Depuis une bonne trentaine d'années les univers vidéoludiques prennent de plus en plus de place dans nos cervelles et se font toujours plus agréables à voir et à explorer. Les différentes techniques d'affichage qu'ont connu nos rétines sous les différentes ères visuelles ont à chaque fois permis de faire évoluer le gameplay de nos jeux.  Petit tour des modes d'affichages et ce qu'elles peuvent encore nous proposer à l'avenir.

Donkey Kong

LA 2D

La 2D a connu une longue période d'évolution a permis de placer des genres classiques et sympathiques qui restent gravés dans nos mémoires. Le vieux Pong, Tetris puis les Super Mario, Donkey Kong, Sonic partent de jeux où l'on déplace des plates-formes à des gameplay où l'on navigue dans des niveaux remplis de ces plates-formes. Petit à petit, et après une phase de rélfexion et de construction des univers se sont installés les univers à explorer. Les premiers Zelda en sont un exemple mais aussi l'émergence des point & click (Monkey Island et cie...) ont bien perduré avec leurs systèmes réflexifs. Surtout qu'en parallèle les graphismes s'améliorent sans cesse, il n'y a qu'à voir cet "âge d'or" atteint avec Donkey Kong Country peu avant le débarquement des consoles 3D. L'usager, le joueur confronté à cet univers pas forcément intuitif au départ apprend à maîtriser le jeu, le contempler pour pouvoir avancer. C'est un peu barbare mais de là ont découlé des mécanismes de jeu superbes tout autant qu'une recherche continue des level designs affinés. Il suffit de regarder la série des Mega Man pour observer le caractère travaillé et retors que pouvaient prendre ces créations.

Casltevania, référence des jeux 2D

LES INNOVATEURS

Mais certains ont décidé de révolutionner ce petit monde bien établi et encore une fois Nintendo tente de prendre les devants avec l'affichage en Super 7 de Mario Kart. ID Software nous épatera avec leur Doom momumental qui fait prendre conscience du potentiel encore inexploité des jeux vidéo. Ces évolutions sont rapidement encouragées par de bonnes ventes et le développement va dans le sens où l'argent va, ce qui est logique et  encore bénéfique à l'industrie à l'époque. Bien que Sega continue à s'accrocher à ses jeux hardcore 2D et que les Sonic virevoltent dans tous les sens, Sony prend le train en marche pour la 3D et devance même Nintendo et sa N64 au long développement tout en se faisant une place d'honneur dans le marché naissant. En effet le jeu vidéo est né  de façon sérieuse pour la populasse avec cette Playstation qui galvanise les foules avec ce produit considéré comme "high tech", car le marché n'est plus composé que de développeurs chérissant leurs créations et bidouillages. Qui dit évolution dit investissement, au grand regret de Sega qui ratera à moitié la marche et causera sa chute fatale. Enfin revenons à l'essentiel : les environnements s'ouvrent et bien que ce soit avec les images cadavériques d'un jeu de shoot horrifique ou l'asphalte dépoussiéré par les dérapages de notre plombier moustachu. La fascination est de mise et la créativité est titillée bien qu'elle nécessite des réflexions pour passer d'un affichage à l'autre.

Doom, premier shoot approchant la 3D

Voilà pour la première partie de cet article, espérant que cette brève ébauche convient en attendant la suite même si ce n'est que du réchauffé pour la plupart des lecteurs présents sur le Web.

La suite s'attardera de plus en plus sur une réflexion d'innovation des gameplay au fil des années.