Aujourd'hui est un jour spécial. Le mercredi 17 mars est le jour de la sortie d'un jeu exclusif à la Playstation 3 qui aura fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps: God of War III. Comme je l'avais si bien écrit dans mes premières impressions, basées sur la version démo du jeu, je n'ai joué qu'à God of War premier du nom, et je l'avais plutôt aimé à l'époque. Avant de me plonger dans l'ultime épisode des aventures du très brutal Kratos, j'ai eu envie de me refaire les deux premiers épisodes, histoire de vivre l'histoire de la trilogie d'un coup, un peu comme quand on achète un coffret de série TV pour se matter une saison en quasiment 24h (c'est encore mieux quand la série en question est...24! Mais ceci est un autre sujet). Du coup, pour fêter dignement l'arrivée de Kratos sur console HD, ne rien rater de l'histoire, et parce que j'aime bien les éditions collector qui ont de la gueule, j'ai craqué pour la fameuse édition collector Pandora Box (ou édition trilogie ultime, mais ca fait moins classe), autrement dit la boite de Pandore (que l'on ouvre dans le premier jeu d'ailleurs il me semble... je suis plus très sur, moi et la mémoire ca fait deux).

 

La boite de Pandore, encore dans son emballage

La boite de Pandore sortie de l'emballage

J'ai toujours aimé les démons et les squelettes, ne me demandez pas pourquoi...

Tout d'abord, parlons de la boite en elle même. Bien qu'elle se donne un air massif et "en or", elle est en fait en plastique assez solide. L'objet en lui même est assez beau, et il aura le mérite d'étonner vos éventuels invités lorsqu'ils le verront troner fièrement sur votre étagère. Vous pouvez aussi juste être super content d'avoir une boite avec deux faces de démon cornus exposée dans votre chambre, dans le cas où vous n'auriez pas d'amis/de vie sociale.
L'intérieur de la boite réserve quelques surprises agréables. Ce n'est pas tant au niveau du contenu (je reviendrais dessus un peu plus bas) qu'on est surpris, mais plutôt au niveau de la boite en elle même. On aurait pu s'attendre à une boite en plastique à l'intérieur et tous les objets dedans, mais il n'en est rien! La boite est "tapissée" d'une sorte de...mmm... moquette, on pourrait dire ca, une matière un peu douce au toucher. C'est juste très classe, on aurait presque envie de dormir dedans. Presque hein! Mais une autre surprise de taille m'attendais dans cette boite. Je regarde les objets: des CD, des cartes postales, deux livrets... Mais où sont les jeux? Je vide la boite et rien... Lorsque j'apperçois une sorte de ficelle. Je tire dessus et je me rends compte qu'il y a un double fond! Les jeux sont précieusements cachés sous cette planche amovible. C'est assez bien pensé, et ca m'a fait sourire. C'est donc ca les mystérieux secrets de la boite de Pandore? Les jeux GOW? Peut être! Parlons maintenant du contenu de cette jolie boite.

 

Le contenu de la Pandora Box

Comme vous pouvez le voir sur l'image ci dessus, le contenu de la boite est assez classique (ce qui fait un sacré contraste quand on voit l'emballage). On retrouve trois CD, qui je pense contiennent l'ensemble des pistes musicales qui composent l'OST du jeu (24 chansons par CD). Il y a aussi un livret PSN, avec un code au dos pour télécharger des bonus ingame (armures, arènes de défi). Il y a bien sur les deux jeux (GOW 3 et GOW collection), et enfin, il y a trois cartes postales (j'ai toujours trouvé ce bonus bizarre... qui enverrait vraiment une carte postale GOW en vacances?) et un livret qui est en fait un mini artbook. Ce mini artbook est plutôt sympa (voir les deux photos ci dessous), mais à l'image de Mass Effect 2 ou plus récemment FFXIII, il fait pâle figure face à l'artbook de Bioshock 2. Mais bon, ce n'est pas parce qu'on a gouté au meilleur, qu'on doit cracher sur le bon. C'est toujours sympa d'avoir un petit aperçu du travail artistique fait sur un jeu.

Un petit aperçu de l'artbook

 

Voila, ca y est, le terrible, le violent, le magnifique God of War III est entre mes mains... Il n'attend qu'une chose: que je le déballe et que je libère la puissance qui sommeille en lui. Mais il va devoir attendre encore un peu! Certains penseront que c'est un sacrilège de ne pas immédiatement jouer à ce jeu, qui s'annonce comme une énorme baffe si l'on en crois la presse vidéoludique, mais avant de m'attaquer aux Dieux de l'Olympe, il me reste une autre mission à accomplir, dans le monde magnifique de Final Fantasy XIII. Un peu de patience, je passerais bientôt de la beauté subtile et légère à la beauté de la violence et de la brutalité!