Bon, il y a une semaine je vous faisais tout un texte ou je vous disais "Oui heu je vais pas me disperser sur plusieurs trucs pour ensuite les abandonner " et bah voila aujourd'hui je vais vous proposer un truc pas prévu mais qui m'est venu hier soir à l'occasion de l'enregistrement d'un podcast avec les copains (que vous pouvez retrouver ici).

Conseil d'écoute pendant la lecture

Dieu sait qu’on a été gâté en cette fin d’année 2018. 11-11 : Memories Retold par sa DA, sa musique et son propos, Return on the Obra Dinn par sa narration et comment les mécaniques sont à son service, Monster Boy et le Royaume Maudit pour son gameplay, son côté jeux rétro mais avec une technique de 2018.

Mais en ces temps de pluie et de nuages, l’hiver se faisant de plus en plus présent j’ai envie de vous parler d’un rêve que j’ai fais. Ce rêve se nomme : Gris.

Pourquoi Gris ? Car Gris n’est pas un jeu. Gris est un voyage onirique dans les méandres du subconscient d’une personne en souffrance. Pourquoi elle souffre, je vous laisse le découvrir.

Gris ne se joue pas, il se ressent.

Quasiment tout les sens sont mis a contribution, la vue, par sa direction artistique d’une finesse rarement égalée, qui évolue au fur et à mesure que le rêve s’intensifie grâce aux couleurs. L’ouïe, par l’orchestration et les chœurs qui nous accompagnent tout au long de ce périple.

Et en parlant de cœur, c’est lui qui sera le plus mis a l’épreuve. Attention Gris n’est pas une expérience dépressive, il m’est même arrivée de sourire alors que je rencontrais un ami qui m’a aidé, le temps d’un instant, à avancer. Gris représente le parcours inévitable mais nécessaire de quelqu’un qui a vécu un jour un traumatisme. Non je ne vous parlerai pas du propos de fond de Gris. Car même si la narration ne laisse aucun doute au pourquoi de ce rêve, la ou Gris est juste, c’est que ce qui en émane pourra parler à toute personne qui à une fois dans sa vie a vécu la douleur.

Jouez à Gris, non, vivez Gris. Car il vous rappelle que même dans des moments de profonde solitude et de souffrances au bout il y aura toujours de la lumière.