Ghostbusters est un film qui aura marqué une génération d'enfants... En 1984, j'avais 11 ans et lorsque je le découvris au cinoche avec ma petite sœur et ma grand mère ce fut une véritable révélation... Je ne sais plus ce que cette dernière en avait pensé, mais personnellement j'avais été complétement conquis par cette histoire fantastique à l'univers génial et original...
Alors, heureux possesseur d'un Zx Spectrum 48 ko, j'avais bien évidemment sauté de joie, lorsque le jeu, inspiré du film éponyme, fut disponible chez mon revendeur...
 

Après l'habituel quart d'heure de téléchargement de la cassette, l'écran titre avec le célèbre logo nous accueillait en grande pompe. Le thème original, version karaoké, nous mettait immédiatement dans l'ambiance... (voir vidéo en fin d'article).

 

Le jeu vous plaçait à la tête de votre entreprise de chasseur de fantômes. Pour mener à bien votre mission qui consistait à débarrasser New York de toutes manifestations ectoplasmiques, vous aviez à disposition  plusieurs véhicules. Au nombre de quatre, chacune de ces caisses proposaient différentes particularités. À vous de bien choisir... Une voiture lente mais pouvant accueillir beaucoup d'équipements ou une voiture plus rapide, beaucoup plus chère et vous limitant dans l'achat d'items très importants...

 

Une fois votre moyen de transport sélectionné, l'écran suivant représentait une vue de New York très sommaire. En bas de l'écran votre quartier général représenté par les initiales GHQ (Ghostbusters HeadQuarter), et au milieu de l'écran, l'immeuble hanté devant accueillir Gozer le Destructeur, illustré par les lettres ZUUL...

En bas de ce plan, un compteur très important intitulé City's PK Energy qui n'avait de cesse d'augmenter et qui nous indiquait le niveau d'énergie télékinésique de la ville. Quand ce nombre atteignait 9999 cela signifiait l'arrivée de Gozer... Mais nous verrons cela en détails un peu plus tard.

 

 

L'action principale du jeu se résumait à rouler jusqu'à un immeuble devenu rouge pour capturer le fantôme qui y sévissait afin de vous faire de la thune... Il me semble que l'on pouvait investir cet argent dans l'achat de nouveaux items pour votre véhicule. Durant les très longues phases de trajet vues de dessus, vous pouviez déplacer ECTO-1 de droite à gauche afin de capturer sur la route de petits fantômes grâce à votre aspirateur à fantômes. Des phases vite répétitives et pas vraiment excitantes... Mais utiles pour augmenter votre capital financier.

 

 

Une fois arrivé en face de l'immeuble hanté, la mécanique de jeu se trouvait être toujours la même. Mais pour un fan du film et pour un petit garçon de 11 ans, jouer au chasseur de fantômes était suffisamment jouissif pour ne pas se plaindre de cette répétition de l'action.

Le principe était simple. Vous deviez placer un piège à fantôme au milieu de l'écran afin de capturer l'ectoplasme. Pour cela vous aviez deux chasseurs de fantômes à disposition et il suffisait de coincer votre ennemi entre les deux effluves (sans les croiser bien sûr !!!), déclencher ledit piège une fois le que glouton se trouvait au-dessus et le tour était joué !!!  La difficulté était le manque de temps. Une fois les effluves activées vous n'aviez pas intérêt à rater votre coup car lorsqu'elles se retrouvaient (vite) vides, le piège se déclenchait automatiquement... Ce qui signifiait une fois sur deux l'échec de la capture... Vous retourniez alors au QG pour mieux repartir, vos fantômes entreposés dans l'armoire de stockage et vos armes rechargées à fond...

 

Le temps jouant contre vous, au bout d'un moment Le Maître des Clés (représenté par une clé) et Le Gardien de la Porte, (représenté par un cadenas) se retrouvaient sur l'icône de l'immeuble ZUUL afin de faire venir Gozer le Destucteur dans notre monde... Ce dernier prenait (à cause de Ray) la forme devenue culte depuis, du Bibendum Chamallow... Je crois me souvenir qu'il n'était absolument pas évident de rejoindre ce monstre juste à temps. Si vous ratiez le coche la partie se terminait. Si en revanche vous arriviez à temps, la confrontation finale avec le monstre pouvait débuter.

Ce boss final était dans mes souvenirs un vrai calvaire et réussir à le vaincre tenait du miracle. Je ne suis pas sûr de l'avoir battu plus de 5 fois sur des dizaines et des dizaines de parties... Très frustrant, mais lorsque je parvenais à le renvoyer dans son monde j'étais vraiment ravi... Pour cela il fallait réussir à faire entrer dans l'immeuble au moins deux chasseurs de fantômes sur trois... Mais avec cette grande andouille blanche qui n'arrêtait pas de sauter partout, il était quasiment impossible de pénétrer dans cet immeuble...

 

 

Pour conclure, ce Ghostbusters sur Spectrum 48 ko reste un bon jeu, mais est surtout synonyme de nostalgie vidéoludique enfantine bien agréable. Un gros hit pour moi sur la machine de Sinclair...