Ils font sauter la banque des collectionnites, ils s'échangent contre des lingots d'or ou contre des kilos de Coke, leurs propriétaires fauchés les gardent dans des coffres forts en adamantium renforcé, pour certains, le terme "rare" n'est qu'un ridicule euphémisme, parlons aujourd'hui des jeux introuvables bien qu'existant. Pas de secret, quand nos pupilles se posent sur leurs côtes et leurs prix, on ne sait pas s'il faut rire ou pleurer. Inaccessible tant par leurs prix incommensurables (pour un simple soft) que par leurs quantités ultra-limitées, il faudrait presque que je demande à mon banquier de m'autorise de contracter un crédit sur quelques années pour pouvoir m'en offrir un, voire deux (je rigole qu'à moitié, vous verrais). 


Ces jeux extrêmement rares peuvent se diviser en plusieurs catégories :

                - Les éditions limitées et les « gold cartridges »:

Si aujourd'hui elles n'ont plus beaucoup de sens, n'étant pas si limitées que ça et parfois quasiment au même prix que la "version classique", il y a seulement quelques années on ne les trouvait pas dans tous les magasins d'occasion 15 euros. En d'autres termes, le vocable «limitée » disposait encore un sens et leurs prix plus conséquent étaient pleinement justifiés.

Si la plupart des éditions limitées proposent plusieurs « goodies » (soundtrack, figurines, artwork,...) en plus du jeu, le tout sous forme de coffret, les versions gold, quant elle, ne justifient le prix que par leur rareté. Au fond, les joueurs achetant un titre dans sa « cartouche dorée » disposait du même jeu (en termes de qualité, du contenu...) que celui-ci qui choisissait la version « classique. Sur la forme, eh bien, c'est doré, c'est rare.

 

-       Les versions promotionnelles,  « not for sale », ou sample rom.

Comme le titre l'évoque, il s'agit de jeux qui, au départ, n'étaient pas destinés à la vente. Bien que distribués aux magasins de jeux vidéo, ces demi-soft incomplets ne servaient qu'à des fins promotionnelles. Aujourd'hui, ces démonstrations fleurissent sur différents sites « e-commerce » et certaines s'arrachent à des prix exorbitant. Bref, la locution « not for sale » me conviens très bien.


-       Les jeux publicitaires ou préventifs

Bien que certaines sociétés européennes et américaines ont fait développer des jeux vidéo à des fins purement publicitaires et/ou préventifs, le phénomène resté bien plus important au Japon. La plupart de ces titres ne dépassés pas les frontières du pays dans lequel le produit mis en avant était vendus. De ce fait, les quantités sorties d'usines ne demeurées pas aussi importantes qu'un soft « classiques ».


-       Ensuite, je dirais qu'il y a les autres dans lesquels nous pouvons répertorier les jeux qui ont été distribués au compte-goutte (pour différentes raisons) ou les jeux Satellaview (exclusifs à la Super Famicom).

Je tâcherai de vous présenter certains de ces spécimens rares, convoités par une population atteinte par la fièvre colectionnite. 

HOP HOP HOP, on touche qu'avec les yeux!