Hello tous,

Aujourd'hui, petit retour sur Mario 3D Land 3DS, bonne petite itération des aventures du plombier moustachu à mon sens...

L'article est tiré du site https://www.dna.fr/loisirs/jeux-videos. Allez y faire un tour de temps en temps, on n'est pas très connus, mais on a le goût du travail bien fait...

 

Un plombier sur ressorts [28.11.2011]

Manquant jusqu'ici de titres phares susceptibles de motiver l'achat de la console, la 3DS opère un retour en force, visiblement, à la faveur des fêtes de fin d'année. En attendant Mario Kart, Mario 3D Land ouvre la voie en donnant, pour la première fois, un véritable sens à l'utilisation de la 3D stéréoscopique. Et ceci sans trahir l'esprit des titres fondateurs de la franchise, en deux dimensions !

C'est ce qu'on appelle un grand écart. Pour sa première apparition sur 3DS, Mario aurait pu choisir d'aller de l'avant et de poursuivre sa mue pour offrir un gameplay 3D toujours plus léché. Ce ne sera pas le cas, ou du moins pas tout-à-fait. Osant faire de la stéréoscopie un élément de jeu, les développeurs de nintendo ont également pris le parti, cette fois, d'opérer un retour aux sources en rendant hommage aux sensations des illustrissimes opus 2D des aventures du plombier. Un mélange salvateur, puisque le plaisir est total au fil des mondes traversés par l'Italien moustachu.

Gameplay 2D dans univers 3D



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Mario s'en revient sur consoles portables et s'offre une aventure digne de figurer dans toutes les ludothèques. 

Mario 3D Land, sur le plan visuel, reprend peu ou prou les recettes mises en oeuvre dans les opus 3D de la saga. Le héros s'y promène donc dans toute la profondeur du décor, ce qui permet aux développeurs de proposer de temps à autre des perspectives trompeuses, qui nécessiteront l'activation de la stéréoscopie pour être bien appréhendées. Ici réside la principale innovation de l'opus, d'ailleurs, puisque la stéréoscopie devient un élément de jeu à part entière. S'il sera toujours possible de faire sans -le titre n'oublie pas qu'il s'adresse aussi aux plus jeunes, à qui l'utilisation du relief est déconseillée-, elle apporte un plus non négligeable tout en offrant à la technologie embarquée par la console une utilisation enfin pertinente et nouvelle.

Mais cette avancée se double d'une volonté évidente de citer les classiques de la série. Ceci, sur bien des aspects. Les mondes traversés sont souvent des hommages à des titres antérieurs, la bande originale reprend les partitions les plus emblématiques du jeu et le concept même du gameplay renvoie directement aux opus 2D de la saga. Mario, qui ne dispose plus de son triple saut, se manie ainsi à l'ancienne, poursuit l'objectif d'arriver au bout du niveau pour sauter -clin d'oeil à la tradition, vers un drapeau. Il peut sauter, courir, s'accroupir, déraper sur les murs et tomber sur ses adversaires pour les écraser. Le plombier peut également revêtir quelques costumes lui conférant des pouvoirs spécifiques, et qui pour la plupart sont tirés du glorieux passé du héros pixellisé. Mario Tanuki pourra ainsi donner des coups de queue et plâner quelques instants dans les airs, tandis que Mario de feu pourra tirer des boules de feu, un pouvoir que les adeptes de la saga connaissent bien. Le plombier pourra cette fois, également, revêtir un costume boomerang qui lui permettra d'utiliser son arme pour atteindre des lieux éloignés, tandis qu'en forme boîte à hélice, il pourra temporairement s'envoler haut dans les cieux. Comme toujours, ces transformations enrichissent considérablement le gameplay.

Les warp zones sont de retour



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L'objectif de chaque niveau ? Atteindre le drapeau ! 

Le level-design, lui, est un véritable régal. Si les premiers mondes sont assez simples -le titre réserve une belle surprise à ceux qui iront au bout de l'aventure-, ils témoignent d'une inventivité propre aux studios de la firme nippone. Les plate-formes mouvantes sont redoutables, surtout dans la profondeur, et quelques ennemis fourbement bien disposés poseront par moments de sacrés problèmes à celui qui veut traverser le niveau en s'assurant un bon chrono. Mais Mario 3D Land sait se faire tolérant, et apporte au bout de quelques échecs un coup de main au joueur qui peine à traverser la difficulté. Sous forme de bonus qui pourront aller jusqu'à l'invincibilité. Une concession au casual gaming que les joueurs les plus traditionnalistes n'ont pas fini de critiquer. Pour leur répondre, on précisera simplement que les passages cachés et les warp zones sont à nouveau de la partie, et qu'il faudra une bonne dose de jugeotte pour les trouver. Un challenge à la mesure des plus exigeants.

Mais Mario 3D Land tient ses promesses, très largement. Fun, mignonne et addictive, cette nouvelle aventure parvient à démontrer que les jeux de plate-forme, un peu délaissés ces derniers temps, ont toujours droit de cité dans les ludothèques. Avec la sortie de Rayman Origins (Xbox 360, PS3, Wii), le genre semble même en bonne voie pour assurer l'ambiance dans les foyers en cette fin d'année...