Pour un joueur « roleplay », l'un des éléments le plus intéressant lorsqu'il s'adonne à Mass Effect est l'intrigue politique et diplomatique. Les différentes races de la
galaxie sont concentrées en un lieu, la Citadelle où sont prises les
décisions importantes. Certaines de ces races, comme les Asari, les
Turiens et les Galariens appartiennent à un Conseil. Dans Mass Effect 1, les actions du joueur par le commandant Shepard amènent l'humanité,
race non concilienne - et dont son ascension au sein de la galaxie est
fulgurante - à obtenir une place au Conseil.
Le site Video Game Theory & Language propose un article en deux parties rédigé par un certain JLJ intitulé « Cultural Hegemony Within Mass Effect ». L'auteur s'intéresse à la progression de l'humanité ainsi qu'à
l'organisation Cerberus, décrite comme étant tantôt une organisation
terroriste ou pro-humaine. L'auteur nous dit que l'acceptation d'un être humain au Conseil est une concession de l'hégémonie culturelle détenue
par les trois races en place grâce aux actions de Shepard (et qui lutte, dans le premier épisode, contre Cerberus). Cette concession est en
réalité un moyen de maintenir, pour les trois races, le pouvoir. En
effet, l'auteur note que dans le deuxième épisode l'ambassadeur Anderson perd de son lustre et qu'une collaboration avec Cerberus est
nécessaire. Pro-humaine et radicale, malgré la nouvelle place de l'être
humain dans la galaxie, ses activités continuent, comme si la nouvelle
place de l'homme de garantissait pas, dans les faits, un meilleur sort
et une meilleure considération de l'espèce (comme un président noir ou
des femmes à un parlement ne résolvent pas le problème de la
discrimination dit l'auteur).
Pour en savoir davantage et plus en détail (parallèle avec les Krogans, les Quariens, l'ouvrage Cultural Hegemony in the United States), nous vous conseillons sa lecture complète (texte en Anglais) :
