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Steam est extraordinaire. Il y a peu, des soldes exceptionnelles m'ont permis de faire l'acquisition de jeux que je n'aurai jamais acheté auparavant, par peur de l'arnaque, par déception du contenu, ou faute de prendre plaisir à jouer au titre.

Mais cette période m'a permis de faire une découverte, certes, pas vraiment aux yeux de tous, mais en tout cas agréable aux miens. Car Portal est une véritable petite expérience. Petite, je dis bien.

 


 

En effet, je vais attaquer par le point négatif - ou pas vraiment - de ce jeu : sa durée de vie. C'est simple, il vous faudrait grand maximum, à moins que vous soyez manchot du clavier, 3 heures pour boucler l'aventure. Sur ce point, je comprends l'avis de Gamekult sur la note donnée au jeu.

En bref, le jeu est divisé en deux parties. Une première où vous vous retrouvez dans un complexe où différentes épreuves se présenteront à vous, afin que vous puissiez apprendre à maîtriser toutes les possibilités offertes par cette arme si fantastique, dont je vais parler un peu plus tard. La deuxième partie, quant à elle, se déroule dans les bas-fonds de ce complexe où vous échappez au contrôle d'une intelligence artificielle particulièrement peu amicale. Et en réalité, on ne voit pas la fin approcher, et l'on se rend compte qu'elle débarque plutôt vite. Peut-être trop vite si vous avez dépensé 20 € pour le jeu à l'époque. En tout cas, je n'ai eu qu'à donner une seule piécette d'où l'absence de déception.

Je vais évoquer maintenant le jeu, ses attraits. Comme vous le savait peut-être déjà, tout repose sur le fonctionnement d'une seule arme. Mais quelle arme ! Et comme je l'ai dit précédemment, c'est très simple. Un clic sur le bouton gauche de la série, et un portail s'ouvre. Puis un clic sur le bouton droit de la même souris, vous permet de faire apparaître la sortie du premier portail. Et là, tout le sel de l'expérience prend goût. 

 


On a affaire ici à un titre très ingénieux, avec pourtant très peu de choses à faire. Mais les situations permettent de varier les plaisirs, ainsi que de faire chauffer vos neurones. Et parfois même à un niveau proche de la fusion volcanique.

Sachant que certains murs ne pourront être la cible de votre arme, car protégés par une technologie que je peux concevoir, que des sentinelles armées apparaissent et s'avèrent très énervantes à abattre, ou encore, d'avoir à survoler grâce à votre équipement une zone avec pour sol, un lac toxique qui en cas de chute, assure une mort prématurée.

Sans oublier que vous devrez aussi jouer avec les lois de la physique. Si vous passez d'un portail à un autre sans jamais entrer en contact avec une surface solide, votre vitesse va accélérer, et vous sera parfois indispensable pour traverser certains lieux. Vous aurez donc compris que le level design est au rendez-vous, les niveaux sont bien élaborés et à chaque nouvelle étape, on tombe sur un os. On ronge, et une fois mangé, on passe au suivant. Un véritable petit plaisir intellectuel, au final.

 


Après, on peut souligner les bons choix en matière scénaristique. Même si l'histoire n'est pas vraiment évoquée, même si on a aucune idée de où on évolue, on sait simplement que l'on est enfermé, que l'on est un cobaye, et qu'une intelligence artificielle, qui vous accompagne pendant toute l'aventure, vous explique que vous devez tout accomplir pour pouvoir connaître vos capacités. Mais les sujets évoqués sont intéressants, même s'ils s'avèrent trop peu développés. Peut-être dans Portal 2 ? Qui sait.

En tout cas, j'ai eu la chance de profiter à tout petit prix d'un bon jeu. Un vrai. A la manière des jeux de plate-forme d'antan, on enchaîne les niveaux les uns après les autres sans s'ennuyer. Que demander de plus.

 


Bref, très convaincu, comme vous avez pu le lire, et si vous avez quelque chose à dire, un avis contradictoire à émettre, n'hésitez pas. J'arrive un peu après la guerre, mais j'en ai profité, en tout cas.

Une petite pépite.