proposant un univers toujours aussi immersif, ce Remaster me comble complètement en tant que fan de la licence. Si vous n’aviez fait aucun Resident je vous conseillerais tout de même de commencer par la version Remaster du premier opus et pourquoi pas, continuer avec celle du Zero. À vous de voir si vous préférez les versions demat’ de ces deux jeux ou si vous souhaitez craquer pour la version physique, qui en cherchant bien sur le net sera tout de même moins chère…

Sur ce, il faut que je trouve le contrôleur avant d’arriver à destination car je n’ai pas composté mon billet…