J'aurais voulu être... Nicolas Bedos.

 

Alors oui, bon, je sais, pour une nouvelle rubrique, ça attaque raide. Mais c'est comme ça. On n'est pas sur un blog de petits Mickeys (ça vous évitera le "J'aurais voulu être... George Lucas", du coup. C'est pas rien).

Car oui, hop, comme ça, sans échauffement et sans filet, paf, nouvelle rubrique - mais pour de vrai, cette fois. Rien que pour les fins gourmets que vous êtes, bande de goinfres boulimiques, un vrai petit concentré de casserolles, de poëlles à frire et de gaufriers en lose dont les fonds ont tous, un jour ou l'autre, attaché comme il faut (ou plutôt comme il ne faut pas) au contact de mon indubitable bêtise crasse.

Tout ça parce qu'au boulot, ils viennent juste de découvrir un concept étrange et chronophage qu'on appelle le "travail", et qu'ils ont pensé (les fols !) que, peut-être, je pouvais être intéressé - et plus précisément : être intéressé à leur place, sans supplément de salaire. Par conséquent, la foultitude de nouveaux articles en maturation, ce sera au compte-goutte et en base 12, s'il-vous-plaît. En lieu et place, pour occuper les intervalles, il y aura du vieux, du moche, du compromettant et du hilarant au second degré. Pas de souci. J'en ai des pleins sacs, je ne risque pas de tomber en rade...

A commencer par cette surréaliste tentative pour m'improviser "chroniqueur comme à la radio" d'un jour, sans répétition, sans Windows Movie Maker et en une seule prise. Le must pour faire 3 vues et 1 like. Tremble, Zig, tremble. Ton règne de terreur devrait toucher à sa fin d'ici, selon nos estimations, 22345 ans.

Pour en revenir à ce premier et peut-être dernier post d'une série qui serait, du coup, pas si longue que ça,  replaçons dans son contexte : j'étais jeune, innocent, je ne connaissais aucune limite et je n'avais pas encore appris l'existence de l'amour-propre. L'institurice s'est approchée de moi du haut de sa vingtaine triomphante, sans bruit, avec les lèvres légèrement entrouvertes, a dénoué ses cheveux d'or et a déboutonné lascivement son chemisier trop serré, jusqu'à laisser apparaître le nacré de sa belle...

Ha pardon, aux temps pour moi, mauvais contexte, j'ai confondu. On y reviendra une autre fois.

Mais on y gagne au change, jugez plutôt (attention à ne pas craquer le caleçon, quand même, ça fait désordre)  : un forum internet, des débats (soi-disant) d'idées, un fil sur les lobbies, pas mal de repost de Bedos et de ses coreligionnaires pour appuyer les propos de mes adversaires du moment... Forcément, ça finit par déteindre, quand on est un caméléon, un génie qui peut prendre n'importe quelle apparence et qué s'appelerio Quézac. Alors pour répondre, ni une, ni deux, je me dis "vu qu'on n'est jamais si bien servis que par soi-même, et si j'essayais, pour le fun ?". Au lieu de répondre à l'écrit, j'ai donc joué ma partition comme à mon habitude, mais de vive voix. Quand on a chanté Obispo en singeant Gollum, on n'est plus à ça prêt.

Contre toutes attentes (vraiment ?), ça reste donc un pavé mais, à ma grande surprise, c'est plutôt bien écrit, et même plutôt censé, quand on y réfléchit. Parce que oui, c'est fait pour réfléchir, hein. Je dis ça parce que ça pourrait dérouter ceux d'entre vous qui n'ont pas l'habitude.  D'ailleurs, jusqu'au bout, j'ai cru que j'allais être en désaccord avec moi-même... mais par bonheur, la conclusion, inattendue, nous a réconcilié, moi et moi. C'est ça d'argent en moins dans les poches de mes psy.

Dommage, par contre, qu'on voie ma tronche, ça enlève un peu en érotisme à l'exercice mais hé... serais-je vraiment devenu chroniqueur radio que ça n'aurait pas constitué un réel handicap...

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Comme ça, vous savez pourquoi je suis haï sur tous les forum où je passe... 

 

Oui, hein. je vous avais prévenu.

Si vous voulez échapper à un épisode 2, écrivez à mes boss, signez des pétitions, lancez une main courante.

Mais accrochez-là d'abord à un boomerang, on ne sait jamais.

ça pourrait vous servir si un jour, je vous raconte l'anecdote de l'institutrice...