Le mec bourré patauge dans son verre de Whisky, 

s'agrippe à un glaçon joueur, trimballé de gauche à droite, 
secoué remué submergé noyé. 

L'artiste paumé s'éveille, 
la peau caressée par un éclat de lune 

tristesse

d'un battement d'aile il ose la découverte. . 

Le guide, le Maître, celui qui Sait, s'avance. 
La fille, la Morte, celle qui Naît, s'absente. 

Pour chaque coup de cloche, 
un coup de mâchoire, 
peu à peu l'innocence s'effiloche, 
découpée au hachoir

la nuit embrasse le jour, la folie se joue de l'amour, 
ils tourbillonnent et puis s'écrasent, le carillon résonne, 
est-il trop tard? 

Le teint crayeux des personnages illumine les cadres boisés, Coppola, d'une main de Maître, d'un éclair de génie, dessine un conte Chamanique et Merveilleux, n'hésitant pas à user d'un humour habile de temps à autres, 

tic tac, 

les corps se figent, le sang s'écoule, 
la jeune fille crie, l'Amour s'écroule..


Francis Ford Coppola  2011