Peu de jeux m'auront marqué comme la trilogie Mass Effect. Et surtout, de cette manière globale : scénario, personnages, musique, action, etc...

En ce week-end pascal, traditionnellement articulé autour des retrouvailles familiales (pour les chretiens !), je me suis attelé à terminer ce troisième opus, impatient que j'étais de connaître comment mon Shepard allait terminer. Soit en bon sauveur du monde, sur une planète luxuriante et entouré de belles blondes, soit dans un tripot minable d'une planète minière, oublié de tous... Oui, l'imagination est au pouvoir !

Alors, lançons ce troisième volet en route pour les étoiles. Ou plus exactement, fuyons la Terre, au prise avec une invasion de moissonneurs, comme notre Shepard de service l'avait annoncé... mais personne ne l'a cru !

Cette séquence d'ouverture, disponible en démo gratuite sur le XBLA, est effectivement une bonne entrée en matière, contrairement à ce que j'ai pu lire à gauche ou à droite. Je sais que je ne suis pas difficile en la matière, mais quand même, la scène d'arrivée des moissonneurs sur le Canada, ca arrache bien.

Puis notre Shepard adoré récupère son vaisseau, retrouve quelques amis et s'envole vers de nouvelles aventures qui se révèlent riches, variées et carrément épiques par moment.

Surtout dans la première partie, avec le dossier Génophage, bien traité, le choix entre les Geths et les Quariens, ou encore l'attaque au sol à Londres, avec ses airs de fin du monde... ce qui est effectivement le cas ;-)

Je me suis parcouru le jeu avec mon Shepard récupéré de MS1 et MS2, et je l'ai amené au bout, avec un plaisir non feint, avec des moments d'intimité avec ma Liara, qui ne m'a jamais quitté lors de ce 3e opus, même la veille de l'attaque finale...

C'est lors de ces scènes hors action, hors du temps, que l'on voit que Mass Effect est un jeu riche, profond et très attachant. C'est sans doute une des premières fois dans ma vie de joueur où je me suis autant attaché à une personnalité ludique, à un univers enveloppant et à une histoire qui prend aux tripes. 

D'un autre côté, un esprit critique et un oeil averti pourra tiquer sur quelques aspects un peu génants, comme les rencontres fortuites avec vos ex-partenaires, le fait d'avoir une équipe assez réduite et quelques choix de scénario qui peuvent surprendre tout comme la fin... sujette à moult polémique.

Une trilogie qui restera dans les mémoires, qui aurait pu y rester encore plus avec 6 mois de peaufinage supplémentaires et un plaisir de jouer unique en son genre.

Bravo Bioware pour ce plaisir ludique !