Je le crie sur tous les toits. Oui je suis une grosse
buse ! Oui j'ai honte ! Dire qu'il y a un mois de ça, je n'avais pas
encore touché à The Legend of Zelda The Wind Waker, pourtant sorti en 2003 sur
Gamecube. Quelle perte de temps de ma part ! Passer si longtemps à côté
d'un titre si merveilleux relève de la pure folie.

Bref, trêve de lamentations ! Je me suis effectivement
procuré une gamecube il y a quelques semaines et cela, tout exprès pour jouer à
Wind Waker. Le terme claque ça vous parle ? Et bien je m'en suis pris une
grosse en pleine gueule. Nous sommes en 2011, à l'aube des voyages dans
l'espace et des voitures volantes (oui, j'ai une vision très retro du futur) et ce jeu a
quand même réussi à me bluffer visuellement. La faute à un Cel Shading parfaitement
maitrisé ne pouvant techniquement pas prendre la moindre ride avec le temps.
Simplicité des textures, justesse des couleurs et harmonisation parfaite de
l'ensemble confère à cet opus de Zelda le statut de perle intemporelle à
découvrir absolument (si comme moi vous étiez passé à côté).

Je ne vais pas m'attarder sur l'histoire car j'arrive bien
après le train mais elle reprend avec brio tout ce qui fait le charme de la
licence en y ajoutant un côté exploration navale hautement permissif assez
inédit pour l'époque. Depuis réutilisé dans Phantom Hourglass sur DS, le
système de bateau personnel permet de réellement rentrer dans la peau de ce
jeune Link. Gamin de douze ans à peine intronisé Héros, il confère au titre un
aspect petit gnome très agréable car parfaitement mis en corrélation avec le
décor. Link est petit et il va devoir affronter un monde gigantesque armé de
quelques accessoires mais surtout d'une malice à toute épreuve. La moindre
table ou chaise sera un obstacle pour lui et viendra vous conforter dans l'idée
que la taille importe peu quand le courage est présent.

Onirique à souhait, cet opus possède une puissance émotive grandiose instaurée tant par le caractère attachant des personnages, que par la nostalgie ambiante d'un Hyrule à la grandeur d'antant submergée par les eaux, mais jaillissant du passé lors de passages à la portée symbolique fabuleuse . Magistralement bercé par une bande son remarquable, c'est
avec régal que j'ai vogué sur ce volet original de la série pour y  ajouter un souvenir de plus dans un coin de
ma mémoire et de mon cœur de joueur (copyright Kokoro).

Qu'avez-vous pensé du jeu ? Quel souvenir en
gardez-vous ?  

En bonus exclusif voici le Poisson Rêve d'avril à découper et à accrocher dans le dos de vos amis nostalgeek.