Il était difficile d'imaginer comment les histoires de Wilma, Franz et Emma allaient pouvoir se trouver liées par Closure. On avait beau chercher, en dehors de quelques clins d'oeil, rien n'était perceptible. Il ne restait qu'un élément qui n'avait pas été exploité : au début de chaque chapitre, on voyait des hommes monter à bord d'un train, sans aucune forme d'explication supplémentaire. Il aura fallu attendre qu'un quatrième, le dernier protagoniste, y grimpe, pour avoir nos réponses.

A Vienne que pourra

Ils sont donc quatre, assis dans le compartiment d'un train qui les emmène on ne sait où. On ne sait rien d'eux. Rien ne semble les unir, hormis qu'aucun n'a l'air très heureux de sa position. Sous l'impulsion du personnage que vous incarnez, ils vont se présenter et, de fil en aiguille, se livrer. Alors découvrira-t-on à travers de courtes saynètes ce qu'ils ont traversé, leurs rapports avec la musicienne, la mathématicienne et le peintre des volets précédents. Ces instantanés du passé, plus ou moins joyeux, auront leur utilité. Ils vont les inspirer pour la suite de leur existence, les aider à affronter une grande épreuve.

Une époque formidable

Où va le quatuor ? Qu'est-ce qui l'attend au terminus de ce voyage ? Après les insinuations et les plaisanteries, la vérité se présentera, terrible, implacable. On sentira une page se tourner sur une époque où Vienne baignait dans l'insouciance, on l'on pouvait penser que la culture pouvait préserver du pire et rendre le monde meilleur. C'est un retour à l'Histoire dans ce qu'elle a de plus sombre qui marque la fin de The Lion's Song, jeu qui aura su se raconter - moins se jouer, même si certaines décisions offrent des variations- avec raffinement. Jusqu'au bout.