À l'heure ou l'industrie du jeu vidéo se porte mieux que le reste de l'économie, la tendance semble favorable au renforcement, ou à la concentration des pouvoirs. Alors que les rachats vont bon train, Square Enix serait depuis quelque temps courtisé par de nombreux admirateurs. Après tout, le printemps est la saison la plus propice aux rapprochements.
L'information du jour, qu'il convient de prendre avec les pincettes de rigueur, voudrait que le géant du J-RPG ai récemment été l'objet de plusieurs offres de rachat, du moins si l'on en croit les informations du site financier CTFN, repris par Bloomberg Japan. Et non, pour une fois, Schreier n'a rien à voir dans l'affaire, c'est promis.
Va voir là-bas si Gil suis
Selon les sources anonymes du site, Square Enix aurait donc reçu plusieurs propositions, dans le but de procéder à une fusion-acquisition au cours de six derniers mois. Comme le précise le document, rien ne précise pour le moment si l'offre porterait sur l'ensemble des activités du groupe, ou seulement sur la branche d'édition de jeux. Rappelons que le groupe possède également la maison d'édition Gangan Comics, qui édite notamment le bimensuel Young Gangan, le studio d'animation Visual Works, désormais intégré à la maison-mère, ou encore un parc de salles d'arcade héritées de l'absorption de Taito.
Que l'information soit ou non véridique, elle aura tout de même permis à l'action Square Enix Holdings de faire un (petit) bon de 14% à la bourse de Tokyo. Le dernier bilan publié par l'entreprise profitait de Final Fantasy VII Remake ou des MMORPG maison pour afficher un résultat opérationnel en hausse de 34%, relativisant l'échec Marvel's Avengers.
Ce matin, Square Enix publiait un démenti, contredisant les informations de Bloomberg, quand bien même ils n'en seraient pas exactement à l'origine :
Bloomberg a rapporté que plusieurs acheteurs souhaitaient acquérir Square Enix. Cependant, cette information n'est basée sur aucune annonce de SQUARE ENIX HOLDINGS CO., LTD. Nous n'envisageons pas de vendre la société ou une partie de ses activités, et nous n'avons reçu aucune offre de en vue d'acquérir la société ou toute partie de ses activités.
Dont acte.
L'entreprise est actuellement valorisée à 6,5 milliards d'euros (845 milliards de yens), un montant à mettre en face du récent rachat de ZeniMax par Microsoft, pour la somme totale de 6,2 milliards d'euros. Si le teaser en chef Phil Spencer avait démenti avoir approché des studios japonais en vue de les absorber, le mystère qui entoure d'hypothétiques acheteurs laissera sans doute place aux théories les plus folles, sur lesquelles nous ne nous risqueront évidemment pas. En revanche, les commentaires ci-dessous sont ouverts à vos avis d'experts ès omnis.