Même quand on est un petit robot volant avec une hélice sur la tête, il arrive qu'on ne puisse pas se balader tranquille par une belle après-midi ensoleillée sans se faire kidnapper jusqu'aux tréfonds de la terre, pour se retrouver au milieu d'une machinerie bio-metallo-minerale complexe dont on ne sait rien, et dont on cherche à s'échapper parce que bon sang, on est mieux à l'air libre. Respirez, justement.

Aussi mystérieux que son titre

Ne cherchez pas d'explications au background d'Unmechanical, il n'y en a pas. On suit le chemin pour sortir, qui aligne les puzzles sans apporter une quelconque réponse, et c'est un peu dommage que tout cela ne soit pas un peu plus mis en scène, parce que c'est rudement joli et animé, comme univers. Même si l'on balade son robot dans des tableaux en sidescrolling, tout est conçu en 3D avec de nombreux effets et un design parfois très amusant. Une réussite artistique qui ne souffre que d'un léger manque de variété dans les musiques, surtout pour les deux fins différentes (qui, du coup, arrivent un peu sèchement).

Drag and Drop

Au niveau des puzzles, l'ensemble est assez facile : ça démarre par du bête "Simon" (reproduire une chaîne de sons), et puis on a des lasers à placer correctement, des couleurs à mélanger, des musiques à imiter, des objets à balancer ici et là. D'ailleurs, le seul atout du robot consiste à attraper les objets avec un petit rayon tracteur, et à les déplacer ou à les lancer. Au final, je me suis cassé les dents sur un unique puzzle dont la logique m'échappe encore. J'ai dû demander de l'aide, et je n'ai toujours pas compris. Comme quoi, il suffit de ne pas être dans le bon état d'esprit et se retrouver totalement bloqué...

De manière globale, Unmechanical n'est pas difficile, ni très long : il est donc à réserver aux amateurs de puzzles pas trop prises de tête, qui aiment découvrir des univers fascinants. Une expérience agréable pour pas très cher (dans Steam. Unmechanical devrait aussi débarquer sur iOS.)