Après la PS4 et la VITA, c'est au tour de la dernière née des consoles Nintendo, la Switch, d'accueillir le Musô made in Marvelous, j'ai nommé Fate/Extella : The Umbral Star. J'avais été assez séduit par le titre à sa sortie initiale il y a 8 mois, et alors que la fenêtre de tir pour lui n'est pas si large avec l'arrivée prochaine de Fire Emblem Warriors (qui s'annonce très bon), c'est le moment de voir ce que vaut ce portage...

De façon purement technique, cette mouture est inférieure sur de nombreux points à la version PS4 (je n'y ai pas joué sur PS Vita) : les modèles 3D sont moins fins et affichent un certain crénelage qui devient carrément prononcé quand on passe sur grand écran en mode TV. Aussi, le framerate n'est clairement pas au niveau de la version PS4 avec ses 60 fps. C'est donc moins fluide, mais en revanche toujours sans gros ralentissements. Et si grâce au concept hybride de la Switch on pourra bien sûr bénéficier de son jeu autant en mode portable que bien installé dans son canapé, dans son salon, l'écran tactile ne sert pas, et les fonctionnalités multijoueurs de la console hybride de Nintendo ne sont pas utilisées (aucun mode coop jouable avec deux Joycon, notamment).

Le contenu est quand à lui quasiment identique. Les modes de jeux sont strictement les mêmes, et seuls viennent s'ajouter quelques DLC gratuits... Mais attention : l'intégralité du catalogue paru sur le PlayStation Store n'est pas disponible sur la cartouche ! Les maillots de bain sexy manquent notamment à l'appel, et Il faudra probablement passer à la caisse pour en profiter. Reste un ajout cosmétique sympathique : une série de costumes offerts en bonus de précommande au Japon (et indisponibles à l'achat chez la concurrence).

Mais c'est tout de même un bien maigre argument en faveur de cette version Switch : hormis ces DLC cosmétiques, sexy et exclusifs, la technique est clairement moins flatteuse pour la rétine et aucun mode ne tire parti des fonctionnalités de la Switch... sauf le mode "console portable" bien entendu, qui constitue un gros argument et obligerait à acheter les versions PS4 et PS Vita pour obtenir le même résultat hybride. Le choix de l'une ou l'autre version pourrait alors se faire selon sa façon de jouer, sédentaire à la maison, ou nomade à la plage cet été. En tout cas, que vous choisissiez l'une ou l'autre de ces versions, Fate/Extella n'a rien perdu de ses qualités en arrivant chez Nintendo (à voir via le lien ci-dessous vers le test PS4) et sera assurément un bon représentant de son genre.


Test originel de Fate/Extella sur PS4