Article rédigé par Ecchi

En octobre 2001, quelques semaines après les terribles attentats du 11 septembre (cela a son importance pour la suite), sortait GTA III, le premier épisode de la série de Rockstar tout en 3D sur PS2. Il sortira en mai 2002 sur PC et il faudra attendre 2004 pour en voir une version Xboîte. Cet épisode a révolutionné les GTA et a permis à Rockstar de connaître un succès planétaire et une renommée mondiale. 

SIMPLET, VOUS AVEZ DIT SIMPLET ?

Si être un grand voleur de voitures était déjà fun en 2D, la 3D a tout changé ou presque. Nouvelle Liberty City, nouvelle maniabilité, nouveaux mouvements, on repart de zéro et on redécouvre tout. L'arrivée des cinématiques change énormément la donne puisque désormais chaque mission sera précédée de sa cut scène et par conséquent la narration fait réellement son apparition avec cet épisode.

Après la trahison de votre ex-biatch, Catalina, qui vous laisse pour mort lors du braquage d'un commissariat de Steelport, vous vous retrouvez en prison. Pendant votre transfert, le convoi est attaqué par des cubains pour sauver un des détenus. Vous en profitez pour vous enfuir avec un nouvel ami : 8-ball, un homme noir d'une trentaine d'années, expert en explosifs qui ne peut pas conduire à cause des bandages à ses mains. Vous prenez donc le volant et direction votre première planque sur l'île de Portland. Ayant des contacts avec la mafia italienne, 8-ball vous introduit auprès de Luigi, mac de son activité régulière. Lui-même vous introduira auprès de Joey, qui vous présentera Tony, qui vous fera découvrir les plus hautes sphères de la mafia et notamment Don Salvatore parrain de Little Italy.

L'histoire, qui se déroule dans un cadre contemporain, n'est qu'une succession de missions dignes d'un larbin ou d'un tueur à gages. On laisse la trame scénaristique avancer sans pouvoir vraiment faire quelque chose pour y remédier. De toutes façons, le personnage principal est complètement muet ce qui n'arrange rien. C'était le cas de beaucoup de héros de l'époque de ne pas avoir le don de parole (regardez Link par exemple) mais vu ce que l'on demande à notre personnage, on reste étonné que celui ci acquiesce tout sans montrer une seule émotion. Contrairement aux autres héros muets de jeux vidéo, celui ci semble n'avoir aucune empathie, aucun caractère, aucune aura, aucune conviction, Une véritable coquille vide. On se demande même s'il n'est pas légèrement déficient mental. On a donc un peu de mal à se mettre dans la peau de ce personnage sans nom, même si selon certains, il ressemblerait étrangement au personnage de GTA 2 et serait en réalité Claude Speed. Malgré ce côté un peu idiot du protagoniste, on s'attachera plutôt aux personnages secondaires bien plus charismatiques ou délirants comme Maria, fille de Don Salvatore complètement délurée et chaude comme un volcan ou encore Donald Love, personnage énigmatique qui vous refilera des missions bien corsées.

 

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