C'était le 15 juin 2015 à l'E3. Yu Suzuki entre sur scène lors de la conférence Playstation et - sous la stupéfaction de tous qui attendions l'annonce des ressorties des deux premiers épisodes sur la console de Sony - lance le kickstarter pour Shenmue III.
Le choc. L'espoir. Inscription et souscription à ce projet miraculeux (à une hauteur déraisonnable pour mes finances).
Puis les premières critiques. Les premiers haters. Les premières moqueries et autres réflexions désobligeantes.
Je suis interloqué, le monde réel me saute à la gorge à l'aube de mes 40 ans face à la bêtise crasse de la Digit Vox Populi. Shenmue est un chef d’œuvre de son temps, inégalable et inégalé. Je suis stupéfait de voir le mépris qu'on beaucoup pour cette saga incroyable, de voir aussi que beaucoup en parle sans jamais avoir joué, n'avoir pas connu Shenmue lors de sa sortie, n'avoir pas pu vivre cette expérience hors du temps. J'ai eu cette chance. Shenmue est mon jeu préféré. Je suis de ceux là. Ceux qui un jour se sont dit devant l'écran de TV: "Mais à quoi je joue, là?"
 
 Interlude musical n°1

 
And the saga begins...
Je n'ai pas le moindre souvenir de comment mon frère et moi sommes entré en possession d'une Dreamcast. C'est étrange car je me souviens parfaitement des acquisitions de mes autres consoles (NES, Megadrive, Nintendo 64, Gamecube etc...) mais pour la console 128 bits de Sega, c'est le trou noir. Sans doute mes parents à l'occasion d'un Noël ou d'un anniversaire. De la même manière aucune image ne me reviens en mémoire pour l'achat de Shenmue. Un cadeau? Un jeu acheté après des mois d'économies? Ou bien acheté par mon frère? Je n'en sais rien. Ce dont je me souviens ce sont nos premières découvertes sur le jeu. Celles ci avaient lieu lors de notre créneau hebdomadaire sur la TV familiale, à savoir le samedi de 12H à 13H. C'était notre moment. Celui où l'on avait un trou dans le planning télévisuel pour pouvoir accédé à nos consoles. Oui c'était une autre époque, celle ou l'on ne possédait pas de télévision dans notre chambre, pas de PC ou de smartphone...Non, juste le samedi pendant une heure pour jouer au jeux vidéo. En 2001, nous avons donc commencé Shenmue à raison d'une journée Ingame toutes les semaines. En général c'était mon petit frère qui jouait, bien meilleur que moi. J'étais là comme l'assistant, le copilote. Croyez le ou non mais nous passâmes nos premières sessions de jeu sans même sortir du domaine des Hazuki. Nous avons fouillé absolument toute la maison. Ouvert chaque tiroir, chaque placard, examiné les moindres recoins, fouillé jusqu'au bac à linge (qu'espérions nous y trouver?), allumé puis éteins tout les interrupteurs. On hallucinait.
 
 
Même notre mère, qui n'en avait jamais rien eu à faire du jeu vidéo, s'installait avec nous en silence au salon pour nous regarder découvrir ce truc impensable. Je ne pense pas qu'elle avait réellement conscience de ce qu'elle voyait. Mais pour mon frère et moi c'était une évidence: on était dans le futur.
Il faut comprendre où est ce qu'on en était à l'époque pour mieux appréhender ce que fut le choc Shenmue. Jamais un jeu jusqu'alors n'était allé aussi loin dans le détail, jamais un jeu n'avait été aussi beau et réaliste, jamais un jeu n'avait été aussi poussé. Nous découvrîmes avec fascination le quartier de Ryo, sonnant à toutes les portes. Nous laissions crever le chaton de faim car on ne comprenait rien de ce qu'il fallait faire avec lui. Nous apprîmes à réagir face au désormais célèbre Quick Time Event...Puis plus loin on trouva Dobuita Street que nous avons parcouru littéralement durant des mois (en snobant cette pauvre Nozomi)...Puis la zone du port et ses courses de chariot élévateurs...puis la fameuse bataille rangée contre les 70 bad guys qui nous donna bien du fil à retordre (Merci Guyzhang!). Quelle claque chers lecteurs! Quelle claque! Quand on pensait avoir tout vu le jeu nous en remettait une couche! Le plus hallucinant pour nous fut la légendaire salle d'arcade...on était fous. ILS étaient fous: ils avaient mis des jeux vidéos DANS le jeu vidéo!! Ça dépassait notre compréhension du monde. Combien d'heures avons nous passé ici entre les bornes d'arcade, le jeu de fléchettes (j'y joue encore régulièrement) et les entrainement aux QTE?
 
Le jeu bénéficiait en plus d'une certaine aura de mystère...qui était Lan-di? Qui était la fille de l'introduction sur la montagne, présente sur la jaquette mais qui n'est absolument pas dans le jeu?! C'était quoi cette histoire de miroir qui ressemblait à un médaillon? Car arrive le moment de la confession ultime, nous avions fait l'entièreté du jeu avec un handicap certain: on ne comprenait rien à l'anglais! Mais alors rien de rien. Nous avons tâtonné durant toute l'aventure, questionnant parfois l'intégralité des PNJ de Dobuita Street! Ha la fameuse voiture noire conduite par un certain Guy! Ha le fameux 'parleur' de tatouage! Et bien sur le "Sailor with a tattoo on his arm"...sur lequel nous sommes restait bloqué durant un moment (on cherchait un marin avec un flingue stylisé dans la foule...véridique).
 
 
Lorsque le jeu fut fini (bien après l'avoir commencé!) on à eu la sensation de commencer un voyage extraordinaire. Nous étions soufflés. Lessivé je dirais même. Nous n'avions qu'une seule chose en tête...découvrir la suite des aventures de Ryo Hazuki!
Une éternité plus tard (quelques mois en fait), j'achetai Shenmue II le jour de sa sortie (là je m'en souviens parfaitement). Le jour même nous commençâmes une partie. Première surprise, la sauvegarde du 1 fonctionnait sur le 2. Elle fut chargée. L'aventure reprends...première constatation lorsque Ryo remonte le quai bondé: les PNJ sont bien moins beau que dans le 1 (moins détaillés, mains cubiques...) on est un peu déstabilisé. On commence notre exploration en ce Hong Kong vidéoludique de ce début 1987...et très vite les ennuis commencent. A l'époque bien sur on ne connaît pas l'astuce des briquets et donc notre pauvre japonais se retrouve sans le sou dans une ville inconnue et sans relation. Une ville? Oui une ville! Notre première impression mitigée fut totalement balayée lorsque nous découvrîmes la taille de l'aire de jeu: c'était littéralement 100 fois plus grand que le premier (qui se résumait en fait en une rue et un port...). Jamais - JAMAIS - je me suis senti aussi proche d'un personnage de jeu vidéo que lors de la découverte de HK dans Shenmue II. D'ailleurs un petit conseil: ne faites pas l'astuce des briquets lorsque vous commencez le jeu. Croyez moi le chapitre Hongkongais est mille fois plus captivant et passionnant si Ryo n'a pas un sou en poche et qu'il doit faire plein de petits boulot pour se payer sa chambre quotidiennement. Décrire tout ce qu'il y a à faire et découvrir dans ce chapitre serait extrêmement long et fastidieux, aussi me contenterai-je d'énumérer mes passages préférés, comme la mythique quête de la course de canard (vaincre la japonaise du Tomato Store fut une tannée avec ce fichu QTE à 4 boutons!!), le rangement de la bibliothèque, la rencontre avec Xuiying et Ren...Et Joy! Mais la rencontre la plus marquante fut celle du légendaire Marcel Barbe dit 'Sandalette' - AKA Delin - et de son célèbre 'Kiyikouyou!', notre collègue de travail qui nous a tant fait rire aux larmes (aujourd'hui encore en tapant ses lignes je souris en repensant à lui et nos fous rires).. Puis Ryo finit par devoir quitté la ville chinoise pour continuer sa quête...on pensait que la fin du jeu avait sonné quand on découvre Kowloon. J'ai littéralement reçu un coup de massue. Kowloon fut un passage dingue, démesuré et atypique. le décor est renversant, tout en verticalité, chaque tour renfermant une myriades de découverte et d'aventure...de danger aussi. Les vraies premières difficultés de la saga Shenmue commencent ici, dans cette ville sauvage où la baston règne en maître. Vaincre celui que nous appelions "L'Homme-cafard" fut une véritable épreuve de force physique et mentale. Grimper cette fichue tour de 40 étages un chemin de croix. Tatané Dou Niou une douleur sans nom (mes nerfs furent mis à dure épreuve!). Kowloon se révéla un passage difficile semé d'embuches, mais ô combien marquant.
 
 
Découvrir ce chapitre fut pour nous un cadeau impensable. Après Hong Kong on ne pensait pas une seconde qu'une autre zone serait disponible...alors quand on débarqua dans la province reculée de Guilin, nous étions dépassé émotionnellement parlant. Je rappelle qu'il se passait des mois pour nous quand on jouait, ce jeu était une véritable épopée! On flâne dans ce tout petit village de pêcheur puis on s'aventure sur un chemin...Et là, sans crier gare, au bord d'une rivière, la voilà. Tout comme paraît-il les grésillements de la télévision sont des réminiscences du Big Bang originel, l'impact de ce moment précis résonne encore en moi, près de 20 ans plus tard. Comme un aboutissement, on rencontre enfin celle qui se nomme Shen Hua, la fille de la jaquette, la fille de l'introduction, la fille des rêves chelou. Un peu déboussolé on la suit à travers la forêt et ses épreuves QTEsques pour arriver à sa maison. Une charmante bicoque dans un paysage bucolique devant laquelle se dresse un grand arbre majestueux. Shenmue. Puis le passage de la grotte à la recherche d'"Ottotaaaaa"! sur lequel je passe pour ne pas dévoiler la fin qui nous laissa scotché.
Ce très long résumé de notre découverte première de Shenmue (il y eu bien d'autres parties depuis) est là pour faire comprendre l'impact et l'influence qu'a eu ce jeu sur ma vie de joueur. Aucun autre jusqu'à aujourd'hui ne m'as fait ressentir ne serait ce que le tiers de ce que j'ai vécu dans Shenmue (The Last of Us compris) et seul GTA V me procure cette sensation de liberté que j'avais découvert dans le second jeu. Certes il y a de nos jours des jeux bien plus grand, bien plus beau et bien plus réussi techniquement mais aucun n'est aussi profond que le légendaire Shenmue. Aucun.
 
Interlude musical n°2

 
La Légende continue...
Le temps à passé. La Dreamcast à disparue et SEGA est devenu éditeur, abandonnant le marché des constructeurs. Mario et Sonic se partagent la vedette dans des jeux (impensable quand nous étions gamins), les leaders du marché ont changé et surtout internet est apparu. Shenmue, lui, est devenu une espèce de légende urbaine geek. Adulé par les uns, conspué par les autres. Au final peu y ont réellement joué mais tous ont des choses à en dire.
Retour en 2015 sur la scène de la conférence SONY. Très vite tout s'emballe. La campagne Kickstarter explose et fait grincer des dents. On accuse Suzuki de surfer sur la nostalgie pour se faire de l'argent, certains prétendent que tout ceci n'est qu'un canular, que SONY finance en sous main le jeu. Le pire et le meilleur , mais surtout le pire, se côtoient sur les forums. Durant plusieurs jours, Shenmue revient - tout comme Suzuki - sur le devant de la scène. C'est là que mes premières craintes arrivent. Les réactions me stupéfie, elles sont violentes et vindicatives. Voir hostiles (mais pourquoi?). Comme d'habitude à l'ère d'internet et des réseaux sociaux (la lie de l'humanité), le bon mot et la pique facile cartonnent, la culture de la bêtise à de beaux jours devant elle (mais c'est un autre sujet).
 
 
Le temps passe à nouveau et la tempête est calmé. Sporadiquement on entends parlé du jeu à l'occasion de festivals ou de conventions, avec toujours les mêmes réactions de la part des forums. Shenmue III est attendu au terminus pour se faire descendre dès la sortie du bus. C'est une hypothèse, un ressenti, une supputation de ma part mais je sens bien que le jeu sera jeté au pilori lors de sa sortie. Une vague de haine se déversera sur ce jeu comme rarement il y en aura eu...Nul, vieillot, dépassé...ringard! A l'époque de Steam et des jeux éternellement en pré-alpha, Twitch et de leur jeux ou seul compte le nombre de viewers (et non de joueurs), Shenmue est une relique du passé. Un anachronisme.
 
 
Le temps passe encore. On arrive en avril 2018. SEGA annonce enfin officiellement lors d'un rassemblement au Japon ce qui était dans les cartons depuis longtemps: Shenmue I & II en compilation sur les consoles actuelles (PS4, ONE et PC, mais je pense aussi sur Switch plus tard). Les moqueries fusent chez certains sur cette réédition 'du pauvre', même pas un vrai remake, un scandale, une honte, SEGA se fichent de nous. Heureusement il y a aussi beaucoup qui comprennent la relation compliqué entre l'éditeur historique et la saga mythique. SEGA fait un effort incroyable en proposant cette compilation alors que ces jeux ont ruiné en grande partie la compagnie. C'est leur honneur qui est sur la balance, et au Japon, on ne plaisante pas avec çà. Quand à ceux qui réclament un remake, à l'instar de Shadows of Collossus, ils sont clairement à l'Ouest. Un Remake de Shenmue serait extrêmement couteux pour pas grand chose, et surtout complètement inutile! C'est au contraire le jeu de base qui possède tout son intérêt, pour faire montre de l'incroyable avancée dont il était question à l'époque! Non vraiment ce portage liftée avec quelques améliorations modernes (notamment sur le déplacement de Ryo) est clairement la meilleure des choses à faire!
 
 
le temps passe toujours et nous en sommes là: La trilogie Shenmue sera prochainement disponible aux joueurs d'aujourd'hui.
Cela suscite chez moi de grands espoirs mais également de grandes inquiétudes. Comment sera perçue cette saga mythique, révolutionnaire il y a 20 ans mais un poil vieillotte désormais.
 
Tigre et Dragon
Il est temps maintenant d'énumérer mes espoirs et mes craintes sur la (re)sortie prochaine de la trilogie Shenmue.
 
Mes espoirs:
- Qu'une génération qui n'a pas connu la Dreamcast (ou la Xbox 1ère du nom) découvre Shenmue et sa magie, son sens de l'aventure et ainsi redonner une seconde jeunesse à la saga
- Cette ressortie est apparemment accompagné d'une certaine forme de 'mise à jour', avec un nouveau système de déplacement pour Ryo. Ce ne serait pas un mal car si Shenmue à bien un défaut c'est la rigidité de son héros (qui se déplace comme un robot, ce qui paradoxalement renforce son coté 'sérieux' et renfermé mais qui peut vite agacer tant il manque de souplesse).
- Aussi incroyable que cela puisse paraître il est du domaine du possible que cette compilation se vende mieux que le jeu d'origine. Ce qui peut-être - peut-être! - pousserai SEGA à participer au projet de Yu Suzuki pour la suite.
- Toujours dans le brouillard du doute, la localisation du jeu serait présente, dont bien sûr le français (sous titres). Alors bien que mon anglais se soit nettement amélioré depuis ma découverte du jeu je dois dire que si la VOSTFr se confirme je serai aux anges!
- En ce qui concerne le troisième épisode, il y a tout simplement le fait que le jeu existe, ce qui est déjà formidable. Poursuivre la quête de Ryo Hazuki après 20 ans d'attente est à la limite du surréalisme.
- L'environnement du III semble magnifique. Hâte de voir des décors de Shenmue avec les graphismes contemporains.
- Sera t-il possible de choisir le doublage des voix entre l'anglais et le japonais? Car si il y a un point qui m'a toujours fait marrer sur la saga c'est ce que j'appelle le 'Paradoxe Shenmue'. A savoir que le 1 qui se passe au Japon est en anglais tandis que le 2 qui lui se déroule en grande partie à Hong Kong est uniquement en japonais (pour mes versions Dreamcast)! Pouvoir rétablir l'ordre des choses serait très cool!
- En ce qui concerne la suite et la fin de la saga. Sera t'elle possible dans d'éventuelles séquelles? Chaque chose en son temps...
 
Mes craintes:
- Que cette même génération rejette en masse cet héritage vidéoludique, se moquant de sa technique dépassé, préférant la raillerie crasse à la compréhension de ce que fut ce jeu à sa sortie. J'ai la hantise des milliers de messages insultants et cassants qui vont indubitablement poindre sur le net. Cette crainte est également présente pour le III qui subit déjà les quolibets alors qu'il n'en est encore qu'au stade du développement.
- Shenmue à beau être un chef d’œuvre, il n'en a pas moins des défauts. Rythme en dents-de-scie, maniabilité rigide, apparitons et disparition des PNJ permanent etc...tous ces petits trucs que l'on voyait à peine à l'époque mais qui désormais sont impardonnable. Une partie des joueurs ne pourront tout simplement pas passé outre. Et je ne parle même pas des technophiles qui ne jure que par le 60FPS patati patata...
- J'ai beau être fan, j'ai beau attendre cette suite depuis très longtemps, à un moment faut savoir aussi resté critique: les modélisations de personnage pour ce Shenmue III laisse à désirer. Je ne parle même pas de cette absence d'animation faciale (c'est limite devenu une blague dans le milieu aujourd'hui) mais bien du chara-design dans son ensemble. Non vraiment ce Ryo 2018 ne me plaît pas. Je le trouve moche, on dirait une poupée de plastique. Shen hua c'est encore pire: ou est passé la petite gamine énigmatique des deux premiers jeux? Son nouveau visage est vraiment raté. Voilà un nouvel exemple que SEGA et Suzuki aurait du trouver un terrain d'entente: utiliser les visages d'antan (les assets doivent exister quelque part, non?) au lieu de recréer les personnages aurait été tellement plus judicieux! En ce qui concerne les PNJ de cette suite, il semble d'une banalité confondante. Et le visage ridicule du méchant semble tout droit sorti des cinglés adeptes de la chirurgie esthétique dans "Los Angeles 2013" de Carpenter! Aurait pu t'on faire pire?
 
 Ne me dites pas que vous ne voyez pas la ressemblance flagrante!
 
J'ai aussi quelques interrogations sur ce portage sur consoles modernes:
Quid de la Saturn? Sera t-elle toujours présente dans le domaine familial? Sur PS4? Sur XBOX ONE? Avouez que cela serait cocasse! Et pareil en ce qui concerne les panneau SEGA qui parsème le jeu? (ils sont présent dans Yakuza vous me direz) Seront ils là? Remplacés? Et les distributeurs Coca Cola seront ils enfin disponible dans la version européenne du jeu?
Il y aura t-il toujours le caméo du ponte de chez SEGA de l'époque?
Beaucoup de questions se pose sur cette compilation!
 
 
Comme vous l'aurez sans doute compris j'attends avec une certaine fébrilité le comeback de la saga Shenmue. Le monde moderne n'étant pas tendre avec les gloires d'antan. Comment la jeunesse va t'elle l'accueillir? Comment la presse va t'elle en parler? Qui finalement va jouer à Shenmue? Les vieux comme moi? Les jeunes curieux?
Mais si il n'y a ne serait ce qu'un gamin de 15 ans quelque part sur cette Terre séduit par l'épopée initiatique de Ryo Hazuki avec ce retour inattendu, alors cela vaudra le coup.
 
 Interlude musical n°3

 
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Bonus:
 
-Ma Némésis dans l'univers Shenmue. Jamais je n'ai réussi à le battre ce sale snob malgré quelques parties mémorables. Mais je l'aurai un jour, je l'aurai!

 
-Voici pour moi l'une des scènes culte de Shenmue: la discussion avec Nozomi au parc Sakura. Elle, timide et réservé, qui n'attends qu'un signe du beau Ryo pour lui sauter dessus et s'offrir à lui à même la pelouse dégueulasse. Et lui totalement impassible, ses pensées entièrement tourné vers la vengeance, remarquant à peine la demoiselle en mini jupe assise à coté de lui. C'est là du Ryo Hazuki tout craché. C'est à la fois très touchant et tellement marrant!
 

 
-Aviez vous remarqué le point commun (comment çà il y en a d'autres?) entre Ryo et Lan Di? L'un possède la cicatrice et l'autre le pansement. Cela m'a toujours intrigué. Est ce fait exprès? Ou est ce moi qui surinterprète?
 
-Il y a quelques années j'ai effectué un très beau voyage au Japon et bien entendu je me suis rendu à Yokosuka, et plus particulièrement à Dobuita Street. J'aime beaucoup cette photo où la ressemblance entre "Dobuita" et "début" se révéla à moi. Dobuita étant le début de la saga.
 
Interlude musical n°4