Après Type:Rider, le nouveau jeu de Cosmografik édité par Arte se lance dans l'infiltration au tour par tour sur fond d'hommage à la scène du graffiti. Côté gameplay, c'est très simple : prenez Hitman GO, mettez un sweat à capuche à l'agent 47, remplacez l'objectif du meurtre par une zone à graffer... et vous avez Vandals. À travers 60 niveaux répartis sur 5 villes (Paris, New York, Berlin, Sao Paulo et Tokyo), vous aurez ainsi pour objectif de tagger certains murs tout en évitant les flics placés dans le niveau en utilisant l'environnement. Pour ce faire, vous pouvez détourner leur attention à l'aide d'un sifflet ou de bouteilles en verre lancées.

Comme dans Hitman GO, afin de lui assurer un certaine rejouabilité et corser le challenge, on nous propose en plus de la complétion basique de l'objectif des étoiles supplémentaires, en cas de réussite du niveau en utilisant un minimum de tours, sans se faire repérer ou en récupérant un bonus placé sur le plateau. La seule différence notable avec le jeu de Square Enix vient de la réalisation d'un graf' à chaque niveau, et dans lequel on peut laisser libre cours à sa créativité via une interface de dessin aussi basique que celle d'un Paint.

Un élément sympathique sur le papier, mais qui devient vite répétitif. Au final, si le principe a déjà fait ses preuves et se retrouve ici très bien exécuté d'un point de vue technique, Vandals ne propose pas assez de variations dans son gameplay pour que l'on puisse y jouer avec intérêt sur la longueur. En revanche pour un trajet de métro, il fera très bien le boulot.