Aujourd'hui, étant donné que je me retrouve bloqué au collège pendant 2 fois 45 minutes, j'ai décidé d'écrire un petit article sur les différentes formes de violence que l'on retrouve dans le cinéma. Car en effet, il y en a plusieurs se détachant les unes des autres. La violence "qu'on kiffe à donf", qui nous fait marrer et que l'on retrouve le plus souvent dans les bons films de zombies. La violence mauvaise, qu'on aime pas voir, qui fait du mal et qui est là pour choquer. Ensuite, il y a la violence artistique, bizarrement belle et tellement cinématographique. Pour mieux étayer mon texte, je vais donner quelques titres de films correspondant à chaque type de violence et expliquer pourquoi je place ces même films dans telle ou telle catégorie.

Nous allons commencer avec la violence "marrante", comme je l'ai déjà dit, qui s'adapte plutôt au cinéma zombifié. Mais attention, pas à tous les films parlant de zombies ou d'infectés! Le film Mutants, par exemple,  nous montre une violence moche, réelle. Resituons!  Nous suivons un couple de survivants dans un monde (je vous laisse deviner ça commence par post et fini par épileptique, nan j'déconne!) Post-apocalyptique. L'homme du couple va se retrouver (comme d'habitude) infecté par le méchant virus qui court (et oui, s'il marchait, cela aurait été plus difficile de l'attrapper). Nous allons donc suivre la longue transformation du personnage en un mutant imberbe. Jusque là vous me dites (ou pas), mais c'est pas de la violence réelle et hideuse! Et bien si! Car la façon qu'a le personnage de muter semble tellement longue, vraie et douloureuse. Que l'on a l'impression de regarder une personne cancéreuse lutter contre la maladie. Il perd ses cheveux, puis ses dents etc... . Bref, c'est atroce! vous aurez donc remarqué que ce film ne ressemble pas vraiment à un George A. Romero, où les personnages sains attendent que le zombifié se zombifie pour mieux se faire dévorer par lui et enfin lui tirer une balle dans la tête après lui avoir hurlé: "Mais tu ne me reconnais pas?". Ou un truc du genre.

 

Tout ça nous amène au cinéma qui, tout comme Mutants, nous fait voir une violence "pas cool". Pour Clint Eastwood la violence est nécessaire mais elle n'en reste pas moins mauvaise. Dans Mystic River nous avons cette fabuleuse notion de bouc-émissaire qui apparaît. La violence cessera que lorsque le personnage de Tim Robins mourra. Alors  même que ce n'est pas lui le coupable du crime dépeint dans ce film! Mais comme toutes les preuves pointent vers lui, il sera désigné comme bouc-émissaire. Et oui pour faire taire la violence il faut un fautif, pour qu'on se range tous contre ce dernier et que la paix soit restaurée pendant un (petit) moment. Le réalisateur Takeshi Kitano place de cette brutalité dans la plupart de ses films, que ce soit dans Hana-Bi ou encore Sonatine. La violence est laide, elle est représentée bien souvent par les Yakuzas et on essaye de l'oublier grâce au jeu. Par contre, dans Zatoichi nous retrouvons une violence plus artistique avec ses Katanas qui s'enfoncent dans la chair et ses traînées de sang. D'ailleurs ce n'est pas pour rien que Quentin Tarantino l'adore!

 

Ce dernier va nous amener à la magnifique, la belle, mais la dangereuse (je ne parle pas de Lara Croft ou de Yvonne Strahovsky) violence artistique! Quentin Tarantino en est un des représentants les plus connus! Avec Kill Bill ou Pulp Fiction. Ici le corps est une toile et la violence  est un pinceau. Comme le disait je sais plus qui (non c'est vrai en plus) "c'est pas du sang, c'est du rouge.". En fait je m'en rappelle maintenant (merci internet) c'était dans un film de Godard.

 

Enfin, après tout ces types de violences expliqués, est-ce que la violence est gratuite? Je dirais que si elle fait ressortir une thématique dans le film: Non. Nous pouvons prendre pour exemple le fameux Kick-Ass que je cite trop souvent. Dans cette oeuvre cinématographique et comicsographique ( je sais pas comment ça se dit et je n'ai pas envie de demander à mon grand frère CGB, en plus souvenez vous je suis encore au collège et mes deux fois quarante-cinq minutes ne sont pas encore écoulées) la violence est volontairement excessive pour mieux comprendre pourquoi un simple adolescent se lancerait dans la lutte contre le crime, de plus il fallait nous montrer une violence adaptée à notre monde qui, lui aussi est excessivement brutal.

Mais la violence au cinéma ne réussira jamais à dépasser la violence réelle, celle avec laquelle nous vivons, vous savez celle qui fait des guerres, tue des enfants, lapide des gens, torture et bien plus encore. Pour finir je citerai cette phrase venant d'un jeune qui vient de se faire raquetter violement (ben oui): La violence n'est jamais gratuite, je viens de me faire tabasser alors que j'ai donné tout mon argent!

Voilà, je vais devoir y aller si je ne veux pas arriver en retard en cours d'Histoire-Géo!

P.S. Désolé, s'il y a beaucoup de répétitions du mot "violence" dans mon texte mais fallait s'y attendre.

OGB